NEMROD34 a écrit:
Il n'y a pas plus gros ?
Ben... j'ai réduit parce que je pensais que ça ferait vraiment trop gros.
Je vous remets les articles issus du site Internet de l'Union (même que version papier) :
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Mystère dans le ciel de la région
Jean-Luc Lemaire enquête sur le terrain et croise ensuite ses renseignements pour tenter de trouver une explication aux phénomènes aérospatiaux étranges survenus dans la région. 2009 est déjà marquée par un nombre considérable d'ovnis. Pas moins de 57 dans la région en juillet. Ce qui réjouit l'Ardennais Jean-Luc Lemaire, depuis vingt ans enquêteur sur le sujet.
DE mémoire d'ufologues, on n'avait pas vu une telle vague de phénomènes aérospatiaux non identifiés depuis 1954. Est-ce un hasard ? Le mois d'août a connu des perséides exceptionnelles, ces pluies d'étoiles filantes que la douceur des soirées estivales permet d'admirer à loisir. L'Ardennais Jean-Luc Lemaire enquête sur les ovnis depuis vingt ans. Il recense avec minutie les observations de ses contemporains. La dernière en date est une boule « comme un soleil », apparue dans la nuit de samedi à dimanche dans l'Aisne, entre Missy-aux-Bois et Saconin-et-Breuil. Le témoin, choqué, n'en dort plus la nuit et souhaite garder l'anonymat pour échapper aux sarcasmes.
« Trois minutes interminables »
Jean-Luc Lemaire, lui, prend ce récit très au sérieux. « Manifestement, ce n'est pas une dame farfelue. » Elle décrit une boule jaune qui l'a éblouie alors qu'elle conduisait. Il était environ minuit trente. « Quand je suis arrivée près de la déchèterie près de Missy, j'ai d'abord cru à des phares », explique l'Axonaise. « Je me suis demandée pourquoi je ne les avais pas vus avant. » La lumière s'est rapprochée, de forme plus ovoïde. « J'étais très éblouie. Je ne voyais pas sur les côtés au point d'avoir raté ma route habituelle. » Le phénomène a duré trois minutes qui lui ont paru une éternité. Jusqu'au moment où la boule lumineuse est partie vers Dommiers. A l'arrivée à son domicile, elle a appelé son mari qui a pu constater à son tour une puissante lumière entre les arbres.
Vérifier chaque hypothèse
Jean-Luc Lemaire écoute. « Sans jamais poser de questions directives ». Il entre ensuite les données sur son ordinateur. « Le phénomène lumineux, deux fois plus gros qu'une voiture selon le témoin, se situait à environ 220,5 degrés d'azimut, à une altitude de 4 degrés. En comparant la carte du ciel à l'instant T, je vérifie qu'un satellite, la station orbitale ISS, la Lune, le faisceau d'un hélicoptère de la gendarmerie, le laser d'une discothèque…. n'étaient pas dans le champ de vision de l'automobiliste à ce moment-là. Je dispose aussi, grâce au logiciel d'un collègue de Rennes, de tous les mouvements d'avions munis de transpondeurs. »
Une fois les hypothèses éliminées une à une, il faut bien se rendre à l'évidence. Ce témoignage est à classer dans les PAN, selon la terminologie du Centre national d'études spatiales (Cnes) : autrement dit les phénomènes aérospatiaux non identifiés. Et il y en a eu de nombreux tout au long de l'année. Avec des observations collectives dignes de foi comme celle d'une boule orange, le soir de la fête du village d'Anchamps (Ardennes). Ou le 20 juin, à Cormicy, où plusieurs groupes d'amis ont aperçu au même instant, à des endroits différents du village, une étrange lueur. Jean-Luc Lemaire continue d'arpenter le terrain en quête d'une explication, avec passion et humilité. « Je ne sais toujours pas ce que c'est, mais qu'est ce que j'apprends en aéronautique et en astronomie ! »
Jean-Luc Lemaire :
03.24.59.08.42.
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« Les scientifiques ne s'intéressent pas assez au sujet »
Après enquête du Cnes, l'apparition d'un ovni en région parisienne s'est révélée être un ballon gonflable échappé d'un stade. Yvan Blanc est responsable des phénomènes aérospatiaux non identifiés au Centre national des études spatiales.
LE Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan) a été créé en 1977 au sein du Centre national des études spatiales (Cnes). Son responsable, Yvan Blanc, nommé au début de l'année, était auparavant chargé d'un programme d'astronomie.
La période de crise actuelle ne serait-elle pas propice à une recrudescence des observations d'ovnis ?
Y.B. « Je ne crois pas. Nous avons un rythme assez constant de deux témoignages par jour, tout au long de l'année. Ce n'est même pas saisonnier. Ce qui est sûr, c'est que plus les journaux relaient des témoignages, plus il y en a. Les gens sont décomplexés et n'hésitent pas à nous contacter. Nous les invitons alors à faire une déposition en gendarmerie, puis nous leur envoyons l'un de nos 100 correspondants locaux. Voire, nous y allons directement. Mais nous ne sommes que deux pour toute la France. »
Combien de témoignages avez-vous recueillis depuis la création du Geipan ?
« Environ 6 600 pour 2 200 observations. Des témoins de toutes les catégories socioprofessionnelles. Et 20 % d'entre eux ont été classés par notre comité scientifique comme phénomènes aérospatiaux inexpliqués. 40 % sont inexploitables. 40 % sont explicables ou probablement identifiés : la foudre, un ballon-sonde, un drone, un nuage de forme particulière, une planète… »
Les ovnis ne sont-ils pas passés de mode ?
« Au contraire, cela passionne toujours autant. Dès que nous remettons à jour notre site, nous avons un afflux considérable de connexions. »
On n'a pas progressé dans l'étude de ces phénomènes aérospatiaux. Le Geipan est-il encore utile ?
« La France est le seul pays à avoir un organisme public chargé de collecter des informations sur ce sujet. Un audit, en 2005 a conclu qu'il fallait que cette structure perdure. Son but est avant tout d'informer le public grâce à nos archives qui sont accessibles sur internet.
Il est dommage en revanche, que des scientifiques ne s'intéressent pas davantage à ce sujet. Pourquoi certains phénomènes défient les lois de la physique, pourquoi certains atteignent des vitesses faramineuses avec des changements de direction incompréhensibles…. J'aimerais que des scientifiques s'approprient nos archives pour nous proposer des pistes de réflexion sur des modes de propulsion, sur la subjectivité de la perception humaine… »
Pourquoi existe-t-il des questionnaires spécifiques aux pilotes qui ont constaté des phénomènes aérospatiaux non identifiés ?
« Parce que, justement, on estime qu'ils évaluent plus facilement les distances, les vitesses, qu'ils ont du sang-froid… Mais attention, tous les témoignages sont intéressants. »
Comment exploitez-vous les témoignages et éventuellement les photos ou les films qui vous sont envoyés ?
« Nous avons très peu de films exploitables d'autant que, désormais, ils proviennent souvent de téléphones portables. Avec appareils photos numériques, les gens prennent beaucoup de photos et découvrent, souvent a posteriori, des formes bizarres. Mais la plupart du temps, il y a une confusion avec des oiseaux, des insectes… »
L'hypothèse extraterrestre est-elle complètement exclue par un scientifique comme vous ?
« Non. Le rapport Cometa du général Denis Letty, en 1999, une étude sérieuse, ne l'exclut pas non plus. Mais il n'y a aucune preuve pour l'instant. Tout comme on attend toujours une réponse aux messages qu'envoie la mission SET (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) dans l'espace, qui, dans le même temps, écoute les signaux radio en provenance de l'espace depuis 1960. »