C'est vrai. Et c'est ce qui pousse souvent les tueurs en série à s'en prendre à des personnes placées en bas de l'échelle par la société : prostituées, vagabonds, toxicos, etc. Ils savent que la police ne les recherchera pas toujours avec une grande ardeur s'ils disparaissent.

Bien sûr, il ne s'agit pas d'une règle immuable : certains tueurs ont un raisonnement inverse et s'attaquent à des personnes issues de milieux aisés (c'était le cas de Guy Georges il me semble), par volonté de dominer une personne socialement mieux placée qu'eux. De fait, personne n'est véritablement à l'abri (ce qui est assez flippant quand on y réfléchit).

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Je suis le grincement dans les poutres. Le battement d'ailes dans la cheminée. Les petites marques de dents dans la pêche. Je suis BATMAN FRUGIVORE. - Charles Montgomery Plantagenet Schicklgruber Burns.

En effet. C'est ce qu'on appelle des "victimes à risque" dans le jargon...
Faudra que je regarde dans un de mes bouquins, mais je me rappelle du cas d'un tueur en série polonais (ou allemand ? J'ai un doute...) qui était chauffeur routier entre l'Allemagne et les Pays de l'Est (d'où mon doute... ), et qui ne s'en prenait qu'à des prostituées...
Le temps qu'on l’attrape, et bien... il avait lui-même perdu le compte de ses meurtres (de mémoire, les enquêteurs tablent sur une trentaine minimum).

Et à l'heure actuelle, avec les vagues de migrants, dont 15 000 mineurs seuls et dont on a perdu la trace (et qui doivent être tout en haut de l'échelle des victimes "à risque"), je me dis que pour un prédateur sexuel ou un tueur de ce style... ben y'a un peu écrit "buffet à volonté". Personne ne s'en rendrait compte (et peut-être que personne ne s'en rend compte à l'heure actuelle... enfin, je veux dire, ça serait pas une chose très étonnante, malheureusement... ).


Mais cela dit, tu as raison pour dire que personne n'est véritablement à l'abri... Il y a un part de "mauvais endroit, mauvais moment", même si, objectivement, si tu disparaissais subitement et sans raison, je gage que ta famille, tes amis, tes collègues se poseraient très vite des questions... (même si ça serait peut-être trop tard, mais bon... ).


Et dans les affaires de tueurs en série, une fois résolues, on se rend compte souvent que ces derniers ont bénéficié d'une chance insolente, ou sont capables d'esprit d'a-propos et de self control (chez les psychopathes en tout cas, c'est flagrant), dont sont dépourvus les humains "normaux". Moi si je mens, je bafouille, je me prends inévitablement les pieds dans le tapis... eux jamais. Ils arrivent souvent à se sortir d'une situation où ils sont à 2 doigts de se faire arrêter.
Ou alors, se sont les enquêteurs qui ne font pas le lien entre 2 affaires, qui ne voient pas un détail etc... bref tout ce qui devient évident après-coup, mais que sur le moment on n'ose pas forcément relier intellectuellement parce qu'il manque des liens "matériels" ou que ce n'est pas "rationnel".

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Quand ce ne sont pas des problèmes de juridictions, de guéguerre des polices etc ...

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"Tout croire et ne rien croire sont deux solutions également commodes, qui l'une comme l'autre nous dispensent de réfléchir." H. Poincaré

Oui, certes.


D'où l'utilité des bases de données informatiques partagées entre tous les services que l'on met en place petit à petit...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

J'ai lu ça, récemment, qui traite de ce cas de figure, mais aux Stazuni. J'ai trouvé ça pas mal du tout.

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Pitain je suis au minimum un psychopathe, ou un tueur en série!
Il faudrait que je m'y mette (les chats ça compte?).

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NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
Siret : 123456789
Capital 3 millions de brouzoufs
Certifié sans chat.

Nan mais ce que je veux dire, c'est que dans plusieurs affaires, le tueur s'en est sorti par une pirouette, ou qu'il a été capable de déjouer un interrogatoire, ou une poursuite... soit par un mental d'acier (je pense à Alain Lamarre qui est resté plusieurs heure sous l'eau dans un étangs en hiver avec juste un petit roseau pour respirer... ), ou par une capacité d'a-propos telle qu'elle confine à de la chance. Ou... je sais pas. Une forme de totale souplesse mentale ? Un sorte de "capacité d'adaptation" poussée à l'extrême ?... Un truc comme ça...
(par exemple, pour l’Étrangleur de Boston - dont, d'ailleurs, on est plus très sûrs que celui qui a été arrêté en tant qu’Étrangleur de Boston soit si coupable que ça, enfin disons qu'il y a toujours un débat - imaginez un peu : le tueur se fait passer pour un employé du gaz et agresse une femme dans son appartement. La femme réussi à s'échapper de sa prise et se précipite à sa fenêtre où elle appelle au secours des ouvriers qui refont un trottoir en bas de son immeuble. Ceux-ci se précipitent donc à la rescousse... dans les escaliers, ils croisent le tueur qui s'enfuit. Et là, le tueur leur hurle "Il est parti par là ! Je l'ai vu !" et tout le monde sort de l'immeuble en courant et le tueur réussi à disparaître comme ça... Ben, je sais pas, mais je pense que c'est pas tout le monde qui peut faire preuve d'autant de rapidité et de souplesse psychologique pour se sortir d'une telle mauvaise passe. Enfin, je veux dire, je pense que, quelque part, ça fait partie du "profil" ou du "mental" qu'on trouve souvent chez ce type de tueurs, et qui fait qu'ils sont difficiles à arrêter, aussi. )

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Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Un cerveau reptilien très développé, conférant un très fort instinct de conservation (c'est du domaine de la théorie). Et un sens de la persuasion/manipulation pas moins développé, comme l'a montré damher, qui, arrêté par un flic suite à un comportement suspect, l'a convaincu que le gros sac poubelle sur le siège arrière de la bagnole ne contenait rien "d'intéressant", sans avoir à l'ouvrir ...

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Cela dit, ça ne marche pas à tous les coups : comme lorsque Richard Ramirez a pensé échapper à la police en s'enfuyant à travers les quartiers de Los Angeles tenus par les gangs mexicains... Il a juste failli être lynché sur place, et n'a dû sa survie qu'à... l'intervention de la police. Oups.

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Etty Hillesum, Une vie bouleversée

La vie est parfois bien ironique

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