Mes parents se sont pas mal intéressé à la question. Puis il leur est arrivé quelque chose qui les a privé de l'occasion de continuer la généalogie... des enfants
Mais du coup, je suis assez bien renseigné sur la famille jusqu'aux XVIIe et XVIIIe siècles !

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Patience, ils vivront un jour un évènement leur permettant de reprendre la généalogie : la retraite !

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Je suis le grincement dans les poutres. Le battement d'ailes dans la cheminée. Les petites marques de dents dans la pêche. Je suis BATMAN FRUGIVORE. - Charles Montgomery Plantagenet Schicklgruber Burns.

Non, pour le coup ils ont choisi un autre classique de la retraite : le voyage en camping-car

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[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Avec un bon signal Wi-Fi, ça devrait aller ?

J'ai l'impression que c'est encore plus récent que cela. Mon grand-père paternel (né dans une toute petite maison un peu misérable d'une village meusien dans les années 20) n'a pas le souvenir qu'on lui ait souhaité son anniversaire avant les années 50. Son statut social avait alors complètement changé : il n'était plus un prolo fils d'ouvrier mais avait rejoint la bourgeoisie, il avait quitté la campagne pour s'installer dans une petite ville et avait eu plusieurs enfants.

Dans les campagnes jusqu'alors et comme l'a dit Herr Magog, on ne « célébrait » apparemment que les fêtes calendaires et l'anniversaire du décès. Et la vie de manière générale était rythmée par les fêtes religieuses.

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Close the world, open the next

D'ailleurs, on en parlait avec des membres de ma famille, c'est inouï le nombre de modifications sociétales qui se sont enchaînées dans la seconde moitié du XXe. Les anniversaires en sont un bon exemple, mais on pourrait aussi citer les phénomènes tels que les courses en supermarché, ou dans un autre genre, le fait que les sorties, qui jusqu'alors se faisaient presqu'exclusivement dans la cellule familiale, se sont mises à être effectuées chez les amis. Mes parents me disaient que quand ils étaient gamins, quand ils allaient manger à l'extérieur, c'était quasiment toujours dans la famille, et jamais chez les amis. Les progrès sociétaux et l'éclatement géographique des familles en général auront fini par changer la donne.

Il y avait aussi tout un tas de fêtes assez différentes. Par exemple, jusqu'à assez récemment, on ne faisait pas de réveillon le 31 décembre. Puis les fêtes type Halloween ou Saint-Valentin, je suis prêt à parier que ça se faisait pas non plus.

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

C'tait l'bon temps...

Dans le mesure où Halloween (même si on l'appelait pas comme ça) est une fête d'origine celte, et que même dans les campagnes de l'Est de la France, on évidait des betteraves (plutôt que des citrouilles, visiblement, on ne devait pas connaître) pour mettre des bougies dedans... si si ça existait.
En fait, "Halloween" est typiquement une fête qui s'est perdue avec le passage à la modernité et l'ère industriel... puis est revenue sous une forme plus commerciale (et faussement américaine).

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Il y avait aussi une époque où Noël n'était pas une fête si importante que ça...

N'ayant plus qu'une seule grand-mère encore en vie, je n'ai plus grand monde sous la main pour demander de témoigner de l'évolution des usages autour des fêtes... M'enfin, vu le foutoir régionalo-géographique de ma famille, pas sûr que j'aurais eu des réponses permettant des grandes généralités !