NEMROD34 a écrit:
Paradoxalement c'est la croyance par la "rationalisation", quelques liens en commençant par l'histoire la plus célèbre:
Non, ce n'est pas exactement ça...
Dans leur conception des choses, l'oracle Fa est de nature divine, directement lié au destin qui gouverne le sort de chaque être humain. Le Fa est donc par essence parfait et il ne peut pas se tromper. C'est sa transmission humaine qui, elle, est faillible : le devin qui ne possède aucun talent et qui se se trompe en interprétant le Fa.
Il ne s'agit pas d'une façon de rationaliser un échec
a posteriori, comme lorsqu'un médium qui est convaincu d'avoir toujours raison se plante en beauté. Ici, l'échec est déjà prévu
a anteriori et envisagé dans le système.
J'y trouve une forme de "cartésianisme" un peu terre à terre qui n'existe pas ou peu en Europe chez les gens qui vont consulter des voyants... dont j'ai l'impression qu'ils sont souvent prêts à gober n'importe quoi et pour lesquels la faillibilité du voyant ne saurait pas être remise en question.
Comme je le disais ci-dessus, les personnes qui vont consulter les devins pour se faire tirer le Fa ont une approche plus similaire à celle d'un occidental qui va chez le médecin. Il est admis qu'il y a de mauvais médecins et que ceux-ci peuvent se planter... ce qui ne remet pas pour autant en question la Médecine en tant que discipline scientifique, ni la confiance que beaucoup de gens lui portent (confiance qui est souvent aveugle et pas forcément plus rationnelle que la croyance au Fa, le
vulgum pecus n'ayant pas une culture scientifique très poussée...).
Cela étant dit : je ne connaissais que de nom
Echec d'une prophétie, et j'ai buggé sur cette phrase de l'article Wikipédia :
Citer:
Après-midi du 21 décembre. Le groupe appelle des journaux cherchant à donner des entretiens. Dans un renversement de situation, le groupe ne fuit plus la publicité mais au contraire débute une intense campagne pour diffuser son message à un public aussi large que possible.
Ça m'évoque beaucoup un passage de l'Evangile de Luc, dit « la Cène d'Emmaüs »...
Après la crucifixion, un groupe de disciples de Jésus s'est rassemblé dans le village d'Emmaüs ; l'ambiance est lourde, les disciples n'arrivent pas à accepter la mort de Jésus et ils ne croient pas à l'annonce de sa résurrection. Jésus se joint alors au repas sous la forme d'un étranger que ses adeptes ne reconnaissent pas ; mais il bénit et rompt le pain comme lors de la première Cène ; ses disciples le reconnaissent alors, et Jésus disparaît à l'instant.
Les disciples de Jésus comprennent le véritable sens de la mort de Jésus. Ils passent de l'abattement à la joie, et animés par une même volonté de partager la bonne nouvelle, ils partent raconter à la communauté chrétienne que Jésus leur est à nouveau apparu et initient les premières missions d'évangélisation.