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“Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux hypothèses sont tout aussi effrayantes.”

Merci, StarVo. Tout simplement, je n'arrive plus à suivre !!!!

Oui enfin, la dose de rappel pour le moment, c'est la 3ème dose pas la 4ème.
Il n'est pas question de 4ème dose en France pour le moment.
C'est déjà bien assez compliqué comme ça...

Moi, a priori, ayant reçu ma seconde dose le 10 août, je suppose que je suis encore bonne jusqu'au 15 février. Si j'ai bien tout compris.
Normalement, je devrai pas tarder à avoir la 3ème, j'attends que la pharmacie me rappelle pour mon rendez-vous.



Mais c'est quand-même pas trop demandé d'avoir une information fiable, et un minimum durable dans le temps ?

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Ah ben si, Chimère. C'est trop demander. Beaucoup bien trop demander.

Merci à tou-te-s pour vos retours d'expérience. StarVo, Pochon, je suis contente de savoir que votre troisième dose s'est bien passée et que vous n'avez pas été trop embêtés.

Je viens quant à moi de me faire vacciner avec Pfizer pour la 3e fois. Ca fait tout juste une heure donc je ne me risquerai pas à dire quoi que ce soit pour l'instant, si ce n'est que jusqu'ici tout va bien. L'infirmier m'a dit que la 3e dose n'était pas forcément plus accablante que les deux premières et qu'il voit beaucoup de patients pour qui ça se passe plutôt tranquillement donc je croise les doigts pour en faire partie. Lui n'a en tout cas eu aucun effet secondaire, que ce soit pour la première, la deuxième ou la troisième dose et il a pu travailler tout à fait normalement.

Veggy: je souhaite évidemment un prompt rétablissement à tous les covidés de ton entourage. Pour ton copain de Dijon, il est suivi pour son covid long? C'est indiscret de te demander les séquelles dont il souffre (si c'est indiscret, ne tiens pas compte de ma question, bien sûr). Ici, j'ai un copain qui m'a contactée hier pour me dire qu'il est positif. Je suppose que sa compagne, qui est une copine aussi, va être testée positive elle aussi sous peu, si ce n'est pas déjà le cas. Bon, on ne s'est pas croisés depuis décembre donc aucun risque qu'ils m'aient contaminée mais j'espère vraiment qu'ils ne seront pas trop embêtés par cette saleté de virus.

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup

Pour les séquelles, ce n'est pas (trop ) indiscret, mais.... il y en a tellement que je renonce d'avance. Et ça change tout le temps. Et comme on connaît encore moins le covid long que l'autre, on ne sait pas si les symptômes y sont liés ou non !
Il faisait partie d'un protocole de suivi, mais le toubib responsable est un sale c*n et mon copain (qui le connaissait déjà d'avant) s'est une fois de plus méchamment fritté avec lui et a quitté le protocole. (NB je soupçonne que les torts sont partagés... mais ne le répétez pas...)
Les toubibs en général ne sont absolument à la hauteur en ce qui concerne le covid (long et/ou court). A tous les points de vue. Mon copain, que nous allons appeler X pour simplifier, a une formation et une expérience professionnelle pointue en matière paramédicale, et ça fait des décennies qu'il se tient au courant, lis, cherche, etc. Il a donc pas mal de bouteille. Les docs ont horreur de ça.
Alors quand ils se retrouvent avec quelqu'un qui sait décrire et analyser des symptômes, ils devraient tous lui sauter dessus, l'écouter, le faire participer aux recherches et analyses, histoire d'atteindre un joli petit Nobel de Médecine pour avoir été les premiers à décortiquer cette nouvelle maladie.... Hé bé non. Ils l'ont bien envoyé ch*er et maintenant X se débrouille tout seul.
Faut pas me lancer sur le sujet, je deviens enragée... (le NB ci-dessus s'applique toujours)

Et ça, c'est triste

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« C'est une paralysie du sommeil. Ou bien un orbe. » (vieille sagesse zététique).

Drago, j'abonde dans le sens de ton témoignage ci-dessus. Beaucoup de toubibs détestent que les patients aient des connaissances dont ils voudraient conserver jalousement l'exclusivité pour garder leur sacro-sainte toute puissance. C'est devenu particulièrement criant avec la démocratisation du Web. Parce que mine de rien, les lectures et échanges sur les forums et autres réseaux sociaux sont très précieux pour le partage d'expériences entre patients et peuvent apprendre plein de choses.

Essayez, si vous ne l'avez jamais fait, de dire à un médecin: "Après quelques recherches sur le Web, je pense que je pourrais bien avoir [insérer ici une pathologie que vous pensez avoir auto-diagnostiqué grâce à vos lectures] et vous verrez comme vous risquez d'être bien reçu-e-s...

Je pense que ça contribue beaucoup au désamour (ou tout au moins à la méfiance, voire à la défiance) qui existe entre le corps médical et pas mal de gens et sur lequel Chimère mettait des mots très justes encore tout récemment. On en revient toujours au même: toute expérience personnelle qui est spontanément mise en doute par quelqu'un d'autre et pour laquelle on se retrouve face à quelqu'un qui pense savoir mieux que nous ce qui nous arrive est une forme de violence. Bien entendu, il ne s'agit pas de dire que nous pouvons, nous patients, nous substituer aux médecins et que nous avons autant de compétences qu'eux, ni que les autres ne peuvent en aucune manière nous aider à comprendre ce que nous ressentons, mais juste de dire qu'être à l'écoute de ce qu'exprime le patient ne peut qu'aider tandis qu'il n'y a - à mon sens - absolument rien à gagner à mettre la parole d'autrui en doute.

Essayer de comprendre ce qui est dit plutôt que de le décrédibiliser d'emblée, c'est la base non-négociable pour des échanges sains. Heureusement, certains toubibs le comprennent très bien. J'en connais (dieu merci!).

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup

Complétement d'accord...
Et je ne parle pas des personnes qui se traînent des maladies de Lyme, des fibromyalgies, syndrome de fatigue chronique et autres maux encore mal identifiés, et à qui ont répond plus ou moins gentiment "c'est le stress" ou pire "c'est dans votre tête".
Une fois, j'avais entendu à la radio le témoignage d'une femme qui s'était retrouvée en HP (pour soi-disant dépression) alors qu'elle souffrait de la maladie de Lyme, finalement diagnostiquée en Allemagne. Je ne me rappelle plus bien des détails, mais j'avais trouvé ça franchement inquiétant. Pour ne pas dire effrayant.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Et quand, en plus, il s'agit d'une nouvelle maladie comme le covid, les toubibs pourraient peut-être être un peu plus modestes et accepter d'écouter les patients qui, après tout, en savent à peu près autant qu'eux sur le sujet ! Voire plus, vu que c'est eux qui en souffrent...