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Un gendarme et deux pompiers ont été pris de malaises à cause d'un étrange courrier, arrivé hier matin,à La Meilleraye-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Une unité spécialisée dans les attaques chimiques est intervenue.
C'est joli coin de verdure où, habituellement, gambade un cheval. Hier, l'hélicoptère d'une unité de la Sécurité civile, spécialisée dans les risques chimiques et venue de Nogent-le-Rotrou, s'est posé là, un peu après 15 h. Au plus près de la gendarmerie de La Meilleraye-de-Bretagne.
Quatre heures plus tôt, l'un de ses six gendarmes, préposé au courrier, relève la boîte aux lettres, comme chaque matin. Lorsqu'il décachète une enveloppe blanche, sans indication, il est pris d'un malaise. « La langue qui fourmille, les yeux qui piquent, son rythme cardiaque s'est aussi accéléré », confie son chef d'escadron, Frédéric Ravaux.
Une centaine d'hommes
L'homme de 32 ans ne perd pas connaissance et prévient les secours. Deux pompiers ressentent à leur tour les mêmes symptômes. Qui disparaissent au bout de quelques minutes. Immédiatement, c'est le branle-bas dans le bourg de 1 200 âmes, plus connu pour son abbaye cistercienne du XIIe Siècle, près de Châteaubriant, sur la route de Nantes.
La pièce est confinée, la brigade vidée de ses familles, un périmètre de sécurité dressé pendant que les victimes sont prises en charge, à l'écart. Une équipe de pompiers spécialisée arrive de Rennes et déploie douche gonflable de décontamination et combinaisons étanches contre les risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques.
Pompiers et gendarmes, une centaine d'hommes au total, travaillent de concert. Car il faut à la fois identifier le produit pour, plus tard, soigner ceux qui l'ont respiré, et surtout ne pas détruire d'indice. Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la section de recherches d'Angers, l'enveloppe contient une feuille, pliée en quatre, quelques écrits farfelus, sans revendication, le tout agrémenté de signes religieux ou ésotériques.
Reste le produit. En attendant une identification précise dans la soirée, les enquêteurs écartaient déjà la piste bactériologique. Sans exclure l'hypothèse d'une poudre qui se sublimerait au contact de l'air. Pour une telle infraction, qualifiée de violence sur membre de la force publique, son auteur risque cinq ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
Source: Ouest france.fr
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... 8_actu.HtmCe genre de chose prouve que personnne n'est à l'abris de rien.C'est flippant.