Le vrai problème vient plus du problème de la preuve de la "contrainte" ou de l'administration du produit, que de la définition juridique, à mon sens...
Si tu prends la définition juridiquement du vol, elle est toute simple c'est la "soustraction frauduleuse de la chose d'autrui"... dans "frauduleuse", tu fais sans souci rentrer un vol par "soumission chimique".
Ce qui caractérise le viol quant à lui c'est le non-consentement ( "par violence, menace, contrainte ou surprise" )... là encore, une victime droguée est par définition non-consentente. Si l'administration du produit et l'acte sont prouvés, alors il y a viol... Le souci, c'est si la victime laisse passer du temps, ne s'en rappelle pas tout de suite et que les traces physiques finissent par disparaître. Mais cela concerne la totalité des viols, finalement.
Mais peut-être que le législateur ajoutera la "soumission chimique" en tant que circonstance aggravante... si les chiffres augmentent et que le battage médiatique s'accroît, c'est fort possible...
