Citer:
Cela dit, il y a des cas où je dis "bien fait"... genre le braconnier d'éléphant qui s'était fait bouffer par les lions, alors lui, je manque sans doute de compassion pour sa veuve et ses éventuels orphelins, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il ne l'a pas volé...

Disons que ça participe un peu du même genre d'ironie que celle citée par Ar So page précédente (
i. e. le type qui a envoyé un colis piégé qui lui est revenu et qui l'a ouvert...). Il est vrai que dans ces cas-là, on a du mal à s'en désoler vraiment.
Citer:
PS : et dans l'absolu, je crois en l'application, certes assez complexe si on prend en compte l'éventualité de plusieurs vie à travers l'espace-temps, du Karma... en gros, j'ai tendance à penser que si la vie matérielle est un théâtre, en revanche le sens de nos actions, de nos pensées etc... bonnes ou mauvaises, n'est jamais perdu.
Du coup, peut-être je me génère du mauvais karma en manquant de compassion vis à vis du braconnier, ceci dit, c'est sans doute du karma moins mauvais que celui généré par le fait de tuer des éléphants...
Mmmmbrefffff....

Ahah, c'est vertigineux, comme question! Tel que je vois les choses, et pour reprendre ton exemple ci-dessus, il faudrait peut-être voir aussi qui était vraiment ce type et s'il se résumait vraiment à ça. Et s'il se résumait vraiment à ça, alors comprendre comment on en arrive là peut être intéressant en soi.
Quant à l'histoire du karma, je ne sais pas si tu t'en génères du mauvais (et si c'est le cas, alors, de toute façon, on doit être un nombre certain à avoir un karma un peu merdique

). Disons que, pour ma part et sur ce point, je vois plutôt les choses en termes de balance bénéfices/inconvénients. Tout sentiment qui ne génèrerait pas un minimum de bien être ou de choses positives au final me semble un peu vain. Du coup, j'essaie de m'en éloigner parce que ça peut créer des spirales vicieuses. Ce qui ne veut pas dire que les sentiments dit "négatifs" (la tristesse, la colère, l'indignation, etc.) soient à proscrire. Bien au contraire. Du moment qu'ils peuvent aboutir à des transformations ou des changements (et donc, à du positif
in fine).