Les transports en commun : d'importantes sources de stress

Dans une enquête menée par le cabinet Technologia, il est démontré que plus de 1,5 million de voyageurs souffrent de stress suite aux nuisances rencontrées sur le réseau de transports en commun parisien.

Les lignes saturées, les nombreux retards, les grèves, la foule qui s'accumule et qui s'entasse, les odeurs suffocantes, les lumières artificielles aveuglantes : toute une ambiance à laquelle personne ne peut ni ne veut s'habituer, et que le sociologue Gérard Rimbaud qualifie de "parcours du combattant". Le train, le métro, le bus... Certaines personnes sont obligées d'emprunter ces différentes catégories de transports en commun plusieurs heures chaque jour afin d'accéder à leur lieu de travail. C'est ainsi que la fatigue et le stress apparaissent dans la vie de nombreux voyageurs. Pour Le Parisien, qui a rendu publique l'étude, il est important que les entreprises réagissent et interviennent afin de redonner espoir à leurs salariés. La plupart subit en effet aussi bien la pression de leur employeur que celle de leur famille. Car, quelle qu'en soit la raison, il ne faut pas arriver en retard. "C'est une fatalité à laquelle ils sont confrontés", explique le cabinet Technologia. A quelques semaines des élections régionales, l'heure est aux discussions entre patronat et syndicats, politiques et électorats, afin de savoir comment remédier à ce problème de société. Xavier Darcos, ministre du Travail, incite notamment les entreprises à se pencher sur la question.

Lors de mon voyage à Paris (premier voyage hors du pays de ma vie!) en 2006, je dois dire qu'on ma fait découvrir les joies (du stress) du métro parisien. Et j'ai été bien servi! Premier jour, une pauvre femme s'est fait volé son sac à main et le voleur m'a un peu bousculé en montant les escaliers. C'était à la station de la gare de l'Est. Sans parler des mendiants dans les wagons. Et à l'heure de pointe, c'est la folie furieuse, tout le monde se dépêche, marche vite ou court... Faut dire que ça m'avait en effet stressé (surtout pour un provincial comme moi! )

Finalement c'est assez à l'image de ce qu'on peut trouver dans la plupart des transports en commun que ce soit en région parisienne ou ailleurs. Sans compter les traditionnelles heures de pointe et les grèves des transports... Ce qui m'énèrve particulièrement aussi, ce sont les utilisateurs de vélo qui encombrent les rames (nos wagons de tram ne sont déjà pas très larges...) Théoriquement les cyclistes ne sont autorisés à faire entrer leur bicyclette qu'à certaines heures de la journée, et uniquement à l'arrière du tram.