Homosexualité, jeux érotiques : une exposition espagnole présentera la vie intime de nos aïeux du paléolithique, taboue jusqu'ici.

http://www.rue89.com/ibere-espace/2010/ ... ues-161300

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NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
Siret : 123456789
Capital 3 millions de brouzoufs
Certifié sans chat.

C'est ce que l'on nomme " l'archéologie cachée ", bien connue des professionnels, mais dont les ouvrages ne sont pas grand public.

Je me souviens d'une scène assez bestiale dans la guerre du feu.

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Da funky emperor !

Oui, je vois cette scène, mais je pense qu'à l'époque, le but était la reproduction à tout prix.

Enfin, cela n'a pas tellement changé, excepté la procédure.

Il faut reconnaître que l'acte sexuel entre un mâle et une femelle était destiné à la reproduction de l'espèce.

Évidemment, le jeu a été affiné, mais le but initial est identique.

La contraception nous à permis de jouer beaucoup plus.

Et pourtant, beaucoup de représentations rupestres font allusions à ce genre de pratiques, ce qui laisse croire à une sacralisation de la chose (si tant est que l'art rupestre soit bien la manifestation d'un culte quelconque).
Ce genre de chose que l'on retrouve dans pas mal de religions pré-chrétiennes, comme les Mystères Dionysiaques ou tous les rites en rapport avec la hiérogamie.

J'ai souvenir de ma visite en la grotte de Bedeilhac en Ariège, qui contient plusieurs représentations de vulves en modelage d'argile (spécialité pyrénéenne de l'art pariétal), sobrement appelées "figurations humaines"...

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Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas ! Les Antipodistes, je crois...

Lewis Carroll in "Alice in Wonderland"

Et dire qu'on ne voit que des mammouths dans les livres d'école.

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Dernière édition par nirfosca le Ven Décembre 21, 2012 15:61, édité 666 fois.

Il est vrai, que les élèves seraient nettement plus intéressés, par les galipettes des millénaires passés avec gravures à l'appui, que la nourriture des mammouths.

Tout-à-fait. Ça me rappelle d'ailleurs qu'il existe à Pompéi un second circuit touristique, réservé aux adultes celui-ci... car il fait le tour des peintures érotiques visibles dans certaines maisons (et dans le lupanar) de l'ancienne cité romaine.


Ça doit être pour protéger les chastes mirettes des enfants qui visitent le site.

Cela dit, oui, les représentations schématisées de vulves sont un grand classique dans l'art préhistorique. Les phalus sont moins courants, en comparaison...

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Close the world, open the next

C'est exact à Pompéi existe la visite des lupanars où se trouvent à hauteur de plafond, des fresques parcourant les quatre murs, avec des représentations des diverses positions réclamées par les clients.

L'explication est que ce port était très fréquenté par des marins venant de tous les horizons et ne parlant pas nécessairement la langue du pays, donc ils payaient et choississaient sur les fresques, c'est très astucieux.

Je l'ai vu dans un documentaire sur Pompéi, je n'ai hélas jamais pu le voir de mes yeux. Je dois dire que ces fresques sont très explicites et en bon état.

Ne dit-on pas qu'un petit dessin vaut mieux qu'un long discours.

Heu... j'ai pas souvenir du tout que Pompéi fut un port... De mémoire, c'est Herculanum qui était le port de la ville de Pompéi (ou alors c'est Stabie?).



J'ai eu le grand plaisir de visiter Pompéi d'une manière peu habituelle, dans le cadre de ma premiére année d'archéologie, par un extraordinaire concours de circonstances. J'ai donc fait des visites très complètes, plusieurs jours d'affilés car le site est immense, bien plus grand que ce que l'on montre au public (et quand on voit le comportement de certains visiteurs, il vaut vraiment mieux que ceux-ci soient tenus à l'écart de nombreux chefs d'œuvres)

Pour ce qui est des fresques, que ce soit la villa des Mystères, les fresques érotiques du Lupanar (dont un magnifique Priape), de l'apodyterium ou de la villa des Vetii (de mémoire), elles ont à la fois effectivement un but décoratif, ou religieux (le plus souvent manifestation d'un culte de la fertilité) et un but pratique (notamment dans l'apodyterium, le vestiaire des termes, ou elles servaient a illustrer les jetons des casier ou les pompéiens déposaient leur affaires avant d'aller se baigner,tout en étant un "outil marketing" pour concurrencer les autres termes privés de la ville, astucieux, non?).

Quand à la prostitution, c'était à Rome une position infamante, les salaires étaient très peu élevées, les prostituées ne jouissaient pas de la totalité du statut de citoyen (pas le droit de témoigner dans un tribunal, d'hériter de biens...). Bref, une position pas très enviable, et les lupanars étaient surtout fréquentés par des gens de petites conditions, esclaves notamment.
Les riches avaient accès à d'autres formes de plaisirs tarifés.

De plus Caligula fut le premier empereur à imposer un impôt aux prostituées.

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Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas ! Les Antipodistes, je crois...

Lewis Carroll in "Alice in Wonderland"