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MessagePublié: 04 Avril 2018, 07:41 
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Y en a pour qui ça poserait peut-être des soucis de dégoût de savoir que leurs colombins ont servi pour faire pousser du blé ou du seigle, mais moi personnellement si ça peut servir je suis content :gris:

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MessagePublié: 04 Avril 2018, 08:20 
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Donc, tes 1 à 1,5ha, ça comprend les vaches pour la bouse, Ar Soner ?


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MessagePublié: 04 Avril 2018, 20:04 
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Herr Magog a écrit:
mais moi personnellement si ça peut servir je suis content :gris:

Herr Magog, tel un scout, est toujours prêt à rendre service. :mrgreen:

DragoMath a écrit:
Donc, tes 1 à 1,5ha, ça comprend les vaches pour la bouse, Ar Soner ?

Non (mais ça comprend en revanche les cultures autres que céréalières).

Les bœufs et vaches sont des animaux à l'entretien coûteux et nécessitant de la surface, raison pour laquelle les gens n'en avaient pas (pour les plus pauvres) ou une poignée (pour les plus riches) dans les sociétés paysannes. Il y a moyen de se débrouiller plus facilement avec des poules (qui gambadent en liberté et se débrouillent pour trouver leur nourriture par elles-mêmes) ou des cochons (qu'on peut enfermer toute leur vie dans une soue et nourrir en partie avec les restes alimentaires du foyer).

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MessagePublié: 05 Avril 2018, 08:05 
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Même chose pour moutons et chèvres, ou ils sont plus abordables ? 8-)


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MessagePublié: 05 Avril 2018, 17:46 
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DragoMath a écrit:
Même chose pour moutons et chèvres, ou ils sont plus abordables ? 8-)

Ils sont plus rustiques et peuvent mieux valoriser des pâtures maigres à faible rendement ou à végétation moins nourrissantes.

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MessagePublié: 06 Avril 2018, 07:12 
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Je note, au cas où je deviendrais survivaliste hippie en Ariège... :mrgreen:


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MessagePublié: 11 Avril 2018, 15:11 
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http://www.slate.fr/story/160237/transports-en-commun-stress-sante-train-rer


Citer:
Les transports en commun, stress in the city
Antoine Pelissolo — 11 avril 2018 à 14h32 — mis à jour le 11 avril 2018 à 15h29

Et ça n'a pas grand-chose à voir avec les grèves SNCF.

Les conditions difficiles dans les transports en commun provoquent un stress intense et prolongé pour les usagers. Avec des risques pour leur santé

La nécessité de lutter contre la pollution et ses effets sur les dérèglements climatiques et la santé publique est établie. Dans cette perspective, il est tout à fait logique de chercher à réduire la circulation automobile en ville. Mais tout changement de société peut avoir des effets indésirables. Plus encore quand il s’agit d’un chantier aussi énorme que de remplacer des modes de déplacement individuel –comme la voiture– par des transports en commun. Une telle mutation peut se traduire par des effets néfastes sur la santé des personnes concernées, si ceux-ci ne sont pas anticipés.

Les habitants des grandes métropoles, et singulièrement en région parisienne, travaillent de plus en plus loin de leur domicile. Les trois quarts des Franciliens exercent leur profession hors de leur commune d’habitation, selon l’Insee. La distance domicile-travail médiane était de 23 km en 2013. Si on y ajoute les déplacements non professionnels, le temps de transport moyen est de 92 minutes par jour en région parisienne. Autre particularité, l’utilisation des transports en commun y est déjà beaucoup plus forte qu’ailleurs: 44% des navettes domicile-travail, contre moins de 17% au plan national.

L’utilisation des transports en commun est promue aujourd’hui par les tenants de la cause écologique, qui mettent en avant un impact positif sur l’environnement et donc sur la santé publique. Les bénéfices sont effectivement certains par rapport aux déplacements automobiles en ce qui concerne les émissions toxiques, pour les pathologies respiratoires notamment. Ce changement améliore l’état de santé et réduit la mortalité des personnes les plus vulnérables, comme les enfants jeunes, les personnes âgées ou toutes celles souffrant de maladies pulmonaires et allergiques.

Le stress excessif et durable, facteur de risque pour la santé
Mais on connaît un autre facteur de risque majeur vis-à-vis de nombre d’affections: le stress excessif et durable. Ses effets toxiques sont largement documentés sur la biologie du corps, en particulier sur le système cardio-vasculaire, le système immunitaire, le métabolisme et le cerveau dans son ensemble. Il peut en découler une aggravation des risques d’hypertension artérielle, d’infarctus du myocarde, d’accidents vasculaires cérébraux, de diabète, d’obésité, et de tous les troubles psychiques comme la dépression et les addictions. Sans compter les troubles moins spectaculaires mais sources de souffrances réelles que sont les migraines, troubles digestifs, sensibilités aux infections ou troubles allergiques divers.

Or, les usagers réguliers des transports en commun sont soumis à un niveau de stress bien supérieur à la moyenne de la population. Les raisons en sont multiples. Il est particulièrement élevé dans les zones urbaines les plus denses où les quais, les wagons et les bus sont toujours combles, sans possibilité de place assise pour des trajets parfois très longs. Les retards, pannes diverses et incertitudes sur les horaires produisent un sentiment de vulnérabilité majeure pour les personnes devant respecter des heures précises, au risque de perdre des journées de salaire voire leur travail. On peut y ajouter un sentiment d’insécurité lié aux risques d’agression, accentué ces dernières années par la menace accrue d’attentats dans les lieux publics.

À l’heure de pointe sur un quai de la station Shinjuku, à Tokyo au Japon. | redd angelo / Unsplash

L’étude du cabinet Technologia, en 2010, pointait ainsi les principales sources de stress des salariés empruntant quotidiennement les transports en commun en région parisienne. Il s’agit de:

- la multiplicité des correspondances,

- les transports en commun souterrains,

- le taux de fréquentation des transports en commun,

- la fréquence des incidents techniques ou humains,

- la sur-stimulation visuelle et attentionnelle: les panneaux publicitaires, les informations à surveiller concernant les horaires et les directions, les annonces à répétition, etc.

- l’ambiance sonore, l’ambiance thermique (comme les courants d’air froid et chaud), une luminosité artificielle agressive, des odeurs,

- les comportements non respectueux des autres (comme les conversations au téléphone portable ou les bousculades en montant ou descendant des voitures).

Des conditions plus inconfortables encore en période de pointe
Ce même rapport indique que les conditions sont plus inconfortables encore en période de pointe, au plus fort de l’affluence. Les conditions de transport présentent des facteurs anxiogènes qui peuvent constituer pour les voyageurs une réelle pénibilité et les conduire à l’usure.

Voici en illustration le témoignage, tiré du rapport Technologia, d’un employé de banque habitant Pontoise et travaillant à La Défense: «Le RER A n’est pas très agréable, il est souvent bondé, il m’arrive d’en laisser passer. En temps normal, je mets 40 minutes pour joindre La Défense. Après c’est aléatoire, ça dépend si la navette est là ou si je dois l’attendre longtemps. Dans ce cas, j’y vais à pied. Enfin, en moyenne, je mets 1h15 pour me rendre à mon travail.»

D’autres témoignages éloquents se trouvent facilement sur Internet et les réseaux sociaux, à propos notamment de la ligne A du RER, une des plus fréquentées au monde. Certains surnomment le RER A comme… Angoisse! Sur la page Facebook d’Europe 1, Véronique se dit par exemple «traumatisée du RER A». Elle raconte «dix ans de galères […] j’étais à la limite de la dépression nerveuse […] Vous attendez avec l’angoisse dans le ventre dans le train, quelques fois sans lumière et surtout aucun portable ne marche. Je hais ce RER!»

Cela dit, les autres lignes ne sont pas épargnées, comme en témoigne la pétition des usagers quotidiens du RER B en 2017. Ils signalent «qu’en moyenne les voyageurs subissent un incident technique par jour ouvré qui impacte leur vie personnelle et professionnelle ainsi que leur santé mentale et physique».

Un niveau de stress multiplié par deux ou par trois
Ces constats ne sont évidemment pas limités à la région parisienne et à la France, mais concernent toutes les grandes métropoles du monde. Une étude britannique a montré par exemple que les personnes se rendant à leur travail en transport en commun ont un niveau de stress trois fois plus élevé que celles s’y rendant à pied.

Jour d’affluence dans une station du métro de Londres. | Anna Dziubinska/Unsplash

Ces résultats sont confirmés par une étude de l’université de Nottingham, montrant un risque de stress multiplié par deux ou trois chez les usagers du bus ou du train par rapport aux personnes se rendant à leur travail en voiture. Toutes les enquêtes confirment que, même si le niveau de stress des conducteurs peut aussi être élevé, dans les embouteillages notamment, les salariés et autres travailleurs considèrent un trajet en voiture nettement moins stressant qu’un trajet en transports en commun.

L’environnement du métro et des transports sous-terrains, déjà difficile pour tout un chacun, l’est plus encore pour les personnes souffrant par ailleurs d’une forme d’anxiété excessive, voire pathologique. C’est le cas d’environ 10-15% de la population générale. En cas d’agoraphobie, de claustrophobie, d’attaques de panique, de TOC, de stress post-traumatique ou encore de phobies sociales, l’univers du métro est particulièrement anxiogène, parfois même totalement inabordable.

Le stress des usagers, un enjeu de santé publique
Il faut donc constater que les transports en commun constituent un facteur de stress important pour les usagers réguliers, surtout sur les lignes très fréquentées, aux heures de pointe, et en cas d’inconfort ou de dysfonctionnements majeurs répétés. Or les répercussions pour la santé des voyageurs n’ont jamais été spécifiquement étudiées. Elles constituent pourtant un enjeu essentiel de santé publique dans les grandes villes, au moins aussi important que celui de la pollution provoquée par la circulation automobile. La substitution de l’une par les autres, y compris par des mesures contraignantes, ne peut donc pas constituer, en soi, une solution efficace pour améliorer la santé des citoyens.

Ceci ne signifie pas que l’objectif de réduction de la circulation automobile en ville est inadapté sur le plan de la santé publique. Simplement, ce changement doit s’accompagner d’un développement des alternatives, offrant aux usagers des moyens de déplacement non stressant. Des transports urbains collectifs confortables, fiables et en nombre suffisant constituent des solutions logiques. Ils sont malheureusement peu accessibles aujourd’hui, en région parisienne notamment.

La marche à pied, le vélo, et toutes les solutions d’intermodalités, qui permettent de conjuguer plusieurs moyens de transport (par exemple des parkings à vélo bien conçus à côté des gares) sont également des alternatives essentielles, à condition qu’elles soient sécurisées et confortables. La pratique du vélo est indiscutablement une des meilleures options pour la santé, le bien-être et l’environnement –même si elle peut être anxiogène voire dangereuse quand les aménagements ne sont pas suffisants.

Réduire la place de l’automobile est indispensable, mais investir des moyens conséquents dans les alternatives l’est tout autant. Cela constitue même une priorité citoyenne et politique vitale.



Comme on a beaucoup fait la promotion des transports en commun (et à juste titre : ce n'est d'ailleurs pas ce que critique l'article) dans ce topic, je trouvais intéressant cet article qui aborde la chose sous une problématique différente... :think:

D'ailleurs, j'ajoute qu'il est assez facile de critiquer ceux qui préfèrent prendre leur voiture individuelle pour aller bosser... et en même temps, suivant les situations, cette optique de stress et d'insécurité (qui, à mon sens, sont réelles et ont autant d'impact sur la santé des individus que la pollution), et aussi un élément de réponse...


De plus, si on réfléchit à l'holistique nécessaire au changement sociétal, écologie et pacification de la société ne peuvent pas aller autrement que de paire à mon sens.... :think:

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
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MessagePublié: 11 Avril 2018, 19:33 
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À mon avis, la centralisation des activités sur Paris a sa responsabilité. Qui dit grosse ville dit énormes surfaces, et donc des temps de transport domicile-travail de plus en plus longs. Et donc du stress. De ce point de vue-là, vivre dans une ville de province "à taille humaine" simplifie quand même les choses, même si, il ne faut pas rêver, rien ne sera jamais parfait dans les transports en commun...

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MessagePublié: 15 Avril 2018, 14:31 
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J'avoue humblement ne pas avoir lu l'article en entier, ça me gonflait...

Mais n'y a-t-il pas aussi un facteur important de stress dans le fait d'utiliser son propre véhicule, surtout dans les grandes villes ? Embouteillages, stress de la conduite en général, prix de l'essence, coût de l'entretien du véhicule, risque de pannes ou d'accidents, partage du véhicule avec conjoint ou enfants...

Si l'accent de la société actuelle était mis sur le service public au lieu du profit et de l'individualité, il y aurait peut-être moyen de diminuer, voire d'annuler (soyons optimistes...) ces facteurs de stress, il me semble !


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MessagePublié: 15 Avril 2018, 17:22 
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DragoMath a écrit:
Mais n'y a-t-il pas aussi un facteur important de stress dans le fait d'utiliser son propre véhicule, surtout dans les grandes villes ?

Si, probablement. C'est peut-être mon point de vue de provincial, mais je trouve la conduite à Paris absolument épuisante...
Et je pense (mais sans pouvoir l'affirmer : y-a-t'il des franciliens dans la salle ?) que la majorité des gens qui font en transports en commun leur trajet pendulaire logement <-> travail sont grosso-modo gagnants en terme de temps, compte-tenu des bouchons aux heures de pointe. En terme financiers, je ne saurais pas dire.

DragoMath a écrit:
Si l'accent de la société actuelle était mis sur le service public au lieu du profit et de l'individualité, il y aurait peut-être moyen de diminuer, voire d'annuler (soyons optimistes...) ces facteurs de stress, il me semble !

Tout à fait d'accord. Pour moi, si les transports en commun sont aussi stressants, c'est en grande partie parce que les moyens ne sont pas mis de l'autre côté pour assurer leur régularité, augmenter leur fréquence, rendre les gares et les véhicules plus agréables...

Comme Herr Magog l'a écrit, il y a aussi une vraie politique de gestion de l'espace à mettre en place. En caricaturant, Paris est organisée autour d'un centre qui regroupe toutes les activités, donc les emplois, et de l'autre une banlieue périphérique dans laquelle habitent la plupart des franciliens. J'ai tendance à penser qu'il faudrait réquilibrer la situation et rapprocher les gens de leurs lieux de travail (quitte pour cela à encadrer les loyers à Paris intra-muros ou à y interdire les résidences secondaires inoccupées la plupart du temps).

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