Merci pour ton retour Ar So!
Grâce à toi, je vais probablement passer mon tour cette fois-ci et garder mes sous pour des jeux plus attractifs... mais aussi plus chers (je pense entre autres à
Vampyr qui arrive le 5 juin et qui n'est pas donné...)
Ar Soner a écrit:
Je me suis arrêté à la moitié environ ; d'une part, car je manque cruellement de temps en ce moment ; et d'autre part, car j'ai beaucoup moins accroché à Observer qu'à Layers of Fear. Là où ce dernier est vraiment très beau et arrive à désorienter spatialement le joueur (certains passages sont vertigineux) tout en restant très clair à suivre, ce n'est pas le cas d'Observer qui est confus (très souvent, on ne sait pas où on va, ni ce que l'on fait, ni ce que l'on voit). Et il est nettement moins joli à l’œil, il faut le dire.
Je te conseillerais de d'abord jouer à LoF ; puis ensuite, si tu accroches à ce type de jeu, de tester l'aventure d'Observer.
Grâce au topic dédié à
Layers of Fear, j'avais justement sauté le pas et je l'ai fini il y a quelques mois. J'en garde un relativement bon souvenir (l'esthétique du jeu est superbe, en effet, et l'ambiance - visuelle comme sonore - est parfaite: le tout fonctionne à merveille et l'immersion est diaboliquement réussie pour qui est sensible à ce type d'atmosphère), mais je suis moins enthousiaste que toi au final.
Je crois l'avoir déjà dit, mais je dois bien reconnaître que je suis manifestement en partie hermétique aux jeux trop sombres, qui ne parviennent que rarement à m'embarquer totalement. Globalement, je préfère les jeux où il y a un peu plus de vie et d'interactions (ne serait-ce qu'avec une seule personne, comme c'est le cas dans
Soma ou
Firewatch) et être seule m'ennuie et me déprime assez vite, quand bien même le scénario est de qualité.
Dans
Layers of Fear, au bout d'un moment, je me suis par ailleurs un peu lassée de certains "gimmicks" (ex: les décors qui changent dès que l'on détourne le regard. Les premières fois, j'ai trouvé ça excellent, puis la redite a fait que j'ai fini par trouver ça convenu).
J'ai aussi été passablement exaspérée par la quantité de tiroirs à ouvrir pour découvrir qu'au final la plupart d'entre eux étaient vides, et irritée également par la maniabilité parfois moyenne (ex: toujours ces foutus 10 000 tiroirs qui, en plus de n'avoir rien à offrir, ne s'ouvrent pas si tu n'es pas pile en face et dans la bonne position). Il faut dire que la patience n'est pas la première de mes qualités.
Ces menus détails ont, de fait, un peu cassé mon immersion, mais comme dit, je crois que c'est tout simplement parce que ce type de jeu n'est pas complètement mon truc à la base. Il est probable que j'aurais été beaucoup plus tolérante avec un jeu dont l'atmosphère m'aurait séduite.
Toutefois et malgré tout ce que je viens de dire, je comprends très bien l'intérêt que l'on peut trouver à ce jeu qui reste, je trouve, de très bonne facture et qu'il ne faut pas hésiter, je crois, à recommander aux amateurs du genre.