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MessagePublié: 01 Avril 2019, 19:46 
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Ar Soner a écrit:
L'un des commentaires (celui qui avance que la négation de la réalité des amnésies traumatiques est essentiellement le fait, ou bien de satanistes qui cherchent à se protéger après avoir réalisé des rituels sur les enfants, ou bien de la CIA qui couvre ses expériences de contrôle de la pensée) résume à lui seul les nombreuses attaques personnelles que E. Loftus a vécu au cours de sa carrière... :shifty:

Tu te doutes que quand je suis tombée là-dessus, je me suis esclaffée (en revanche, le lien vers les attaques reçues par E. Loftus est en anglais et j'avoue ne pas avoir le courage de m'y atteler, là, tout de suite :oops: ) . Par contre, j'ai moins ri quand j'ai vu dans un autre commentaire un lien vers le site d'un "docteur en sociologie de l'université de Nantes" qui a rédigé un billet sur la "chasse aux sorcières" réservée à ce "pauvre David Hamilton". :|

Ar So a écrit:
Je pense que tu confonds avec l'escort-girl, qui est (théoriquement) davantage une sorte de « dame de compagnie » : elle peut choisir son client et elle n'a de relation sexuelle avec ce dernier que si elle y consent et que le courant passe bien.
Une call-girl, c'est plutôt une prostituée avec laquelle le premier contact se fait par téléphone plutôt que dans la rue ou dans un bordel.

Ah oui, en effet, merci pour les précisions!

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MessagePublié: 05 Novembre 2019, 21:27 
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Je fais remonter ce topic, même si le lien est peut-être un peu ténu, mais je pense que ça en vaut la peine.

Peut-être avez-vous entendu parler depuis hier de la comédienne Adèle Haenel, qui a décidé de témoigner auprès de Mediapart des abus qu'elle a subis alors qu'elle était adolescente et qu'elle tournait le film Les Diables réalisé par Christophe Ruggia, son agresseur.

L'interview a fait grand bruit et je comprends pourquoi. D'abord, et même si je n'ai vu pour l'instant Adèle Haenel que dans un film (120 BPM pour ne pas le nommer), j'adore cette fille, ce qu'elle dégage. Je ne saurais pas vraiment l'expliquer mais elle a un truc qui me touche en plein coeur. Et cette longue entrevue avec Marine Turchi et Edwy Plenel ne fait que confirmer cette impression. Il y a quelque chose dans sa diction, ses regards ombrageux, qui la rend hypnotique. Elle est intelligente, droite, directe, spontannée, sincère, elle est vraie, tranchante, forte... (et tellement belle, aussi)! Je vous recommande vivement cet entretien, parce qu'il tape là où ça fait mal et parvient à mettre des mots que j'imagine être très justes et très précis sur les violences faites aux femmes. C'est vraiment émouvant:



Pourquoi mettre ça sur ce topic, vous demanderez-vous peut-être? Tout simplement parce qu'Adèle Haenel dit avoir pris conscience de la situation et avoir compris ce qu'elle avait vécu lorsqu'elle a regardé le documentaire Leaving Neverland. Elle explique avoir reconnu chez MJ les techniques manipulatoires que son agresseur employait avec elle. Elle dit également que ce documentaire lui a permis de changer de perspective sur ce qu'elle avait vécu et de mettre enfin des mots sur son histoire... Ce qui ne fait que me conforter un peu plus dans l'idée que les témoignages de Leaving Neverland étaient 100% authentiques...

Espérons quand même que, cette fois-ci, nous n'aurons pas une vidéo mal inspirée de Mr. Sam sur la question...

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MessagePublié: 07 Novembre 2019, 14:15 
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Accusations d’Adèle Haenel : « La cause est tellement légitime qu’elle nous aveugle sur les méthodes employées »

La justice a ouvert une enquête, mercredi 7 novembre, après les accusations d’agressions sexuelles formulées par l’actrice Adèle Haenel contre le réalisateur Christophe Ruggia. L’affaire fait écho aux mouvements #MeToo et #balancetonporc. La juriste Olivia Dufour dit comprendre la douleur de l’actrice mais s’inquiète du « contournement de la justice », alors que la comédienne n’a pas souhaité porter plainte.

Propos recueillis par Carine JANIN
Publié le 07/11/2019 à 12h05

Le parquet de Paris a annoncé, mercredi, l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « agressions sexuelles sur mineur » et « harcèlement sexuel » contre Christophe Ruggia. Une décision qui fait suite aux accusations de l’actrice Adèle Haenel, qui a débuté avec le réalisateur en 2001 dans le film Les diables. Elle était alors âgée de 12 ans.

La comédienne accuse aujourd’hui le réalisateur « d’attouchements » et de « harcèlement permanent » entre 2001 et 2004, sur le site de Médiapart. Celui-ci a enquêté pendant sept mois sur le sujet, recueillant le témoignage d’une trentaine de personnes à visage découvert, et diffusé un entretien vidéo de l’actrice, largement repris sur les réseaux sociaux.

De son côté, Christophe Ruggia, 54 ans, qui n’avait pas donné suite aux sollicitations du site au cours de l’enquête, a adressé un droit de réponse. Il réfute tous « gestes physiques » ou « comportement de harcèlement sexuel ». Et explique : « J’ai commis l’erreur de jouer les Pygmalion avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite. À l’époque, je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénible à certains moments. »

Poignante dans son témoignage, l’actrice, qui a été soutenue par de nombreuses personnalités du cinéma, défend son choix de se confier à Médiapart sans porter plainte. Il y a deux ans, c’est déjà via les médias et les réseaux sociaux qu’avaient surgi #MeToo et #Balancetonporc. Des mouvements qui ont fait progresser les prises de conscience sur les violences faites aux femmes. Et suscité des critiques.

Pour décrypter ces nouvelles accusations, Ouest-France a interrogé la juriste Olivia Dufour, présidente du Cercle des journalistes juridiques et autrice de Justice et média, la tentation du populisme (300 pages, 24 €, Lextenso)

Quel regard portez-vous sur la démarche d’Adèle Haenel ?

Je ne remets pas en cause la parole de cette actrice, ni sa souffrance. Je la comprends absolument. Mais je conteste la méthode. On peut faire avancer des causes en manifestant, en faisant la grève, en tapant du poing sur la table. Mais le faire en violant l’état de droit, la présomption d’innocence, les droits de la défense, tout le monde a à y perdre. C’est alors l’état de droit qu’on met en péril.

La démarche est la même qu’au moment de #Metoo et #Balancetonporc…

Oui, elle consiste à se tourner vers un média professionnel et/ou les réseaux sociaux, pour aller au plus vite, au plus simple, pour être efficace dans son action. Mais on n’entend qu’une seule parole. La grande force de la justice, à l’inverse, c’est qu’elle fait entendre chacun, c’est la force du contradictoire.

Mais des mouvements comme #Metoo ont fait progresser la prise de conscience sur les violences faites aux femmes…

Dans les médias, vous témoignez et vous déclenchez une émotion. Évidemment, quand on écoute le témoignage d’Adèle Haenel, on est de son côté, personne ne peut être contre la souffrance de cette femme. Mais la cause est tellement légitime qu’elle nous aveugle sur les méthodes employées, qui consistent à contourner les droits de la défense.

« La justice nous ignore, on ignore la justice » a dit Adèle Haenel, mettant en cause son efficacité…

C’est une tentation de plus en plus forte de contourner le système judiciaire au prétexte qu’il n’est pas efficace. Mais Adèle Haenel n’a pas testé la justice. Elle est partie du postulat que ça n’aurait pas fonctionné.

Selon des chiffres du ministère de la Justice (2016), 73 % des plaintes pour violences sexuelles, avec un auteur identifié, aboutissent à un classement sans suite.

C’est certain, la justice ne fonctionne pas bien. Elle manque de moyens, la police aussi. Et il y a un problème culturel et de savoir-faire. Mais il y a une autre difficulté, c’est la question de la preuve. Pour accuser quelqu’un, il faut prouver ce qu’on allègue. Donc si une personne va en justice, il faudra qu’elle démontre. Et dans les affaires d’agressions sexuelles, c’est extrêmement compliqué. Mais c’est le fondement d’une démocratie. Si on attaque ça, on est foutu. C’est imparfait, insatisfaisant, révoltant, mais c’est ça, l’état de droit.

Médiapart a mené une enquête de sept mois, a recueilli le témoignage d’une trentaine de personnes, toutes à visage découvert…

Mais une enquête journalistique, même si elle est de grande qualité, n’est pas une enquête judiciaire. Les procédures judiciaires, les outils, qui sont à la fois puissants et protecteurs, ne sont pas les mêmes. Et l’enquête de Médiapart est associée à un témoignage d’une heure en vidéo, d’une grande intensité émotionnelle. On est émue, en entendant cette femme. Mais on n’a pas entendu le monsieur. Il y a un déséquilibre des armes. Et le résultat est quand même qu’on jette son nom en pâture. On le condamne à la mort sociale.

La police et la justice, c’est vrai, ne savent pas toujours écouter les victimes. Les médias savent mieux le faire. Dans les médias, la victime est l’héroïne contemporaine. Mais cette tentation d’un retour à la justice privée, à la vengeance immédiate est une voie facile, immédiate. Même si je comprends cette femme, le risque, à la longue, est d’abîmer nos institutions et notre capacité à vivre ensemble.

Adèle Haenel ne réclame pas tant justice qu’un « débat » dans la société. Elle dit : « Les monstres, ça n’existe pas. C’est notre société, c’est nous, c’est nos amis, c’est nos pères. C’est ça qu’on doit regarder »…

S’il ne s’agit que de se saisir des médias pour faire avancer un débat, mettre un sujet sur la table, sans jeter un nom en pâture, il n’y a pas de problème.


https://www.ouest-france.fr/societe/accusations-d-adele-haenel-la-cause-est-tellement-legitime-qu-elle-nous-aveugle-sur-les-methodes-6597782


L'interview d'une journaliste juridique, qui exprime assez bien ce qui me gêne aux entournures dans toutes ces affaires : si je peux comprendre la souffrance des victimes et leur légitime besoin de justice... je pense qu'on ne fait pas justice en bafouant les principes mêmes de celle-ci : la présomption d'innocence, et le respect du contradictoire et des droits de la défense principalement.

Alors certes, l'accusé peut toujours répondre aussi dans les médias (c'est ce qu'il a fait, avec plus ou moins de crédibilité, plutôt moins que plus à mon sens, mais après tout, ce n'est pas forcément le débat)... mais à ce moment là, et bien on squizze effectivement le principe du procès pénal et de l'état de droit, et tout le monde s'écharpe joyeusement par journaux ou réseaux sociaux interposés. On peut préferer jouer sur les émotions (c'est vrai, c'est tellement touchant une victime qui pleure) et tant pis pour le respect des principes juridiques (c'est vrai qu'il y a rien de plus ennuyeux qu'un Code de Procédure Pénale, y'a plein de pages, c'est écrit tout petit, y'a même pas d'images dedans, bref c'est pas bien vendeur...)...

On peut trouver ça génial et moderne... mais personnellement, je pense que personne n'a rien à y gagner. Et surtout pas les victimes.

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MessagePublié: 07 Novembre 2019, 14:39 
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Je n'ai aucune (mais vraiment aucune) envie d'entrer dans ce débat.
Je me contenterai donc de faire remarquer que dans le cas d'Adèle Haenel, les preuves* ne manquent pas pour qui prend le temps de se documenter. *Notamment les lettres d'amour de Ruggia à une gamine de 12 ans. Du reste, de nombreux témoins attestent des faits.

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MessagePublié: 07 Novembre 2019, 14:48 
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Ah mais je n'ai absolument pas mis en doute la parole d'Adèle Haenel... (d'ailleurs, l'attitude du réal en question est plus que douteuse).

Ce qui me dérange, dans cette affaire comme dans toutes les autres, c'est qu'il se passe dans les médias ce qui devrait se dérouler dans un procès pénal, avec toutes les règles que cela comporte.
Ce n'est pas le fond le problème, mais bien la forme... Je suis d'accord quand la journaliste rappelle qu'on est, jusqu'à preuve du contraire, dans un état de droit.
La Justice est imparfaite, certes... mais je ne suis pas persuadée que le risque, à terme, ne sera pas contre-productif de faire comme si on pouvait s'en passer. Surtout dans ce type d'affaires...

Qu'elle ait des preuves, c'est possible. Elles sont sans doute convaincantes.
Mais elles n'ont pas été discutées devant une Cour : la preuve lambda et journalistique, et la preuve judiciaire, ce sont deux choses différentes... c'est tout ce que je dis. :think:

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MessagePublié: 07 Novembre 2019, 14:51 
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Ce qui me dérange, dans cette affaire comme dans toutes les autres, c'est qu'il se passe dans les médias ce qui devrait se dérouler dans un procès pénal, avec toutes les règles que cela comporte.

Et il peut être intéressant de se demander pourquoi. Adèle Haenel l'explique très bien dans l'entrevue que j'ai postée.

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MessagePublié: 07 Novembre 2019, 15:21 
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Certes, c'est compréhensible en un sens, et je ne nie absolument pas que la Justice est imparfaite, et qu'elle doit encore évoluer.

Mais encore une fois, on ne peut pas faire comme si elle n'existait pas : ce n'est pas parce que la Justice est imparfaite que l'on peut régler ses comptes soi-même par médias interposés... quand bien même on a des raisons qui sont légitimes de le faire...

La seule vraie justice, c'est celle qui se passe devant un Tribunal ou une Cour d'Assises... le reste, c'est une forme de vengeance. On peut avoir de très bonnes raisons de se venger pour quelque chose de tout à fait "vrai", mais ça ne sera pas la justice.

Et je pense que les victimes, surtout dans ce genre d'affaire, méritent surtout la Justice.

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MessagePublié: 07 Novembre 2019, 15:27 
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Metronomia a écrit:
Peut-être avez-vous entendu parler depuis hier de la comédienne Adèle Haenel, qui a décidé de témoigner auprès de Mediapart des abus qu'elle a subis alors qu'elle était adolescente et qu'elle tournait le film Les Diables réalisé par Christophe Ruggia, son agresseur.



J'ai découvert cette comédienne dans "les Diables",justement.

Le film est très bon.
(Dommage que le réal soit aussi lamentable).

La comédienne est parfaite; c'est bien simple,je croyais vraiment qu'elle était handicapée.

Vincent Rottier est très bon aussi.


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MessagePublié: 08 Décembre 2020, 20:22 
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Je me permets de faire remonter ce topic, quand bien même le rapport avec ce qui suit est un peu ténu (mais pas inexistant).

Il y a plus d'un an (déjà... :s ), nous avions parlé ici d'agressions sexuelles et du fait qu'il n'était pas rare que les victimes enfouissent le traumatisme jusqu'à l'oublier, avant qu'il ne finisse par refaire surface. Nous avions évoqué également Brigitte Axelrad, qui soutient que les souvenirs d'agressions alors revenus sont très probablement des faux souvenirs. Nous étions grosso modo tombés d'accord pour dire qu'Alxelrad disait certainement des conneries (et nous admettions que ce ne serait pas une première...).

Bref, voici un témoignage (j'ai calé la vidéo pile au bon endroit) typique de ce que peut être l'amnésie après une agression sexuelle: https://youtu.be/uGP3Znm2n5c?t=187

PS: La première ou le premier qui se contente de me dire que les témoignages ne sont pas des preuves, je lui fais avaler son chapeau par les trous de nez. :mrgreen:

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MessagePublié: 09 Décembre 2020, 11:50 
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C'est intéressant. Il y a à mon sens trop de témoignages parlant d'une amnésie traumatique (que ce soit dans un contexte de guerre ou suite à une agression sexuelle) pour balayer cela d'un revers de la main et dire que cela n'existe pas. Mais cela mériterait des investigations sérieuses (si tant est qu'il n'y en ait pas déjà eu ? je n'ai rien trouvé à ce sujet).
Par exemple, je vois une nette différence entre l'amnésie réelle (la personne n'arrive pas à se souvenir quand bien même elle essaye de se rappeler ce qui s'est passé, cf. Valse avec Bachir dont je parlais plus haut) et le fait de ne plus penser à un souvenir traumatisant (la mémoire est toujours là mais occultée, comme dans le cas de S. Abitbol).

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