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Ar Soner est un grand garçon et répondra lui-même, mais personellement, ce n'est pas du tout ce que j'ai compris de ce qu'il a écrit. Il disait seulement que toutes les cultures sans exception avaient des aspects intéressants (la nôtre compris) et d'autres beaucoup moins et que les porter aux nues n'avait pas vraiment de sens pour cette raison. Personellement, j'aurais bien du mal à être en désaccord avec ça tant ça me semble juste.
Je suis d'accord avec ça.
Cependant, le message était surtout pour moi "je pointe uniquement ce qui ne va pas", sans rechercher et/ou exposer le reste, ce dont on pourrait profiter pour évoluer, et changer nos modes de pensées...
Alors que moi, je vais un peu l'inverse "ok il y a des trucs qui ne sont plus possibles et seraient totalement rétrogrades, mais ça, c'est juste des questions d'évolutions purement humaines... allons voir plutôt ce qui nous élèverait et que l'on a oublié".
Bien sûr qu'il ne s'agit pas de re-vivre comme dans l'Antiquité, je ne suis pas barrée à ce point...
mais bien de voir dans toutes ses cultures anciennes ce qui nous aiderait nous, ici et maintenant, pour nous amener vers... tout simplement une société meilleure et monde meilleur en général. Notamment pour aller vers une conception plus holistique du monde, par exemple.
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Aussi, s'agissant du spirituel, pour moi, le grand principe de base et universel pourrait grosso modo se résumer comme suit: il faut avant tout s'aimer soi-même et aimer les autres (le premier point étant fondamental pour accéder au second). C'est le fondement de tout le reste et cela implique entre autres d'être charitable (mais pas complaisant) envers soi comme envers les autres. C'est une tâche difficile, et qui nécessite souvent un long cheminement. Et ça me semble être en fait l'exact contraire de ce que tu écris (en gros, pour moi, critiquer vertement l'homme et son mode de vie actuel (même s'il y a en effet de très bonnes raisons de le faire) pour lui préférer une version ancienne supposément plus spirituelle et proche de la nature me semble être l'inverse de ce qu'il conviendrait de mettre en pratique pour que l'humanité s'élève). Mais j'admets que c'est là une vision qui n'engage que moi.
Pour être honnête, et je me suis peut-être mal exprimée... mais tu as compris exactement l'inverse de ce que j'ai voulu écrire...
Bien sûr que le fondement même de la spiritualité, c'est l'Amour... mais cependant, justement, je n'ai pas vraiment l'impression que ça soit le fondement même de nos sociétés modernes ?...
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Et ça me semble être en fait l'exact contraire de ce que tu écris (en gros, pour moi, critiquer vertement l'homme et son mode de vie actuel (même s'il y a en effet de très bonnes raisons de le faire) pour lui préférer une version ancienne supposément plus spirituelle et proche de la nature me semble être l'inverse de ce qu'il conviendrait de mettre en pratique pour que l'humanité s'élève).
Bien sûr que je suis critique ; dans ma conception des choses, nous sommes des créatures divines et spirituelles, vivant une expérience matérielle destinée à nous instruire et à nous élever de plus en plus. Et rechercher l'amour inconditionnel, l'élévation, l'harmonie, l'abandon de l'ego, la conscience que Tout et relié à tous etc... Il me semble que ce n'est pas
exactement ce que nous faisons ?...
Il faut bien s'aiguillonner de l'éperon de la critique si on veut avancer, et pas se reposer sur ce qui à l'apparence et la facilité de lauriers, même si ce n'est pas toujours très agréable...
D'autre part, j'ajouterai que quand tu parles de s'aimer soi-même, il faut bien ne pas entendre "aimer son ego" ce qui n'a pas de sens, mais bien "aimer son Soi, aimer le divin en soi-même". Ce n'est donc surtout pas être satisfait de soi-même.
Et je ne vais pas dire "tout va bien", alors que je vois des tas de choses que je trouve absurdes/tristes/délétères etc...
(et que si j'analyse bien, je vois les mêmes choses en moi-même : je ne suis pas en train de dire que je suis la seule personne évoluée dans un monde de brutes. Au contraire, je suis aussi très lucide et critique envers moi-même et mes petites lâchetés, mes insuffisances, mes peurs, bref de tout ce qui me fait sentir "pas à la hauteur du challenge" etc...)
Mais je ne nie pas non plus qu'il y a aussi de belles choses dans ce bas-monde et que beaucoup de mentalités sont en train d'évoluer (et je pense que ça s'accélère), alors peut-être je parais voir le verre plutôt à moitié vide qu'à moitié plein... mais j'ai bien conscience du positif aussi.
J'ai bien conscience que nous sommes dans des sociétés plus libres, plus apaisées, plus confortables, ce qui nous permet justement de réfléchir à autres choses que la survie... donc, justement, je me dis qu'il faut en "profiter" pour s'en demander et en demander plus, plutôt que de se reposer sur ses lauriers, qui n'en sont pas vraiment, encore une fois.