Eh bien finalement c'est l'Espagne qui remporte le trophée suprême. Ce match m'a laissé une drôle d'impression avec deux équipes dont le fair-play ne semblait clairement pas faire partie de leur vocabulaire. 14 cartons distribués au cours de la rencontre, avec des fautes qui auraient largement pu mener à l'exclusion de plus d'un joueur.

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On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux
(Antoine de Saint-Exupéry)

Certes c'était un jeu appuyé ( enfin pour moi, seul De Jong mérite l'exclusion ), mais on sentait clairement que les commentateurs étaient pour l'Espagne... C'était énervant de les voir se plaindre du jeu des Pays-Bas... ces gars là ne sont pas retournés sur un terrain de foot amateur depuis des lustres et ils ne sont que dans leurs bulles foot professionnel. Ils n'ont toujours pas compris que le football des années 70 est terminé et que le dimanche sur un terrain de foot amateur, c'est bien pire que les "tacles assassins" de Van Bommel ( étant numéro 6 milieu défensif également, je peux vous dire qu'il remplit son rôle et il le fait bien c'est tout... il a des airs de Materazzi je trouve ). Par contre on a vite tendance à oublier la non exclusion de Puyol dernier défenseur contre Robben, la faute de Ramos dans la surface sur Schneijder... Bref c'était un match engagé physiquement, mais en aucun cas un manque de fair-play de la part des Pays-Bas comme de l'Espagne, d'un côté on a le houra-football et de l'autre le football "à l'anglaise", et les deux me plaisent.

EDIT : Dans 100% Foot juste après, j'ai entendu Grimault dire que les Pays-Bas des années 70 étaient largement supérieurs que l'équipe actuelle... s'il était possible de les mettre face à face, je rigolerais du résultat... marre des nostalgiques du "ballon à fermeture éclair"... évoluez un peu les gars...

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Accept me into your hearts..or I will <membre viril> thine heads off. Cretaceous 3:27

Je n'étais pas pour l'Espagne mais plutôt contre les Pays-Bas dont certaisn joueurs auraient plus leur place à l'arrière-boutique d'une boucherie que sur un terrain. On a quand même vu des fautes incroyables ! Et Van Bommel a d'ailleurs bien rempli son rôle de découpeur de chevilles, il est insupportable !

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Winter is coming...

Ah bon
L'éducation du foot commence à ce niveau, et je ne suis pas persuadé que ce soit monnaie courante même au niveau amateur ce genre de violence.
Pour moi les fautes commises en finale ne sont pas acceptable, et puis de toutes manières l'arbitre n'était pas au niveau.
Il à été dépassé par le prestige de cette finale, tout comme les Hollandais.
En tout cas, l'Espagne mérite son trophée, personne ne pourras le nier.

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ne jamais renoncer

Pour les séniors, l'éducation du foot elle est bien loin tu sais...

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Urf @@

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Espagne championne du monde, et ça fait plaisir: quelle équipe, pour une fois que madrilène et barcelonais s'entendent, cela fait merveille depuis quelques années maintenant, et le but à en plus été marqué par un joueur au talent énorme, et au physique de comptable, loin des Cristiano Ronaldo, Iniesta. J'adore ce joueur qui est avec Forlan, mon préféré de cette coupe du monde.

Il faut dire aussi que ça m'aurait fait mal de voir van Bommel heureux, ce type est la raclure du foot: vas-y le tacle les deux pieds décollés du sol par derrière sur Iniesta, et qu'on discute avec l'arbitre pour expliquer que c'est pas grave. Ce dernier qui perd (en même temps qui aurait fait mieux ?) le fil du match, De jong le pied sur le thorax de Alonso (à noter qu'il est moins grave de mettre les crampons sur le thorax d'un adversaire en finale de coupe du monde qu'un coup de boule). Bref une pléthorde de cartons et de gestes abominables, j'espère que les enfants ne vont pas retenir tout ça.

Et un match très tendu pauvre en occasion, limite naze où les espagnols ont dominé assez largement.

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Da funky emperor !

Oui et maintenant en route pour le Brésil

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ne jamais renoncer

Ma petite analyse de la coupe :

- Au départ, je la sentais bien. L'heure était à la fête, le premier match était ouvert, et j'imaginais un tournoi plein de surprises, avec les nations africaines qui n'allaient pas manquer l'occasion de prouver que leur continent mérite une part égale à l'Europe et l'AMSUD, au moins dans le coeur des fans de foot, avant qu'on ne rééquilibre les attributions dans les futures coupes du monde.
Puis il y a eu l'équipe de France ... Sélectionneur blasé, se demandant ce qu'il foutait là, joueur ingrat, à qui on laisse une chance de jouer un dernier tournoi mondial et qui remercie par des insultes, wesh-wesh à l'intelligence protozoaire qui entame une grève après de justes sanctions. Et on oublie les vols haut la main, les parties fines avec une pute de quinze ans, ... La FIFA, suite au mouvement de grève, aurait du exclure les bleus, mais bon.
Les huitièmes de finale arrivent. Là, c'est sûr, la tradition d'une coupe sur deux allant aux amériques allait se perpétrer. Ou peut-être pas. Des arbitres ralliés aux causes européennes allait se permettre de faire l'équilibre. Même si l'erreur la plus symbolique reste ce ballon qui avait franchit la ligne de but, les panneaux arrières, et la tribune de quelques mètres, sans que l'arbitre ne remarque quoi que ce soit, scellait le sort des anglais, inventeurs du foot selon eux. Le reste du tournoi était à l'avenant, seuls les allemands et les espagnols montraient des qualités de champion. Exit les divas, les égoïstes du ballon, les Cristiano Ronaldo qui estiment ses partenaires que comme faire-valoir, porteurs d'eau. La prime offerte par la fédération ne justifiait pas d'annuler ses vacances pour jouer un mois de plus dans l'hiver africain, de toutes façons...

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"Sa famille était tellement recomposée qu'aucun de ses deux parents n'était son géniteur."
"Il était tellement peu sûr de lui qu'il a fixé un gps sur son boomerang"

... d'erreurs en irrégularités, de bourdes en faute nécéssaires (éliminant définitivement le dernier candidat africain), la finale se profile, avec une erreur de casting évidente ; alors que les deux pires équipes, celles qui ont cassés de l'adversaire à tour de bras, trichés, n'exposant aux yeux du monde que leur plus beau joyau (Robben et Forlan), s'affrontaient, les meilleurs éléments, qu'on aurait aimé voir s'affronter dans une finale pleine de beau jeu, les allemands et les espagnols accouchaient prématurément d'une petite demi-finale. Le verdict tombe, les espagnols allaient pouvoir prouver à tous qu'ils sont de grands consommateurs d'oranjes.
Peut-on reprocher aux hollandais d'avoir joué la finale de cette façon ? Le jeu reflétait l'ensemble de leur participation. Annoncer "jouez les premiers, messieurs les espagnols" ressemblait à un suicide professionnel. Alors, les pays-bas ont fait ce qu'ils font de mieux. L'arbitre se devait de se montrer plus réactif, dirions-nous. En expulsant au bout de 20 minutes les trois joueurs qui le méritaient ? On peut imaginer la suite dans les journaux "l'arbitre pète les plombs" "Pourquoi gâcher la finale qui se voulait engagée ?". Il ne lui restait que peu d'options, il n'a pas pris la plus intelligente, la compensation, mais évitons de blâmer celui qui devait juger du reflet du foot actuel. Le foot ne sera plus jamais celui de Pelé, de Platini, de Van Basten, ni même de Zidane. A chaque génération, le foot montre un autre visage.

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"Sa famille était tellement recomposée qu'aucun de ses deux parents n'était son géniteur."
"Il était tellement peu sûr de lui qu'il a fixé un gps sur son boomerang"