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Un animal élevé en pleine nature dans un petit élevage tranquillou, comme une poule qui se balade avec ses consœurs, mange ses vers de terre, pond ses œufs et finit au bout d'un certain temps dans une cocotte, ça me heurte carrément moins.
Certes...
Après, je comprends bien ce que vous voulez dire (et c'est d'ailleurs un argument souvent repris par les végétariens). Maintenant, c'est tout de même un fait que certains espèces ont des "places" et même des "rôles" plus importants que d'autres auprès de l'Homme : le chien est l'animal apprivoisé depuis le plus longtemps, pour la chasse, la défense etc... sans le cheval, on ne serait probablement pas aller très loin (au propre comme au figuré) etc... et cela imprègne la culture... Encore maintenant, la place du chat est particulière...
Du coup, on peut dire qu'en un sens, dans nos sociétés, manger des animaux de compagnie relève du tabou alimentaire... même s'il n'est pas adossé à un interdit religieux (comme la vache en Inde), n'empêche on est un peu dans la même logique de "sacralité" ou de différenciation...
D'ailleurs, on a pas parler du cochon... je me souviens avoir vu de près et toucher des cochons qui étaient dans un parc, à l'ancienne, chez un agriculteur pas loin de chez moi... j'avais jamais vu l’œil d'un cochon : c'est
exactement le même œil qu'un être humain... J'ai pas mangé de porc pendant au moins 6 mois après ça...
(en plus, c'est très intelligent et attachant comme bestiole, comme les chèvres... )
Quelque part, ce n'est certes pas vraiment rationnel... on est dans la dimension psychologique et culturelle qui fait que l'être humain est... humain, en fait.
Un être humain parfaitement cohérent et toujours logique ne serait ni plus ni moins qu'un robot, finalement...
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À mon avis, tout dépend du choix individuel. Si y a un clampin sur les vingt qui veut qu'on foute les intrus dehors à coups de fusil, je serais plutôt soulagé que l'ensemble décide de ne pas le faire, quitte à ce que ça fasse un malheureux. Les choix individuels ne sont pas forcément bons, et les choix collectifs ne sont pas forcément mauvais. Pour les différences d'opinion, les compromis entrent en jeu. Ou alors on vit tout seul en ermite. Mais vouloir vivre en société, même réduite, et que tous les choix individuels soient respectés, c'est un peu vouloir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière.
Certes...
Après, jdis juste qu'il faut pas que ça devienne le bagne, ces histoires-là... et j'avoue que le concept de "petit-déjeuners" hebdomadaire, c'est déjà violent... j'ai surtout envie de voir la gueule de personne tant que j'ai pas au moins bu mon thé...
(ou alors, je me suis levée à 10 heures, seule heure de lever véritablement compatible avec mon biorythme, mais bon...
)
Je pense aussi qu'il faut qu'un espèce soit préservé à chacun, et à son expression... Et qu'on enlève à personne ce qui lui est le plus précieux et le plus important. C'est surtout ça que je voulais dire...