Il n'y avait pas déjà un post semblable ?...
Enfin, moi j'adore (ou pas...
) les questionnaires du genre "qu'en pensez-vous ?" "quel est votre avis ?"... c'est presque pire que les titres d'articles en mode "faut-il y croire/le faire/aller voir tel truc ?" qui déjà m'insupportent au plus ou point... (ça me donne envie de répondre je crois/fais/vais voir ce que je veux et je t'enquiquine... 
).En l'occurrence, j'ai surtout envie de répondre par d'autres questions : qu'est-ce qu'on entend par "vie" ? qu'est-ce qu'on entend par "mort" ? et aussi qu'est-ce qu'on entend par "après" ?... parce que la notion de temporalité, ou plutôt de non-temporalité, tout comme le "non-espace" est une problématique qui revient souvent aussi bien dans les témoignages de NDE dont on a parlé plus haut que dans les questionnement plus métaphysiques et spirituels...
Pour donner un petit avis qui soit compréhensible aussi bien par les autres que par moi-même, je dirais que je vois surtout la mort, et par extension la vie, ou inversement, comme des formes d'illusions d'optiques. Le passage de l'un à l'autre (et inversement, si on pose aussi la question de la "réincarnation", qui serait du coup, une autre forme d'illusion d'optique) n'est jamais qu'un changement d'état...
Pour moi, quand on meurt, on ne va nulle part, on devient... on devient ce que l'on appelle nous, de notre petit point de vue étriqué dans cette réalité matérielle étriquée, l'au-delà, ou le Paradis, ou peu importe.
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l'enfer ou le paradis, ce sont des rêves ou des cauchemards, selon la vie qu'on a menée avant notre mort...
C'est amusant que tu abordes la notion de rêves, dans la mesure où, justement, il ressort de plusieurs philosophies ou courants spirituels que le véritable éveil est la mort, là où la vie serait un rêve... Un rêve important à "vivre", mais un rêve tout de même... Par contre, il ressort aussi (notamment d'une certaine interprétation des NDE négatives, que j'ai tendance à partager) qu'au final, ce que l'on peut voir comme ou appeler "l'Enfer" comme la construction même de l'Esprit, qui pour tout un tas de raisons (peur, refus, état de haine ou de désespoir au moment de la mort etc...) se forge son propre enfer.
Quoiqu'il en soit, je trouve que c'est tout de même une thématique bien complexe pour juste partir sur un "quel est votre avis"... sauf à s'exprimer sur plusieurs années de réflexion en plusieurs tomes...
Citer:
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi la mort est aussi systématiquement reliée à Dieu...?
Il est vrai que certains séparent les 2 notions... au premier abord, on peut se dire qu'après tout, elles peuvent être exclusives l'une de l'autre.
Mais, après tout, est-ce que ce questionnement ne part pas, aussi, d'un "raccourcissement" de la "notion" même de Dieu (d'ailleurs, le terme Dieu serait même impropre en un sens, parce qu'il porte en lui même une idée étriquée, mais bon comme tout le monde l'emploi, à tort et à travers, tout le monde à l'impression de comprendre de quoi l'on parle) ?
Comme interroger les notions d'éternité, d'amour incommensurable, indescriptible, inconditionnel, de "non-espace" qui contiendrait la totalité de l'espace infini sans voir qu'au final, "Dieu" c'est ça, c'est l'Être tout court ?... (Être qui est aussi bien le Plein, que le Vide...)