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MessagePublié: 06 Décembre 2024, 08:03 
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Je vois plutôt ça comme une stratégie pour protéger leurs arrières. Diane de Charmasse doit avoir des relations haut placées...
Mais j'ai notoirement mauvais esprit.

Selon que vous soyez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir

La Fontaine, Les Animaux Malades de la Peste


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MessagePublié: 06 Décembre 2024, 11:03 
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Dans le fond, même si c'est (et c'est tout à fait possible) pour protéger ses arrières que la fédé porte plainte contre ses propres chasseurs... et bien je me dis que ça fait un précédent, un premier pas qui va dans le bon sens.
Avec un peu de chance, le/les coupable/s prendront un peu plus cher, pour une fois, et quelques soient les raisons sous-jacentes, ce n'est de toute façon pas pour me déplaire... :mrgreen:

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MessagePublié: 08 Décembre 2024, 10:12 
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Chimère a écrit:
Dans le fond, même si c'est (et c'est tout à fait possible) pour protéger ses arrières que la fédé porte plainte contre ses propres chasseurs... et bien je me dis que ça fait un précédent, un premier pas qui va dans le bon sens.

Il me semble qu'il y a eu pas mal d'autres précédents (où la FNC avait porté plainte contre un de ses adhérents) avant cette affaire-ci, ce n'est pas la première fois.
J'y vois personnellement plutôt une stratégie de communication pour se dissocier des "mauvais chasseurs", un minorité qui par ses pratiques, porteraient atteinte aux "bons chasseurs" (le reste du peloton, bien évidemment) qui eux seraient responsables, sobres, vigilants aux règles de sécurité, respectueux de la nature, etc. Ça permet d'ignorer les problèmes structurels et de ne pas avoir à se remettre en question.

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MessagePublié: 08 Décembre 2024, 18:16 
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Il me semble qu'il y a eu pas mal d'autres précédents (où la FNC avait porté plainte contre un de ses adhérents) avant cette affaire-ci, ce n'est pas la première fois.


Je n'ai pas vraiment tenu des notes pour m'en souvenir, mais est-ce que c'était déjà arrivé dans un cas où la victime était un animal ?... :think:

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MessagePublié: 16 Décembre 2024, 10:55 
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Chimère a écrit:
Je n'ai pas vraiment tenu des notes pour m'en souvenir, mais est-ce que c'était déjà arrivé dans un cas où la victime était un animal ?... :think:

Ta question me fait douter, mais oui, il me semble bien. C'était un cas assez similaire, où le propriétaire de l'animal tué ne s'était pas laissé faire, et où le(s) chasseur(s) en cause avai(en)t merdouillé de façon claire et manifeste.
Toutes les recherches Google que je fais me renvoient cependant vers l'histoire de la jument de compétition abattue, il faudrait creuser plus loin mais je manque de temps...

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MessagePublié: 16 Décembre 2024, 11:32 
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Quoiqu'il en soit... ça leur fera les pieds. :evil:


Et d'ailleurs, rien un voir mais un peu quand même, je trouve qu'il y a pas mal d'accidents impliquant des chevaux en divagation et des voitures depuis quelques temps (il suffit de faire une petite recherche Google). Et nous sommes en pleine période de chasse...
Coïncidence, personnellement, je ne crois pas... :roll:

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MessagePublié: 09 Janvier 2025, 10:25 
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Quatre ans après la mort de Morgan Keane, tué par un chasseur dans son jardin, un sanglier a été abattu sur les mêmes lieux. Sa propriété est pourtant interdite à la chasse. Ses proches dénoncent le laxisme de l’État envers les chasseurs.

« Furieux, indigné et ébahi face à un tel manque de décence. » Joint au téléphone par Reporterre, Ralph, un ami de Morgan Keane, tué par un chasseur fin 2020 alors qu’il coupait du bois près de sa maison de Calvignac (Lot), n’en revenait toujours pas. Dimanche 29 décembre 2024, un chasseur a pénétré dans la propriété des Keane, pourtant interdite à la chasse depuis l’accident, pour y tuer un sanglier.

« Il n’y avait que Rowan [le petit frère de Morgan Keane] à la maison à ce moment-là, raconte Ralph. Il était sur la terrasse de sa maison lorsqu’il a entendu, vers 14 heures, un grand fracas remonter vers la bambouseraie. Il s’est douté que c’était un sanglier. Il a ensuite entendu un chien de chasse emprunter le même chemin, puis un homme, suivi d’un coup de feu. »

Le jeune homme aurait alors attendu quelques minutes avant de sortir à la rencontre des chasseurs. En le voyant, l’auteur du tir s’est enfui en courant en laissant le cadavre de l’animal sur place, selon plusieurs témoignages recueillis par Reporterre. Rowan Keane a alors appelé la mère de Ralph, qui s’est immédiatement rendue sur place en compagnie de son fils.


La bête devait être achevée, plaident les chasseurs
Le trio a alors appelé les gendarmes, qui ont dépêché des hommes sur place pour réaliser les premières constatations. « Le directeur de battue a été auditionné », a rapporté à Reporterre le président de la Fédération de chasse, Jean-François Cau. « Le parquet de Cahors a été saisi de ces faits et une enquête a été immédiatement ouverte. Des directives d’enquêtes ont été données, mais toutefois nous n’avons pas encore eu le retour de l’ensemble des investigations », a indiqué à Reporterre la vice-procureure du tribunal judiciaire de Cahors.

Le tir était-il légal ? Après la mort de Morgan Keane, la propriété était devenue un refuge Aspas — du nom de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), qui aide les propriétaires à interdire la chasse sur leurs terres. Les chasseurs n’étaient donc pas censés y pénétrer. Mais il existe en chasse un « droit de suite » qui autorise les chasseurs à achever un animal mortellement blessé où qu’il se trouve. C’est ce qui s’est passé à Calvignac le 29 décembre, selon Jean-François Cau.

« Le sanglier avait été tiré et blessé aux pattes arrière et avait réussi à se traîner sur ses pattes avant, raconte-t-il. Il est venu finir sa course dans la propriété. Là, les chiens sont montés au ferme [la chasse au ferme est une chasse au cours de laquelle des chiens sont lancés à la poursuite d’un animal et l’encerclent]. Les chasseurs ont constaté au GPS et au son que les chiens ne bougeaient plus et sont allés achever l’animal. »

Cette explication ne convainc pas Me Julien Roelens, avocat du collectif Un jour un chasseur fondé par quatre amies de Morgan Keane après sa mort. En effet, le droit de suite ne s’applique que si l’animal est mortellement blessé, auquel cas le fait de l’achever n’est pas considéré comme un acte de chasse. S’il est seulement blessé, le tuer dans une zone non chassable est une infraction.

Les chasseurs auraient dû prévenir Rowan
« Vous imaginez bien que dans le feu de l’action, il est compliqué de savoir si un animal est mortellement blessé ou seulement blessé. Il y a un flou sur lequel les chasseurs, dans ces affaires-là, peuvent jouer », dit l’avocat. Richard Holding, membre de l’Aspas, connaît bien le micmac, car l’association assiste les propriétaires des refuges dans leurs litiges avec les sociétés de chasse. « C’est très compliqué à prouver. C’est pourquoi nous recommandons aux personnes que nous accompagnons de filmer ou de prendre des photos s’ils soupçonnent une infraction. Sinon, c’est parole contre parole. »

Autre point d’interrogation : les chasseurs auraient-ils dû prévenir la famille Keane qu’ils allaient achever un sanglier sur leurs terres ? D’après Me Julien Roelens, oui, même en cas de suite. Sinon, c’est une « violation de domicile passible d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ». « Pour exercer ce droit de suite, un chasseur doit solliciter l’autorisation du propriétaire du terrain », a également confirmé à Reporterre l’Office français de la biodiversité (OFB).



Jean-François Cau reconnaît du bout des lèvres une « erreur », liée au fait que Rowan, le dernier membre de la famille Keane, ne séjourne qu’occasionnellement à Calvignac : « Les chasseurs ont suivi leur processus, pensant qu’il n’y avait personne dans la maison. S’ils avaient su qu’elle était habitée, ils n’auraient peut-être pas osé le faire. La preuve, quand ils ont entendu crier, ils sont partis en courant. » Face à ces agissements, l’Aspas dit étudier la possibilité de porter plainte et de demander la dissolution de la société de chasse ayant organisé la battue.

Des chasseurs imperturbables ?
Au-delà du caractère légal de ce tir de sanglier se pose la question de sa légitimité. La mort de Morgan Keane, âgé de tout juste 25 ans, confondu avec un sanglier par un chasseur inexpérimenté et abattu d’une balle au thorax juste à côté de chez lui, avait provoqué une onde de choc nationale. La pétition du collectif Un jour un chasseur pour l’interdiction de la chasse les dimanche et mercredi, une formation plus stricte des chasseurs et un contrôle accru sur l’utilisation des armes à feu avait recueilli plus de 120 000 signatures.

Cette mobilisation n’a pas semblé perturber les chasseurs du secteur de Calvignac, dénonce Mila Sanchez, amie de Morgan Keane et cofondatrice du collectif : « On sait qu’ils continuent à chasser aux abords de la maison, quasiment tous les week-ends. Et là, ils se permettent de s’introduire dans la propriété et d’y tuer un sanglier à 36 mètres de la porte d’entrée. C’est un manque de respect total pour les proches. On ne comprend pas qu’ils puissent continuer à venir tuer là, dans ce jardin, sans y voir un problème éthique et moral. »

« C’est un manque de respect total pour les proches »
Les soutiens de la famille Keane ne ménagent pas non plus l’État, qui se montre, selon eux, d’une indulgence coupable à l’égard des chasseurs. Le collectif Un jour un chasseur avait bien été invité par Bérangère Abba, alors secrétaire d’État à la biodiversité, à présenter ses propositions pour une pratique de la chasse plus sécuritaire.

Gouvernement permissif
Sans résultat, puisque le gouvernement a au contraire pris de nouvelles mesures prochasse, comme la vente de munitions chez les buralistes ou l’extension de la période de chasse des sangliers à l’année entière.

« Il existe en France une permissivité à l’égard de la chasse unique en Europe. L’État a confié aux fédérations de chasse le soin de définir des distances minimales de tir à proximité des maisons et des jardins. C’est comme demander à des conducteurs de grosses cylindrées d’édicter le Code de la route de leur département. Ce faisant, il s’est totalement désengagé de sa prérogative de puissance publique censée assurer la sécurité des Français », accuse Me Julien Roelens.

Il indique que 60 % des personnes non-chasseuses tuées par des chasseurs ces quinze dernières années l’ont été au sein même de leur propriété. Le 1er février 2024, l’Aspas et le collectif Un jour un chasseur ont d’ailleurs saisi le tribunal administratif de Paris d’un recours en carences fautives de l’État. Objectif : contraindre ce dernier à adopter des mesures nationales propres à assurer la sécurité des citoyens vis-à-vis de la chasse.



https://reporterre.net/Quatre-ans-apres-sa-mort-des-chasseurs-tuent-un-sanglier-dans-le-jardin-de-Morgan-Keane

Droit de suite ? Ben voyons... gros doigt d'honneur à une famille qui ne s'est pas laissé faire et qui ose leur refuser de chasser sur sa propriété, plutôt... :roll:

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MessagePublié: 26 Février 2025, 20:24 
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"Tout déborde, c'est un véritable carnage !" : des conteneurs débordant de cadavres d'animaux suscitent l'indignation

La vidéo a été prise sur la commune de Fraisse en Dordogne, juste à côté des conteneurs de déchet : deux bacs à ciel ouvert, remplis à ras-bord de carcasses animales, qui ont indigné une association animaliste.


La vidéo est peu ragoûtante. À quelques mètres des conteneurs de déchets ménagers et recyclables où tout un chacun va déposer ses poubelles, deux bacs ouverts débordants de carcasses animales, des restes de gibiers, chevreuils et sangliers mêlés.


C'est en passant à Fraisse, sur la D20 entre Mussidan et Port Sainte-Foy-et-Ponchapt au sud-ouest de la Dordogne lundi dernier, qu'une personne a filmé cette scène. L'association de défense animale Futur, indignée, les a diffusées hier sur son compte Instagram et ses autres réseaux sociaux où elle a déjà été vue plus de 30 000 fois, avant que la censure des réseaux sociaux ne la fasse progressivement disparaître. "Tout déborde, c'est un véritable carnage ! Un danger pour la santé publique, la faune et les habitants," explique l'association, qui invite la population à alerter la mairie pour "demander des sanctions dignes de ce nom".


"Dans les commentaires des vidéos, il y a beaucoup de gens qui témoignent qu'ils retrouvent des charniers, pas forcément dans les poubelles, mais dans la nature, et c'est quand même assez régulier, explique Sabrina de l'association Futur qui distingue deux types de réactions. Il y a les gens qui sont ultra-choqués, qui sont révoltés de voir ça et qui pensent aussi aux enfants, aux familles qui viennent jeter leurs poubelles et qui tombent sur ce charnier. C'est super-dangereux pour l'environnement, pour la santé, il y a des animaux qui peuvent venir manger ces déchets, qui peuvent s'intoxiquer. Et il y a des chasseurs de l'autre côté qui n'y voient pas de problème, qui disent, c'est normal, ça part à l'équarrissage".
Entre les deux, l'association tente de recontextualiser. "Le problème, ce n'est pas de mettre des cadavres dans des poubelles, c'est que ces poubelles soient dans un lieu public, que tout est ouvert, que tout sort de partout. "

Il y a aussi les problèmes de risques sanitaires. Quand c'est ouvert, que ça dégouline et que c'est accessible aux animaux sauvages ou domestiques, il y a des risques d'intoxication et de prolifération des bactéries, notamment avec les sangliers vecteurs de maladies, transmissibles aux chiens et autres.
Émilie Giraudot
Juriste, association Futur

Ce que dit la loi
L’article L 541-2 du Code de l’environnement stipule que toute personne qui produit des déchets de nature à porter atteinte à la santé humaine ou à l’environnement doit en assurer l’élimination. L’article L 226-3 du Code rural précise qu’il est "interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits d’animaux".
Dans les faits, la réglementation n’interdit pas aux chasseurs d’éliminer des sous-produits de gibier s'ils ne dépassent pas les quantités produites par un ménage, dans le respect de "bonnes pratiques cynégétiques".

En Dordogne, département de chasseurs, le problème prend une dimension particulière. Chaque année, les chasseurs génèrent environ 750 tonnes de ces "déchets de chasse". Pas question de les enfouir en forêt et dans les jardins. Et encore moins de les mettre dans des sacs "noirs" surtout depuis que leur poids est contrôlé.

Il s'agit en outre de limiter les risques de transmission de maladies, et notamment de la Tuberculose Bovine, un fléau redouté localement. "Ces déchets auparavant étaient enfouis ou mis dans des conteneurs. Ils représentent aujourd'hui un gros volume. On est obligé de les traiter sur le plan sanitaire par rapport aux élevages agricoles, au problème de tuberculose", explique Claude Chéry, technicien de la Fédération de chasse de Dordogne.

Un système d'élimination contrôlé
En ayant structuré son élimination des déchets de gibiers, le département de la Dordogne est en avance sur d'autres départements. Depuis 2011, La fédération a mis en place ce plan "équarrissage" qui prévoit le ramassage de bacs de récupération en partenariat avec la société spécialisée SARIA.

Cinquante-deux lieux de collecte, proposant deux à quatre "bacs de venaison" de 750 kg chacun, sont disséminés dans tout le département. En période de chasse, ils sont évacués par la société d'équarrissage chaque début de semaine. C'est la Fédération Départementale de Chasse qui finance le déploiement des bacs et la mise à l'équarrissage pour un coût annuel d'approximativement 160 000 euros l'année dernière.

Un cas isolé ?
Depuis la mise en place du système, on n'avait guère relevé de plaintes sur le sujet. La publication de la vidéo a valu beaucoup de réactions à Christophe Gauthier, le maire de Fraisse, de la part des administrés et des communes alentours, mais c'est une première. Il semblerait que les bacs de venaison n'aient pas été vidés en temps voulu et de plus négligemment laissés ouverts. Ils ont depuis été vidés et déplacés vers une impasse forestière, éloignée de la route et bien plus discrète.


La raison du débordement localisé à Fraisse serait liée à une saison de chasse assez intense selon la fédération. Une saison qui connaît une période de pointe sur janvier et février. "Sur 2024-2025, on va atteindre entre 22 000 et 23 000 sangliers, 3 000 cervidés, 14 000 chevreuils, énumère Claude Chéry. Ça représente un gros volume de déchets sachant que 40 % du volume total des animaux sont des déchets". En outre, les ramassages n'ont lieu que les lundis et mardis, alors que la chasse est désormais active tout au long de la semaine.

Des communes comme Fraisse ou Saint Géry, ce sont des communes qui prélèvent environ 100 sangliers par an. On fait au mieux pour répondre, il suffit qu'on ait un coup de fil et on fait le nécessaire dans les meilleurs délais.
Claude Chéry
Technicien de la Fédération de chasse de Dordogne

Il paraîtrait donc qu'il y ait eu concours de circonstances pour que les bacs aient saturé sans que la fédération ni l'équarrisseur n'aient eu le temps de l'anticiper. La fédération assure qu'elle effectuera une piqûre de rappel auprès de ses adhérents. Elle prévoit un troisième bac à Fraisse et se gardera dorénavant quelques bacs supplémentaires de réserve au cas où. Mais elle s'inquiète dans le même temps du coût croissant que lui coûte cet équarrissage. Un appel du pied financier à peine voilé aux communes qu'elles protègent des gibiers "nuisibles".


https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/bergerac/tout-deborde-c-est-un-veritable-carnage-des-conteneurs-debordant-de-cadavres-d-animaux-suscitent-l-indignation-3113695.html

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MessagePublié: 24 Mars 2025, 08:49 
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/temoignage-ils-l-ont-laisse-ruisselant-de-sang-il-retrouve-son-cheval-grievement-blesse-le-proprietaire-accuse-les-chasseurs-3125272.html

Je ne voudrais pas faire de l'anti-chasseurs primaire (quoique...), mais moi ça me parait louche cette histoire de "ils ont eu peur des sangliers"... Les chevaux, même s'ils ne les aiment pas trop en général, quand ils vivent au pré à proximité du gibier, connaissent tout à fait les sangliers, les chevreuils, les biches etc... et s'ils se méfient des sangliers (je ne sais pas trop pourquoi, en tout cas de ce que j'ai vu des miens, les chevreuils et les biches c'est tout à fait ok - voire, pour certains chevaux, c'est "copain"-, mais les sangliers et les cerfs, c'est très bof... est-ce que c'est l'odeur ? Le comportement plus agressif ? :think: ), ils ne vont pas se mettre à traverser des clôtures dans la panique...

Par contre, si les chasseurs ont tiré des sangliers à proximité, voir dans le pré, ah bah là oui, ça a de quoi les faire paniquer... :roll:

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