Herr Magog a écrit:
À ce sujet, il paraît que les plus gros bastions du néonazisme actuel sont la Russie et les États-Unis... ironie de l'histoire !
En effet. Mon ami Florent m'a raconté avoir vu, lors de la fête de la Victoire à St-Pétersbourg (le 9 mai), deux énergumènes saluer bras tendu les... vétérans du siège de la ville par les nazis (900 jours, 1.000.000 de morts). Même les flics du MVD (ministère de l'intérieur) qui les entouraient, pourtant peu suspects de gauchisme, n'attendaient qu'une chose : avoir un prétexte pour leur tomber dessus.
15 ou 20% des membres de l'OMON (police anti-émeutes - corpulence : 1 OMON = 2 CRS) seraient membres d'un groupuscule d'extrême-droite (pas seulement néo-nazi, donc, mais quand même), et on retrouve aussi des noyaux de ce genre parmi les supporters du Zenit, aux matches duquel le consulat de France déconseille très fortement à ses ressortissants d'assister. Même si l'ultra-nationalisme russe se nourrit d'autres sources, il semblerait qu'il emprunte pas mal de trucs au nazisme. Après tout, le premier Etat russe a été fondé par des Vikings... de là, je pense qu'on passe facilement aux aryens et autres mythes fondateurs nazis.
Citer:
Idem, et de manière certaine. Hitler n'a jamais monté un cheval de sa vie, et n'en a probablement jamais possédé.
Cela ne me surprendrait guère, en effet. Monter à cheval évoquait trop cette aristocratie militaire prussienne qu'il détestait. C'était à cent lieues de son éducation de fonctionnaire rural de Haute-Autriche, et de l'image populiste qu'il essayait de se donner.
Par contre, les biographes d'Adolf Hitler s'accordent généralement à dire qu'il aimait beaucoup les animaux - de même que les enfants. Il se liait plus facilement avec eux, et admirait l'indéfectible fidélité dont ils faisaient preuve - cette
Treue qu'il tenait pour la plus "germanique" des vertus.