J'ouvre ce petit topic pour les fumeurs ! Et surtout parce que je voudrais un peu comprendre ce qui m'arrive.
Je fumais depuis des années, jamais comme un pompier à part au tout, tout, début. Depuis presque 2 ans, je fumais 1 à 2 clopes maxi par jour au boulot, je ne fumais pas chez moi (je ne veux pas que mon appart sente la clope et encore maintenant quand je reçois, c'est dehors). Vers février/mars, il a fait assez froid donc sortir pour fumer ça me motivait pas trop et j'ai été malade plusieurs fois (fumer quand on a une rhino... je ne vous fais pas de dessin). BREF, je me suis aperçue un jour que je n'avais pas touché à mon paquet depuis plusieurs semaines et que ça ne me manquait pas. Quand une collègue me propose une pause clope, je décline : pas envie. J'ai essayé le week-end dernier et deux taffes m'ont suffi : c'était désagréable.

Donc voilà, j'ai arrêté. Ce qui me chiffonne c'est que c'est complètement involontaire. J'aimais bien fumer : j'aimais ma clope avec ma bière, fumer comme un pompier avec les copines en soirée, se servir de la cigarette comme prétexte pour s'eclipser et discuter avec quelqu'un... ça me manque un peu dans ce sens-là : c'était fortement associé à certaines situations et maintenant quand je bois un verre en terrasse, c'est comme s'il manquait quelques chose.
Alors je ne vais pas m'y remettre, ce serait débile mais je n'ai jamais entendu parler de gens qui ont arrêté ainsi. Un avis ? un témoignage similaire ?

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Winter is coming...

Je connais des personnes qui spontanémenent et d'un seul coup, ont arrêté la cigarette, sans rechute.

Parfois inconsciemment, le corps rejette la cigarette et le dégoût devient fort.

Il vaut mieux l'écouter, fumer est loin d'être indispensable, c'est là que lorsqu'une personne qui a fumé s'approche de vous, vous savez que c'est un fumeur, car ses vêtements empestent la fumée de cigarette.

Il est à noter que fumer deux cigarettes par jour ou cinquante, ne diminue pas le risque des maladies propres au tabagisme.

Un ami m'a raconté que son frère était un fumeur invétéré qui consommait je ne sais combien de paquets de cigarettes par jour. Il a suffit qu'on le rende attentif à la dépense que cela occasionnait sur une année, et curieusement cela a eu un effet décisif : son frère s'est arrêté de fumer du jour au lendemain. Parfois il suffit de pas grand-chose pour produire de grands effets.

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On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux
(Antoine de Saint-Exupéry)

Oui, parfois un déclic s'opère dans la tête et le corps, l'on devient non-fumeur, alors qu'auparavant on fumait comme une caserne de pompiers.

Quoi qu'il en soit, j'ai été fumeur, ce que je regrette amèrement, j'ai arrêté instantanément suite à des problèmes de santé, cela fait des années et sans la moindre envie de reprendre.

Actuellement, je dois dire que cette odeur me dégoûte, cela fait des années que j'essaye de faire arrêter la cigarette par ma femme, suite à son obstination, que je ne comprends pas, mais j'ai interdit à toute personne pénétrant dans ma maison de fumer.

À notre époque actuelle, faire des économies n'est pas un luxe, ma femme à bien comprit et admet les faits, de plus qu'en Belgique, la cigarette est quasiment bannie de tous les lieux publics.

Donc, sans compter le prix de la cigarette, des sérieuses économies.

Non pas que j'ai peur de rechuter, mais cela me dégoûte profondément.

Ma femme doit aller fumer dans la buanderie à l'autre extrémité de la maison, elle peut aussi ouvrir une porte donnant dans le jardin, à noter que même en hiver, cette pièce est plus ou moins chauffée par la chaudière et sa cheminée d'évacuation, donc ce n'est pas inhumain.

À noter qu'auparavant quand moi-même et ma femme fumions dans la salle de séjour et toute la maison, la décoration devait être refaite tous les ans.

Actuellement, il y a cinq ans que la décoration reste rigoureusement intacte, car on ne fume plus dans la maison et tout reste propres, comme neuf.

Dans ton cas , 1 à 2 clopes par jours je ne pense pas que tu sois accoutumée. D'ou la facilité à t'arrêter, enfin je pense hein je suis pas diplômé en tabascologie.

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ne jamais renoncer

C'est vrai que je n'étais pas grosse fumeuse mais c'était mon petit plaisir.
En tout cas ça me fait faire des économies !

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Winter is coming...

Tu étais ce que l'on appelle un "fumeur social", la clope était associée pour toi à des moments privilégiés, un moyen de passer du temps avec d'autres gens fumeurs (terrasse du café, soirée entre copine, pause clope au boulot). Seule, tu ne ressentais pas ce besoin de fumer, et il c'est évanoui progressivement.

Je le sais car ça m'a fait pareil, ça fait quasiment 5 ans que j'ai arrêté.

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Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas ! Les Antipodistes, je crois...

Lewis Carroll in "Alice in Wonderland"

C'est vrai ! Maintenant que j'y pense ça fait loooooongtemps que je n'ai pas allumé une clope seule dans mon coin.

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Winter is coming...

Tu ne serais pas enceinte, par hasard ? La grossesse est réputée pour modifier de nombreuses habitudes et comportements liés à l'hygiène de vie...

Plus sérieusement, je plussoie l'explication apportée par Alecto ci-dessus. Tout en gardant à l'esprit que tout le monde n'est pas égal face à la nicotine : certaines personnes en sont très peu dépendantes (quand bien même ce sont de gros fumeurs qui vident plusieurs paquets par jours), tandis que d'autres ne peuvent pas se passer de leur petite cigarette quotidienne.

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Close the world, open the next

Je pense que le changement de comportement des femmes enceintes sur la clope et l'alcool est lié à un réflexe hygiéniste (peur de faire du mal au bébé), voir social (regard des autres) plutôt que physiologique (être enceinte ne dégoûte pas de la clope).
Cependant certaines résistent. Je connais deux filles (cadres sup') qui n'ont pas arrêté la clope en étant enceintes et l'une des deux continuait même à y aller sur la bibine.

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J'ai vu de grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l'ombre de la porte de Tannhauser