Ben, sur un article concernant la guerre en Syrie, oui là c'est de l'information.
Là dans les pages sciences à la fin d'un journal généraliste ou dans des trucs chopés à la volée sur Internet, j'avoue je me préoccupe moins du côté "sérieux" ou pas...
Moi j'aime bien quand ça titille l'imagination, et en l’occurrence, je fais bien la part des choses entre ce qui tient de l'imaginaire et du "fait" scientifique, et personnellement, j'aime bien jouer avec les 2...
Du coup, je pense que là-dessus Drago, on ne sera jamais d'accord.

Maintenant, j'entends bien l'aspect "protéger le grand public blablabla"... mais, contrairement à la plupart d'entre vous, ça fait longtemps que ce que pense "les gens", quelques soient les circonstances et le pourquoi du comment etc... ce n'est juste pas mon problème.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Je ne peux que reprendre la citation de Spinoza mentionnée par Métro dans le sujet 'La Commission Creel' :
« Il n’est pas étonnant que la plèbe n’ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l’Etat sont traitées à son insu, et qu’elle ne se forge un avis qu’à partir du peu qu’il est impossible de lui dissimuler. La suspension du jugement est en effet une vertu rare. Donc pouvoir tout traiter en cachette des citoyens, et vouloir qu’à partir de là ils ne portent pas de jugement, c’est le comble de la stupidité. Si la plèbe en effet pouvait se tempérer, suspendre son jugement sur ce qu’elle connaît mal, et juger correctement à partir du peu d’éléments dont elle dispose, elle serait plus digne de gouverner que d’être gouvernée. »
Protéger ? Non. Donner au public les éléments qui lui permettront de se faire une opinion, sans l'influencer. Ou (soyons réalistes !) en l'influençant le moins possible !

Perso, un article rigoureux sur un habitat groupé de pieuvres qu'on croyait solitaires, et qui se défendent à coups de coquillage, ça titille mon imagination sans qu'il y ait besoin des délires de journaliste...!

Délires, comme tu y vas...
Ce sont juste des métaphores et des figures de style, tel que je comprends l'article en tout cas...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Délires. Je persiste et signe.

Je dois être un peu marseillaise...