Ah ah, j'en veux une !
Vous le savez probablement : quelques esprits chagrins et aigris ont affirmé que la poésie française s'était éteinte à la fin du XIXème siècle, et que le 3ème millénaire n'avait pas encore trouvé son futur Victor Hugo ou enfanté le successeur de Baudelaire.
Je me permets de balayer d'un revers de la main ces considérations passéistes, et j'apporte la preuve du contraire : le jeune homme maniant la plume sous le nom d'emprunt de
l'Algérino * démontre de façon retentissante que la nouvelle génération sait employer avec brio la langue de Molière et écrire des textes fins et recherchés.
* Souvenons-nous que Boris Vian, lui aussi, écrivait régulièrement sous pseudonyme.
Appréciez plutôt :
Si vous n'arrivez pas à aller au delà de quelques secondes de la chanson sans ressentir des symptômes variés tels que nausée ou violents maux de tête (et cela est aisément explicable : le contact rapproché avec une virtuosité si éblouissante n'est pas sans séquelles sur l'organisme), vous pourrez néanmoins apprécier la subtilité poétique des paroles
sur ce lien.
