Je viens de finir ma petite critique "littéraire" sur le Matin des Magiciens, dont j'avais déjà parlé...
Je ne sais pas trop où la mettre pour le moment... vu que ce n'est pas un dossier, encore moins un article ni un billet d'humeur, cependant, je vous la soumet ici ( c'est pas très long, rassurez-vous
), histoire que vous me disiez ce que vous en pensez, et ce que vous y ajouteriez, si éventuellement vous avez lu le livre ou si vous connaissez son sujet et/ou ses auteurs... Citer:
Le Matin des Magiciens
Introduction au réaliste fantastique
De Louis PAUWELS et Jacques BERGIER
Par où commencer, par quelle idée, comment résumer ce livre foisonnant, plein de « tiroirs », qui tient à la fois de l’essai scientifique, de l’œuvre philosophique, du roman fantastique et de la légende initiatique et le tout brassé avec une indéniable poésie ?
Le Matin des Magiciens, best-seller des années 60, est de ces chefs-d’œuvre inclassables qui vous happent, vous perdent pour mieux vous emporter, vous interpellent et vous enchantent. C’est un – long, plus de 600 pages – voyage aux frontières les plus extrêmes de la pensées humaine où science et magie se rejoignent et où, au fond, la distinction entre rêve et réalité ne compte plus. Seuls comptent l’amour du mystère et de cette Quête existentielle : la vraie, celle qui apporte plus de questions que de réponses.
L’aspect fascinant du livre tient autant par son ( ou ses… ) sujets que par la personnalité de ses auteurs : grands amis, esprits créatifs et brillants, Pauwels et Bergier sont les fondateurs de la revue Planète, qui paraîtra jusqu’en 68 et les concepteurs d’un courant de pensée : « le réalisme fantastique ».
Pauwels est un journaliste, intellectuel et romancier salué par la critique, Bergier, quant à lui, est un ingénieur chimiste surdoué ( en 1936, il découvre avec le physicien atomiste André Helbronner, l’utilisation de l'eau lourde pour le freinage des électrons et il parlait 14 langues anciennes et modernes ), qui fût tour à tour Résistant, espion et contre-espion, romancier et… premier français à traduire l’œuvre de Lovecraft.
Il sera même représenté dans des bandes dessinées par Hergé ( Vol 747 pour Sidney ) et Franquin.
Pour les cartésiens et les sceptiques, leur pensée relève de la « pseudo-science », et certains passages du Matin des Magiciens pourront leur sembler abracadabrantes et voir se côtoyer Rimbaud, John Bunchan, Einstein et la Bhagavad-Gita pourra déconcerter les esprits les plus terre à terre.
Pourtant, c’est ce mélange des genres, jamais forcé, mais toujours fascinant qui fait tout l’intérêt et la force de l’ouvrage, qui aborde les grands mystères de l’origine de l’Homme et de la Vie, de l’Historie, du Corps humain et plus encore… le futur y est antérieur, l’ailleurs absolu et l’Homme infini.
Les auteurs reprennent à leur compte la pensée de Teilhard de Chardin : « A l’échelle du cosmique, seul le fantastique à des chances d’être vrai. » et qui pourrait, si c’était possible, résumer l’ouvrage à elle seule.
Pour eux, le « fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet du contact avec la réalité, quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, le conformisme. »
Et plus encore, « aucune faculté de l’esprit ne s’enfonce et creuse plus que l’imagination : c’est la grande Plongeuse… »
Prêts ? Alors 1, 2, 3… plongez !
Introduction au réaliste fantastique
De Louis PAUWELS et Jacques BERGIER
Par où commencer, par quelle idée, comment résumer ce livre foisonnant, plein de « tiroirs », qui tient à la fois de l’essai scientifique, de l’œuvre philosophique, du roman fantastique et de la légende initiatique et le tout brassé avec une indéniable poésie ?
Le Matin des Magiciens, best-seller des années 60, est de ces chefs-d’œuvre inclassables qui vous happent, vous perdent pour mieux vous emporter, vous interpellent et vous enchantent. C’est un – long, plus de 600 pages – voyage aux frontières les plus extrêmes de la pensées humaine où science et magie se rejoignent et où, au fond, la distinction entre rêve et réalité ne compte plus. Seuls comptent l’amour du mystère et de cette Quête existentielle : la vraie, celle qui apporte plus de questions que de réponses.
L’aspect fascinant du livre tient autant par son ( ou ses… ) sujets que par la personnalité de ses auteurs : grands amis, esprits créatifs et brillants, Pauwels et Bergier sont les fondateurs de la revue Planète, qui paraîtra jusqu’en 68 et les concepteurs d’un courant de pensée : « le réalisme fantastique ».
Pauwels est un journaliste, intellectuel et romancier salué par la critique, Bergier, quant à lui, est un ingénieur chimiste surdoué ( en 1936, il découvre avec le physicien atomiste André Helbronner, l’utilisation de l'eau lourde pour le freinage des électrons et il parlait 14 langues anciennes et modernes ), qui fût tour à tour Résistant, espion et contre-espion, romancier et… premier français à traduire l’œuvre de Lovecraft.
Il sera même représenté dans des bandes dessinées par Hergé ( Vol 747 pour Sidney ) et Franquin.
Pour les cartésiens et les sceptiques, leur pensée relève de la « pseudo-science », et certains passages du Matin des Magiciens pourront leur sembler abracadabrantes et voir se côtoyer Rimbaud, John Bunchan, Einstein et la Bhagavad-Gita pourra déconcerter les esprits les plus terre à terre.
Pourtant, c’est ce mélange des genres, jamais forcé, mais toujours fascinant qui fait tout l’intérêt et la force de l’ouvrage, qui aborde les grands mystères de l’origine de l’Homme et de la Vie, de l’Historie, du Corps humain et plus encore… le futur y est antérieur, l’ailleurs absolu et l’Homme infini.
Les auteurs reprennent à leur compte la pensée de Teilhard de Chardin : « A l’échelle du cosmique, seul le fantastique à des chances d’être vrai. » et qui pourrait, si c’était possible, résumer l’ouvrage à elle seule.
Pour eux, le « fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet du contact avec la réalité, quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, le conformisme. »
Et plus encore, « aucune faculté de l’esprit ne s’enfonce et creuse plus que l’imagination : c’est la grande Plongeuse… »
Prêts ? Alors 1, 2, 3… plongez !
De même, si une section "critique littéraire ou fiches de lectures" est crée, et vu que je pense qu'il y a quelques "gros" lecteurs parmi nous, pensez-vosu que se serait une bonne idée si on y incluait aussi les oeuvres de fiction, en rapport avec la ligne éditoriale du site évidemment ( SF, fantastique etc... ) ?
C'est vrai qu'en tant qu'article, on verrait une description plus froide. Pourtant, ce n'est pas en tant que dossier qu'on l'attendrait. Mais, il devrait trouver une place dans l'encyclopédie. Peut-être envisager une page sur laquelle seraient présentés des critiques littéraires de livres qui nous ont plus, déçus, dégoutés, etc. 
).
