Là, c'est moi qui te trouve vache avec
Gotham...
J'ai pas tout tout vu (loin de là, c'est ce qui est pénible avec les séries mal ou peu diffusées en France, il faut de la discipline dans le visionnage, chose dont je suis totalement incapable, sauf si j'ai la série en dvd physique - et encore, il m'arrive souvent de recommencer une série du début parce que j'ai mis trop de temps, et que j'ai perdu le fil - ou si on me la met sous le nez), mais ce que j'avais vu, j'avais trouvé ça pas mal... déjà, j'aime bien la photo et l'aspect graphique, et l'ambiance est sympa. C'est pas la série du siècle, mais ça se laisse gentiment regarder.
Après, je suis pas fan des comics, donc je suppose que ça joue.
Bon, on parle de films à la base...
Les derniers comme ça me vient...
Mary ShelleyBiographie de l'auteure de
Frakenstein, donc... J'ai trouvé que c'était intéressant parce que l'on comprend comment ses déboires familiaux et amoureux, surtout, avec le poète Percy Bysshe Shelley, on façonné cette jeune femme de bonne famille, fille d'un libraire et d'une déjà féministe morte à sa naissance, par le sentiment d'abandon, de rejet et de ne pas appartenir au monde qui est le sien.
C'est joliment fait, l'interprétation d'Elle Fanning est plus que touchante, et on y croire quelques grands noms de la littérature gothique anglaise, comme Polidori et Byron (dont j'ignorais la rivalité sur la paternité du Vampire...).
Bref c'est bien. Et ça l'est d'autant plus si on s'intéresse un peu à cette littérature et cette vie culturelle victorienne.
BlackkklansmanL'histoire vraie d'un policier noir qui infiltre le Klu Klux Klan...
Comme souvent, Spike Lee navigue entre thriller et comédie, et rend hommage au cinéma des années 70 et à la Blacksploitation... L'ensemble est bien rythmé et prenant, et les acteurs sont au diapason (Adam Driver a décidément une classe folle. Il est pas beau... mais qu'est-ce qu'il crève l'écran).
Si tout le film est finalement un sorte de charge moqueuse contre les pieds nickelés du Klan (il faut avouer qu'ils sont vraiment
vraiment pas futés... et la dernière scène est un fou rire entre collègues, devenus à la fois frères d'arme et amis), tout en interrogeant plus profondément sur le sens des origines, le fait d'appartenir à un groupe d'humains donnés... les 5 dernières minutes qui rappellent la réalité des tensions raciales actuelles sont beaucoup plus lourdes.
Un peu comme pour dire "vous voyez, au final on s'est bien marrés... mais ça existe encore aujourd'hui et des gens encore meurent pour de vrai"... Le message, du coup, n'en est que plus frappant.