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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 21 Août 2018, 18:35 
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The Intruder (1962), de Roger Corman : film ressorti (ou simplement sorti ?) en France cette semaine, dans lequel on voit William Shatner dans le rôle d'un manipulateur de masse soufflant sur les braises du racisme dans une petite ville du Sud des USA, où l'intégration d'adolescents noirs dans le lycée local suscite la désapprobation des blancs.

Si certains trouvent que Shatner a un peu tendance au surjeu dans la série Star Trek, on peut retrouver cette impression, sauf que, ici, c'est totalement justifié : son personnage de démagogue raciste en rajoute face à son public, il harangue la foule à coups de mensonges éhontés, il séduit femmes mariées et lycéennes... Bref, derrière le sourire charmeur de ce nouveau venu en ville tout de blanc vêtu, certains voient poindre le manipulateur avide de pouvoir.

Et puis, outre le sujet du film et la performance de Shatner, il y a aussi cette image dans un noir & blanc assez tranché, reflétant bien le soleil écrasant du Sud. La sueur sur les visages semble ressortir dans cette lumière.
Bref, même si Roger Corman n'est pas un "grand" réalisateur dans l'histoire du cinéma (allez un peu voir sur Nanarland son bilan global), il faut quand bien lui reconnaître des réussites dans sa carrière, dont ce "Intruder".


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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 26 Août 2018, 10:22 
Carbure au Cacao, à toute berzingue !
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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 26 Août 2018, 22:44 
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Vu récemment :

The Watch : j'ai découvert ce film qui a déjà quelques années. Ben Stiller, qui joue son propre rôle, monte une brigade de défense du voisinnage suite au meurtre de son ami. La brigade ("the watch") est constituée de quatre loosers que tout oppose, mais que l'amitié va réunir, que les disputes vont séparer, et que l'adversité va de nouveau regrouper. Le meurtrier se révèlera être un extra-terrestre ; un des membres du groupe est un extra-terrestre en infiltration (surprise), l'homme étrange qui semble cacher un lourd secret dans sa cave organisait en fait des partouzes (humour) et Ben Stiller parviendra à regagner l'amour et l'estime de sa femme qu'il avait perdus (émotion).
C'est... un peu drôle et ça se regarde doucement. En un mot, c'est une parodie convenue. Vous ne perdrez rien à le voir, mais vous n'y gagnerez rien non plus.

L'origine des civilisations : ce documentaire diffusé sur Arte réussit avec brio l'exploit d'être encore moins sérieux qu'une émission d'Ancient aliens. Même le légendaire Georgi Tsoukalos était plus prudent dans ses déclarations que les intervenants de cette émission. Ceux-ci affirment en effet leur théories avec un applomb assez incroyable. "Les premiers monuments de chaque civilisation étaient des monuments religieux". Ah bon ? "Göbekli Tepe était une dictature". Oh ?
S'y ajoutent des expériences "scientifiques" visant par exemple à prouver que la religion fait marcher le cerveau, lesquelles sont menées sans aucune variable de contrôle (pour quoi faire ?) ainsi que des comparaisons plus ou moins douteuses et américano-centrées ("la chute de la dictature à Göbekli Tepe montre bien que le système libéral occidental est le meilleur possible pour une société"). Après vérification, il s'est d'ailleurs avéré que les intervenants avaient des niveaux d'étude à la hauteur de leurs thèses.
Bref, à éviter.

WestWorld saison 2 : après avoir beaucoup aimé la saison 1 de WestWorld, sa maestra et son intelligence, j'ai cherché à voir la suite.
Pour ceux qui ne savent pas de quoi que ça cause, Westworld est un parc d'attraction qui propose une reconstitution fidèle du far west, dans lequel des invités humains évoluent comme dans un jeu vidéo, tandis que des robots très bien faits tiennent le rôle de PNJ et proposent des quêtes et des partenaires de jeu. Comme toujours dès qu'il s'agit de robots, ceux-ci se révoltent, et c'est l'objet de la saison 2.
Les robots se révoltent donc, et... et ensuite, on ne comprend plus très bien. L'intrigue est confuse jusqu'à l'exubérence.
Et ça ne prend pas. On voit les scènes se dérouler, sans comprendre et sans empathie. Les personnages vivent et meurent sans que cela ne nous émeuve le moins du monde. Il faudra attendre l'épisode 8 pour que cela devienne un peu plus humain, mais ça ne durera pas. Sans compter que le postulat de faire des robots les gentils et des humains les méchants, osé, ne convainc pas : les méchants le sont, mais les gentils ne le sont pas. Du coup, on n'est pour personne. Ou plutôt, contre tous, et l'on ne souhaite qu'une chose : que cette révolte des robots soit réprimée dans le sang et le feu nucléaire par un stratège compétent (ce qui n'arrivera jamais, les personnages de la série étant tous sans exception les plus mauvais stratèges du monde — "oui, chargeons ce fort d'artillerie à pied !" ; "courir sans défense dans la fusillade ? ça marche !" ; ...)
Les personnages principaux sont d'ailleurs ceux qui parviennent à se rendre les plus odieux : complètement cheatés, ils semblent évoluer dans cet univers comme avec des codes de triche, et font ce qu'il peut y avoir de pire dans un film ou une série : ne respectent pas le principe de base. Film féminisme oblige, tous les personnages féminins sont "forts", entendre qu'ils humilient les hommes dès qu'ils en ont l'occasion. C'est gratuit, ça ne sert à rien, ça fait toujours plaisir.
En bref : regardez la saison , elle est géniale ! Et crachez sur la saison 2, elle est nulle...

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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 28 Août 2018, 18:33 
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Je te trouve dur avec WestWorld saison 2, Pochel !

Elle reste effectivement largement en dessous du niveau de la première saison, qui était exceptionnellement bien écrite et rythmée. Mais cette saison 2 a quand même plein d'atouts en sa faveur :
Spoiler :
Certaines idées tombent sous le coup du bon sens tant on s'attendrait à les voir mises en place par une véritable compagnie capitalistique : la tentative de réaliser des hôtes basés sur des copies d'êtres humains réels, ou le parc WestWorld qui se révèle être un simple couverture permettant de récupérer des données sur les convives (toute allusion aux GAFAM serait purement fortuite :roll: ). J'ai apprécié les quelques coups d'oeil à ShogunWorld et RajWorld ; certains personnages s'étoffent de façon appréciable, comme William/l'homme en noir et Akecheta. Et pour finir, la scène de fin où l'on découvre un hôte-William devant passer un test de fidélité dans un lointain futur est intrigante et augure du bon pour la 3ème saison.


Le problème de cette 2ème saison vient comme tu le mentionnes de son scénario inutilement tordu et confus jusqu'à l'inextricable (alors que la 1ère saison avait une histoire également pleine de circonvolutions, mais très cohérente une fois qu'on avait compris le truc). L'autre gros soucis, c'est le rythme : il y a à mon sens beaucoup trop de scènes d'actions, et les scènes plus calmes et réflexives manquent de poids et de cœur (à part l'épisode mettant en scène Akecheta, que je trouve très beau).

Un autre souci se situe effectivement au niveau des personnages principaux qui peinent à soutenir l'histoire :
Spoiler :
si Maeve fait son job (malgré le fait qu'elle soit cheatée de tous les côtés), Bernard est un peu moins touchant que dans la 1ère saison, et Dolorès devient fondamentalement antipathique alors qu'elle était plus nuancée dans la saison précédente.


Est-ce que cette saison 2 de WestWorld est imparfaite ? Définitivement. Est-elle toute pourrie ? Là, par contre, je ne le pense pas. Surtout si tu prends d'autres séries américaines (Gotham :shifty: ) comme mètre étalon du niveau zéro...

Pochel a écrit:
Film féminisme oblige, tous les personnages féminins sont "forts", entendre qu'ils humilient les hommes dès qu'ils en ont l'occasion. C'est gratuit, ça ne sert à rien, ça fait toujours plaisir.

Je connais au contraire beaucoup de féministes qui ont réagi durement aux scènes de viols et de sexe gratuites de la première saison de WestWorld — mais si ces dernières sont (malheureusement) cohérentes dans l'univers de la série : les hôtes féminins servent principalement à assouvir les pulsions des convives, ou bien comme jouets sexuels, ou bien comme "princesses en détresse" à aller sauver au détour d'une quête.

Je trouve plutôt intéressant que les hôtes féminins, une fois libérées de leurs schémas narratifs et ayant accédé à la conscience, inversent la tendance et jouent un plus grand rôle dans l'histoire.

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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 28 Août 2018, 22:18 
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Là, c'est moi qui te trouve vache avec Gotham...
J'ai pas tout tout vu (loin de là, c'est ce qui est pénible avec les séries mal ou peu diffusées en France, il faut de la discipline dans le visionnage, chose dont je suis totalement incapable, sauf si j'ai la série en dvd physique - et encore, il m'arrive souvent de recommencer une série du début parce que j'ai mis trop de temps, et que j'ai perdu le fil - ou si on me la met sous le nez), mais ce que j'avais vu, j'avais trouvé ça pas mal... déjà, j'aime bien la photo et l'aspect graphique, et l'ambiance est sympa. C'est pas la série du siècle, mais ça se laisse gentiment regarder.
Après, je suis pas fan des comics, donc je suppose que ça joue.


Bon, on parle de films à la base... :mrgreen:
Les derniers comme ça me vient...

Mary Shelley
Biographie de l'auteure de Frakenstein, donc... J'ai trouvé que c'était intéressant parce que l'on comprend comment ses déboires familiaux et amoureux, surtout, avec le poète Percy Bysshe Shelley, on façonné cette jeune femme de bonne famille, fille d'un libraire et d'une déjà féministe morte à sa naissance, par le sentiment d'abandon, de rejet et de ne pas appartenir au monde qui est le sien.
C'est joliment fait, l'interprétation d'Elle Fanning est plus que touchante, et on y croire quelques grands noms de la littérature gothique anglaise, comme Polidori et Byron (dont j'ignorais la rivalité sur la paternité du Vampire...).
Bref c'est bien. Et ça l'est d'autant plus si on s'intéresse un peu à cette littérature et cette vie culturelle victorienne.


Blackkklansman
L'histoire vraie d'un policier noir qui infiltre le Klu Klux Klan...
Comme souvent, Spike Lee navigue entre thriller et comédie, et rend hommage au cinéma des années 70 et à la Blacksploitation... L'ensemble est bien rythmé et prenant, et les acteurs sont au diapason (Adam Driver a décidément une classe folle. Il est pas beau... mais qu'est-ce qu'il crève l'écran).
Si tout le film est finalement un sorte de charge moqueuse contre les pieds nickelés du Klan (il faut avouer qu'ils sont vraiment vraiment pas futés... et la dernière scène est un fou rire entre collègues, devenus à la fois frères d'arme et amis), tout en interrogeant plus profondément sur le sens des origines, le fait d'appartenir à un groupe d'humains donnés... les 5 dernières minutes qui rappellent la réalité des tensions raciales actuelles sont beaucoup plus lourdes.

Un peu comme pour dire "vous voyez, au final on s'est bien marrés... mais ça existe encore aujourd'hui et des gens encore meurent pour de vrai"... Le message, du coup, n'en est que plus frappant.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée


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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 30 Août 2018, 21:26 
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Chimère a écrit:
Là, c'est moi qui te trouve vache avec Gotham...

Je trouve la série vraiment très mauvaise, une sorte de Smallville qui n'en aurait gardé que les mauvais côtés : les scénarios cousus de fil blanc* et le fan-service.

* Spoilers pour développer mon propos :

Spoiler :
Le scénario n'anticipe rien au delà de 1 ou 2 épisodes, et est donc obligé de sortir des deus ex machina à la pelle pour garder un intérêt. Résultat : le développement des personnages est catastrophique.
Il suffit de voir le traitement du Joker : il meurt une fois, puis revient à la vie, puis est à nouveau tué... et là, coup de théâtre : le Joker avait en fait un frère jumeau — dont on n'avait jamais fait mention jusqu'à présent alors que la jeunesse du personnage a été largement explorée — qui devient à son tour le « vrai » Joker !
Je peux également parler de Poison Ivy, une gamine de 12 ans qui « vieillit » commodément de 10 ans en un épisode pour en faire la croqueuse d'homme qu'on connaît.
Ou sinon, je peux parler de Barbara, la femme de James Gordon, elle aussi ramenée à la vie plusieurs fois, dotée de super pouvoirs et devenue une super-vilaine... Alors qu'elle et Gordon sont supposés avoir une fille (la future batgirl !).
Ça n'a aucun sens, ni pour le fan de Batman (que je suis), ni pour les personnes qui suivraient cette série sans rien connaître à l'univers du comic.

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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 30 Août 2018, 22:36 
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Effectivement, ce sont des spoilers pour moi tout ça... :mrgreen:

Bon après, comme je le disais, j'ai apprécié de regarder les quelques épisodes que j'ai vu parce que la photo et les décors étaient quand-même très léchés, et l'ambiance sympa... Après, je pars du principe qu'une séries comics, c'est par définition un univers un peu "déjanté" qui n'a pas l'obligation d'être cohérent non plus...

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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 04 Septembre 2018, 12:03 
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A Silent Voice : adapté du manga du même nom, ça n'est pas exactement une friandise, puisque l'on y parle de harcèlement scolaire : le protagoniste, Shoya, est un jeune garçon qui va faire subir des brimades à Shoko, une camarade sourde, s'amusant, par exemple, à lui balancer ses appareils auditifs par la fenêtre ou dans la rivière...
Jusqu'au jour où, suite à la plainte de la mère de Shoko, Shoya va se retrouver à son tour victime de brimades, ses copains se retournant contre lui. Quelques années plus tard, il va rechercher Shoko pour lui présenter ses excuses, ce qui ne sera pas forcément facile pour tout le monde.

Pour ce qui est de la technique, rien à redire ou presque : très bien animé en gros plans et en plans rapprochés, bizarrement un peu brouillon dans les plans larges. J'ai eu du mal à déterminer si les arrière-plans étaient des images de synthèse ou des prises de vue réelles - ce qui pourrait expliquer pourquoi, dans les plans larges, les personnages ressemblent à des marionettes de papier, alors que la majorité des dessins est superbe et agréable à l'oeil.

Pour le scénario, il y a autant de qualités que de défauts :
- pour une fois, des créateurs japonais abordent le thème de la discrimination et du harcèlement scolaire de façon réaliste, sans en faire trop (la violence physique est minime, ce sont les paroles et la mise à l'écart qui blessent), ni sans cacher les ravages psychologiques (au début du film, Shoya veut retrouver Shoko avant de se suicider, pour partir la conscience claire).
- les relations entre adolescents, du coup, sont montrées comme plus complexes que dans beaucoup d'oeuvres : ici, pas d'amourettes gentilettes, ou de super potes avec qui l'on fait les 400 coups. Les retrouvailles de Shoya et de Shoko amènenent le premier à rencontrer ses ancien/nes camarades de primaire, chacun essayant alors de justifier son attitude d'alors vis-à-vis de la fillette sourde (certains ayant été odieux et ayant participé à l'ostracisation de la gamine).

Ensuite, ça n'est pas un film parfait : l'histoire tourne beaucoup autour de la rédemption de Shoya, le harceleur harcelé finissant par se racheter au terme d'un parcours peu facile, mais son ancienne victime devient finalement un personnage secondaire, ce qui pose problème au vu du thème abordé.
Un spoil : Shoko va essayer de suicider, mais ses motivations, bien qu'expliquées, sont floues et vaseuses, parce qu'elle a un énorme complexe de culpabilité... En fait, le manga, d'après ce que j'ai compris, serait plus complet à ce sujet.
Et puis, évidemment, on peut trouver dommage que, avec les possibilités du cinéma (média audiovisuel), les possibilités de mise en scène du silence, les recherches sonores possibles autour d'un personnage sourd n'aient pas été envisagées...

Cela étant, c'est quand même un bon film dans l'ensemble, avec des vertus pédagogiques et esthétiques et qui mérite que l'on reste au cinéma pendant 2 heures.


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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 12 Septembre 2018, 15:33 
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J'ai vu le film sur Gaston Lagaffe, au sujet duquel nous nous étions déjà inquiétés ici. J'avais un très mauvais à priori, mais en fait, il se regardait bien, et était plutôt plaisant. Pas le film de l'année, loin s'en faut ; mais loin d'être le navet auquel je m'attendais. Certains personnages (comme la secrétaire de monsieur de Mesmaeker, ou Jules-de-chez-Smith-en-face) étaient très bien rendus.

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 Sujet du message: Re: Votre dernière séance...
MessagePublié: 14 Septembre 2018, 16:18 
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Cid Picador > je note pour A Silent Voice. Il était dans mes tablettes, de toute façon...

Pochel a écrit:
J'ai vu le film sur Gaston Lagaffe. [...] Pas le film de l'année, loin s'en faut ; mais loin d'être le navet auquel je m'attendais.

Et l'humour n'était pas trop lourd ? Un travers si français dans les adaptations de BD...

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