J'avoue j'ai lu le sujet en travers (et en long et large aussi), et sur le fond, je ne sais pas trop quoi répondre (c'est donc pour ça que je réponds, c'est logique...
) : il y a beaucoup de tenants et d'aboutissants qui me semblent relever plus ou moins de questions de corps ou de chapelles (j'entends par-là du milieu universitaire ou purement zététique et du coup bah, ça me passe un peu au-dessus...
).
Cependant, j'aime bien tes interventions Métro, et les questions que tu te poses m'interpellent moi aussi : effectivement, pour ma part, je trouve plus intéressant de chercher à trouver une forme de compréhension du monde et de l'existence et une façon plus harmonieuse d'y vivre... plutôt que de perdre du temps et de l'énergie à classer gens et faits en 2 (ou 3 si on a l'esprit ouvert) catégories...
Après, je suppose que ça dépend du sujet et du contexte, cela dit (et en même temps, je ne suis pas outre mesure passionnée par la politique, ni par le complotisme en mode "gros sabots"... je n'ai rien contre les vaccins sinon que ça fait mal et que ça pique, et que je ne comprends pas pourquoi diantre personne n'a encore eu l'idée de mettre les vaccins dans des chocolats avec un croustillant praliné ou une ganache caramel-beurre salé dedans, là mes rappels je les fais tous les ans... mais non, le sadisme médical dans toute sa splendeur : faut que ça pue le désinfectant et que ça pique...
).
Plus sérieusement, pour ma part, je me dis qu'il y a en chaque humain une sorte de "carte du monde" mental, au sens global, et que ça doit être suffisamment effrayant, ou humiliant, ou simplement incompréhensiblement terrifiant, de se dire que sa carte est soit erronée soit grandement incomplète (et c'est personnellement la seconde solution que je retiens) pour qu'on s'accroche à l'idée que sa carte du monde (ou disons celles qui lui sont identiques) soit la bonne, la seule et unique possible, et défende cette idée au point de se coller une jolie étiquette sur le front en prime... et se sentir rassurer de s'auto-limiter dans un territoire qui, sans ça, m’apparaît comme infini et probablement, en finalité, ineffable...
Je me dis que parfois, lorsque les mystères nous échappent, alors c'est peut-être mieux : parce qu'alors vient le temps du lâcher prise et de la contemplation, et là, quelque chose en nous-mêmes se dénoue et s'ouvre, et l'esprit peut "grandir", un peu comme une plante se meurt dans un pot trop petit pour ses racines, et peut à nouveau s'épanouir en pleine terre...
Le reste, alors, savoir si on a tort/raison, ce qui est vrai ou faux, le logique et l'illogique semble à la fois se recouvrir d'une autre forme "d'identité" (un peu comme voir en même temps les 2 faces de Janus et voir son apparence sous une autre "dimension"), et n'avoir plus tant d'importance que cela...
Ce n'est pas parce que "quelque chose" est "faux" qu'il ne transporte pas sa part de vérité, et qu'il ne raconte pas, à sa façon, quelque chose sur ce dont nous faisons notre réel... et inversement, ce n'est pas parce que quelque chose est vrai et totalement prouvé qu'il ne nous illusionne pas sur ce que nous croyons percevoir ou croyons être.
Du coup, là-dedans, je m'intéresse plus au fond de chaque message et à ce que cela peut bien me raconter, à travers une carte du monde me laisser deviner peut-être un petit morceau de territoire quelque part... plutôt qu'à un semblant de paradigme finalement aussi binaire que figé...
(après, si c'est pas clair, dites vous qu'il est un peu tard...
)