"Ceci dit, l'idée que la vie extraterrestre existe est beaucoup plus ancienne que ça : Giordano Bruno l'envisageait déjà au 16ème siècle, par exemple, et un conte japonais du 10ème siècle parle d'une princesse venue d'une civilisation lunaire."

Le vrai Cyrano de Bergerac avait écrit un truc célèbre sur d'éventuels ET début XVIIème. (la littérature française a toujours été pionnière en SF)
G. Bruno avait envisagé beaucoup de choses (car selon lui, tout est envisageable dans ce monde) et malheureusement pour lui, on sait comment il a terminé. Il n'était pas bon à cette époque de s'intéresser de trop près au ciel (rappelons nous Galileo) hormis pour en vénérer les "anges" qui y habitent...

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Souvent imité, jamais égalé.

PB, oui c'est bien ce site, je conseille sa lecture, même s'il ne convient pas aux idées de certains, on ne perd pas son temps.



Oui, je l'avais vu en parcourant la reproduction du texte.

" avoit un gros nez mais fort plat par le haut ", ici, j'ai pensé directement à un masque à oxygène d'un pilote d'avion de chasse, imaginez, le casque très ample et assez volumineux, la visière fumée rabattue, le masque, le visage n'est plus visible, le tuyaux souple amenant l'oxygène du système situé plus bas que le pilote, c'est plausible.

" sa bouche estoit en sa poitrine et estoit fort velue ", la bouche sur la poitrine, je pouvais encore trouver une réponse dans le genre système de transmission ou de contrôle avec des diodes, qui font penser à une bouche ou autres dispositifs.

" Et estoit fort velue ", là, je suis bloqué, quoique ( ici je plaisante un peu ), imaginons que l'être ne porte pas un scaphandre comme nos astronautes, mais plutôt une combinaison de pilote de chasse, vu l'époque de l'année, s'il ne possédait pas de canopy, il faisait froid et il avait revêtu sur sa combinaison, une veste sans manche ayant l'aspect d'une fourrure, par-dessus laquelle se trouvait les appareils que j'ai exprimés immédiatement ci-dessus.

Deux solutions sont encore possible, l'être est bien tel que décrit ou c'est une grosse blague, inventée par un gars en avance sur son époque au niveau imagination.

Il s'agit en effet de "l'Histoire comique des États et Empires de la Lune", mais il s'agit d'un conte initiatique et philosophique, à l'image du "Micromegas" de Voltaire, et Cyrano a toujours souligné, jusque dans le titre, qu'il s'agit d'un voyage imaginaire sur la lune. On peut d'ailleurs lire une scène délectable à ce sujet dans le "Cyrano" de Rostand, ou, pour retenir De Guiche pendant le mariage de Roxane et de Christian, il lui conte ces aventures de retour de la Lune. A la fin, découvrant le pot aux roses, De Guiche lui conseille de noter ces divagations, car, assurément, "cela peut servir dans un livre".

Rien à voir donc finalement avec un témoignage direct et concret de la venue d'extraterrestres ou de leur existence, comme le présent ouvrage suscité, mais bien de se servir d'un peuple imaginaire existant dans un ailleurs improbable pour réaliser une satire de la société de son époque. (Le livre sera d'ailleurs publié seulement deux ans après la mort d'Hercule Savinien de Cyrano dit de Bergerac, qui reste pour moi un très grand écrivain méconnu et un précurseur).

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Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas ! Les Antipodistes, je crois...

Lewis Carroll in "Alice in Wonderland"

En fait pour ne rien te cacher, la description me faisait un peu penser à ça (et ta propre vision en est assez proche aussi) :



Ridicule, un peu (d'autant plus quand ce sympathique Robot Monster débarque après un message sur Cyrano), avouons le.

Et pourquoi les zitis ne seraient pas des voyageurs temporels ?
C'est juste une idée comme ça, hein.

Si on jette le principe de causalité aux orties, pourquoi pas ?
Juste une petite précision: dans ce cas toute notre physique est bonne pour la poubelle...

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Ça me rappelle le Prince des Ténèbres de Carpenter !
Remarquez, ça ne serait pas la première fois que nos certitudes scientifiques tombent à l'eau

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

"Il s'agit en effet de "l'Histoire comique des États et Empires de la Lune", mais il s'agit d'un conte initiatique et philosophique, à l'image du "Micromegas" de Voltaire, et Cyrano a toujours souligné, jusque dans le titre, qu'il s'agit d'un voyage imaginaire sur la lune."

Sans doute, mais l'imagination déployée pour développer ce thème implique une réflexion sur la vie "extra-terrestre" au sens strict du terme, et il faut remettre dans le contexte du XVIIème (où la seule forme de science fiction permise se résume à la bible...).

"mais bien de se servir d'un peuple imaginaire existant dans un ailleurs improbable pour réaliser une satire de la société de son époque. "

Pas besoin d'aller jusqu'à la lune pour ça... (Montesquieu fera le même type d'exercice un siècle plus tard en se servant simplement de la cour turque dans les fameuses lettres persanes. Pour un juriste plutôt progressiste, il ne se mouille pas spectaculairement, toujours, sans doute par crainte d'atteindre le "blasphématoire", ce que n'exige pas les convenances d'une société toujours profondément "encrée" par la religion (l'écriture, c'est dieu) et malgré le futur détachement radical d'avec elle.))

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Souvent imité, jamais égalé.

Oui, un... finalement, je ne sais plus quoi, qui se déplace dans une cuvelle à lessive, avec une tronche de je ne sais pas quoi, c'est interpellant.

Ce gars témoin, avait sans doute un problème, sois d'origine dans le cerveau, soit la consommation de breuvages bizarres, voire les deux.

De ton avis, sauf qu'ici ce ne serait pas à l'eau, mais à zéro.
D'autant plus que cela poserait d'inextricables complications.
Mais, effectivement, tout est possible.

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