DragoMath a écrit:
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Le courriel devrais être écrit au service informatique et a personne d'autre
Tu veux dire 'au (= 'à l'intention du') service informatique' ou '
par le service informatique' ? Il s'agit d'écrire à la société qui a vendu les ordinateurs !
Au service informatique. C'est leurs boulot que de communiquer avec la société et non a Metro. Normalement, ces firmes ont un lien avec le revendeur puisqu'ils leurs achètent un nombre conséquent d'ordinateur et d'écran alors leurs poids devrait être plus grand et le lien meilleurs. Perso, là où j'achète les ordinateurs du bureau, le mec me connais et sait très bien que je lui ai acheté 50 postes et me traitera différemment que si il reçois un appel de X disant que son ordi fonctionne mal.
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Heu.
Je suis perplexe, là... Par exemple, Metro appelle Guillaume du service informatique pour lui dire que son ordi <crotte>. Guillaume vient voir, diagnostique, répare. Admettons même qu'il répare sur place, au poste de Metro, sans avoir besoin d'emporter la machine en atelier.
Metro ne va signaler nulle part que ses problèmes d'ordi ont été réglés par Guillaume ?
Non, comme tout le monde, Metro a d'autre préoccupations. Ce n'est ni de la mauvaise foi, ni du jemenfoutisme, c'est qu'elle a du boulot et du retard due a cet incident et pour être honnête, c'est pas son job que de signaler ça. Elle a fait ce qu'elle devais faire c'est à dire signaler la panne.
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Guillaume ne va signaler nulle part que etc. ? Personne n'a vu Guillaume à l'oeuvre sur l'ordi ? Personne n'a entendu la
Marseillaise de Metro quand elle a récupéré son ordi ? Il n'y a pas un cahier d'interventions ou je ne sais quoi dans le service informatique ?
Parce que, je te le dis pour le vivre a tout les jours, le service informatique est plus que souvent interpellé dans un corridors pour ceci ou cela et, a la fin de la journée, Guillaume partira sans avoir noté toute les interventions qu'il a faite et c'est comme ça tout les jours de la semaine. Le but de noté
(les ticket) à la base est qu'ensuite, le lendemain voir le vendredi, il peut faire le tour des billets ouvert et inscrire que ça a bien été fait. Dans le cas présent, Métro a contourner le processus donc il n'y a aucune trace (pour l'instant) du boulot accompli. Si Guillaume a une discipline de fer, il documentera tout mais dans la majorité des cas, quand on décide d'accepter de contourner le système, on accepte que ce que l'on va faire ne sera pas documenté. D'ailleurs, si il documente, il risque plus de s'attirer les foudres de son directeur qu'autre chose parce qu'il a accepter de contourner le système.
Si Guillaume contourne trop souvent le système, il n'aura aucun moyens de faire valoir son apport à la société. le mec qui fout rien lui sera couvert et le directeur de l'informatique se retrouvera sans aucune donnée pour choisir qui aura la plus grosse augmentation ou, dans le pire des cas, qui il gardera. Tout se jouera au feeling...
Ar Soner a écrit:
Loin de moi l'idée de faire dévier un topic (surtout un topic drôle à la base
) sur des questions politiques, mais tes deux paragraphes illustrent très bien pourquoi l'idéologie derrière la généralisation des procédures informatisées me dérange : normalisation de la surveillance complète des salariés ; chasse aux supposés resquilleurs (puisqu'il est bien connu que ce sont eux la plaie dans les entreprises... pas les actionnaires ou les managers qui en veulent toujours plus, au détriment de la santé des salariés ou de la viabilité à long terme de la structure) ; rationnalisation au moins-disant des moindres gestes (tout dépassement du temps théorique étant perçu comme le signe d'un salarié trop lent ou paresseux)...
Ouais, t'a bien raison. Gardons les paresseux et les incompétents et détruisons les actionnaires et les managers. Après tout, c'est eux le vrai problème......
Tu veut bien nous rajouter un petit "le prolétariat vaincra !" a la fin steuplait ?
Évidemment, si on prend que les cas où les dirigeants et les managers sont de grand incompétent, on arrive au résultat qu'on devrait les éliminés. On peut faire la même démarche à tout les niveaux et on arrivera sans aucun doute au même résultat.
On veut le meilleurs pour les employés mais on refuse les outils pour évaluer les charges de travail qui permettrais de définir quel poste est en surcharge et quel poste est sous utilisé. Le managers sont là en partie pour ça mais comme ils sont de gros méchants,on ne peut s'y fier. On ne peut non plus se fier aux outils mis en place puisque leurs seul but est de faire congédier des gens par les méchants managers.
Conclusion : On est foutu.
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Quant à l'argument du « cela permet de gérer au mieux le travail et les ressources humaines », l'expérience montre que cela ne marche pas ainsi : on coupe dans la masse salariale de toute façon, et les gens qui restent se retrouvent à devoir gérer (en sous-effectif) leur boulot habituel PLUS tout le reporting informatique. Les hôpitaux français en sont un très bon exemple.
Je doute de même que la mise en place de procédures rigides améliore la qualité du service informatique de l'établissement où bosse Metronomia : le problème est certainement ailleurs.
A moins que ce soit radicalement différent en France, le rôle de l'usager est de remplir un ticket et le rôle du tech info est de les traiter. Ce n'est, ni dans un cas ni dans l'autre une surcharge, c'est partie intégrante du boulot.
L'expérience démontre que sans données concrète, on congédie à torts et à travers puisque un individu en vaut un autre ce qui n'est pas le cas sur le terrain. Je sais, c'est anti-socialiste que de garder les bons et se départir des mauvais mais que veut tu, on vie dans un monde où on doit rencontrer les exigences du poste que l'on comble et les outils d'analyse sont là pour ça. Si le patron congédie simplement au ratio salariale sans prendre en compte aucune autre données bah le problème c'est lui, pas les outils en place.
Le problème où bosse Metro est simple. Un des tech est soit totalement incompétent, soit idiot ou encore pas suffisamment professionnel pour faire son job. C'est au directeur de l'informatique à y voir pour que Guillaume ne se tape pas le boulot en double au bout de la ligne parce que X n'est pas foutu de faire son job proprement. Donc, le problème est redevable au directeur du service informatique puisqu'il tolère le tech qui travail mal et accepte que Guillaume soit surexploité.
Citer:
J'ai eu l'occasion de bosser dans des organisations 'consulaires' semi-publiques, et — traitez moi de luddite si vous voulez — j'ai toujours pris un malin plaisir à autant que possible ne
pas respecter les procédures.
Sachant que ces dernières
peuvent servir serviront des finalités malveillantes, c'est vraiment se tirer une balle dans le pied quand on est salarié...
Donc, globalement, on veut moins de surcharge de travail mais en même temps, on refuse que la charge soit évalué parce que si elle est évalué, on se tire dans le pied... ce qui n'a aucune importance au final puisque les entreprises coupent au calcul de la masse salariale. C'est moi ou ça ne fait aucun sens ?
Comment peut-on défendre son point (surcharge de travail, salaire, conditions) sans données et espérer avoir le moindre levier ?
Ce qui me rend fou avec ce type de discours est qu'à la base, je suis profondément pour la protection des emplois et le bien-être des employés mais je suis contraint de prendre la défense des entreprises parce trop souvent, on les considère comme un monstre a deux tête. Comme si les entreprises, les patrons et les managers par définition, sont de gros con qui veulent tous nous saigner a blanc. Comme si aucun patron d'entreprise de plus de 2 employés n'apportais d'importance à la qualité de vie des ses employés.
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