Baba Yaga a écrit:
Je suppose que le CSA utilise un prétexte fallacieux avec comme objectif réel de remettre les journalistes à leur boulot de journaliste. C'est vrai, que nous ont appris le printemps arabe et l'affaire DSK (et même le crash AF 447) ? Que le journalisme d'investigation, au niveau des grands médias, est quasiment mort. Le métier de journaliste semble trop souvent aujourd'hui se résumer à compiler des tweets, des commentaires Facebook et des dépêches AFP, et à diffuser immédiatement la moindre rumeur, de la plus crédible à la plus infondée. Si cette décision du CSA pouvait un peu forcer les journalistes à prendre du recul sur ce qu'ils écrivent, ce ne sera pas un mal. Mais je reconnais que l'argument de la pub est débile...
M'enfin ! Même si ce que tu dis est vrai, les journalistes n'ont pas attendu que Facebook ou Tweeter apparaissent pour transformé radicalement leur travail en "Voyons ce que les autres ont écrit et faisons pareil".
De ce que je m'en souviens, en faire des tonnes et des tonnes sur la même info lorsqu'un évènement suffisamment important arrive, et qu'ils reprennent bêtement l'information en rond jusqu'à ce qu'un autre évènement de la même ampleur arrive, que ce soit à la télé ou sur le journal papier, ça avait déjà lieu bien avant que Facebook et Tweeter soient aussi connu.
Sinon, j'ai bien ris l'autre jour, quand au journal sur TF1, Jean-Pierre Pernaut voulez terminer par un truc du style "Pour en savoir plus, vous pouvez les suivre sur leur Tweeter", et que du coup, il a dit "Pour en savoir plus, vous pouvez consulter leur page sur un site d'information bien connu sur Internet qu'il est maintenant interdit de prononcer à la télé"