Oui, surtout quand on sait que les divers "s" (chascuns, estes) ne se prononçaient plus depuis le XIIe siècle environ ! Mais bon, j'aime bien les cromornes et autres cervelas, et les chants simples, alors tant pis...

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

L'inconvénient à travailler avec de la musique sur les oreilles, voyez vous, c'est qu'on a vite fait d'épuiser ses playlists. Heureusement, Youtube est là pour vous fournir en bonne musique :



Un joli morceau joué par un joli duo erhu (vielle) et pipa (luth chinois).

Habituellement, je n'aime pas trop la sale manie des asiatiques à ne pas pouvoir faire de la vraie musique acoustique, sans amplification ni accompagnement d'aucune sorte. Il faut systématiquement que les interprètes jouent par dessus une bande sonore pré-enregistrée avec guitare/basse/batterie/synthétiseur (voire juste une boîte à rythme dans le pire des cas), pour un résultat souvent très mitigé - quand le morceau n'est pas complètement gâché.

Ce n'est heureusement pas le cas de cette vidéo, où si l'accompagnement est bel et bien présent, il sait se faire discret et vient juste rehausser la mélodie.

EDIT : ah, et une autre vidéo du même duo... qui devient un trio puisqu'une dizu (flûte traversière) s'est rajoutée à l'ensemble :

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Close the world, open the next

Dans l'esprit des chants de Noël anglais, j'ai découvert une jolie mélodie signée David Willcocks, auteur de quelques hymnes religieux connus. Le morceau s'intitule "A spotless rose", et est interprété par le King`s College Choir de Cambridge :

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On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux
(Antoine de Saint-Exupéry)

Pour se détendre un peu.

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Da funky emperor !

Très sympa et reposant !

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Un petit Zazie... parce que ça faisait longtemps.... et parce que c'est une de mes chansons préférées des 49 titres ( pour ceux qui n'auraient pas suivi, c'est bien 49... 7 albums de 7 morceaux/projets )....

Bon, c'est pas la plus gaie...





Et puisqu'on est dans le trip "nous vivons dans un monde merveilleux".... , ce qui est ma chanson préférée du dernier album de Raphaël, Dharma Blues... ( et sûrement une de ses 5 meilleures chansons ).



Au passage, les spécialistes d'instruments ethniques devraient apprécier...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

J'aime bien.
Cela dit, vu les instruments qu'on entend dans la musique et ceux qu'on voit dans la vidéo... je crains que les deux ne correspondent pas du tout.

En ce qui me concerne, j'ai mes périodes musicales. Ainsi pendant une semaine, je ne vais écouter que de la musique indienne ; puis la semaine suivante, ça va être de la musique sarde jusqu'à plus soif... Et ainsi de suite.

En ce moment, je suis dans une période hongroise.
La musique hongroise est intéressante à plus d'un titre, car possédant une double influence slavo-balkanique d'une part, mais également médiévale d'autre part. En témoignent certaines danses comme la csárdás (dont les pas sont directement issus du branle moyenâgeux, mais sur une structure arythmique et un rythme allant crescendo), un instrumentarium diversifié et caractéristique (cornemuse duda, vielle à roue tekerőlant, flûtes variées, tambour à corde gardon, violon en jeu virtuose multicorde...) et des voix typiques haut perchées rappelant celles de Bulgarie et de Roumanie.

Morceaux choisis, de la chanteuse Sebestyén Márta accompagnée du groupe Muzsikás :

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Close the world, open the next

Ah, je ne l'avais pas vu celle-là...


Oui.
J'aime beaucoup - pourtant à la base je ne suis pas fan du tout de Raphaël, c'est son type de voix je suppose...

En ce qui concerne les instruments, il s'agit du classique trio d'accompagnement tablas/tampura/shruti box. J'avais cru entendre un sitar... mais après une écoute plus attentive je pense plutôt qu'il s'agit d'un synthé ou d'une guitare imitant le son caractéristique du sitar.

Il a du courage, le Raphaël, d'ajouter des instruments de ce type dans sa chanson.
George Harrisson (qui était un fana de musique indienne et un élève du sitariste Ravi Shankar) s'y était cassé les dents en 1965 pour la chanson des Beattles Norvegian Wood. Sachant que les instruments indiens sont non tempérés et prévus pour jouer une musique modale, il est très difficile de les faire cohabiter avec des instruments conventionnels qui eux sont accordés suivant nos gammes tempérés. En résumé : ça sonne presque souvent très faux pour une oreille occidentale.

Autre petit souci : la tampura et les tablas ont un son très riche en harmoniques, qui fut pendant très longtemps le cauchemar des ingénieurs sons...

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Close the world, open the next

C'est vrai que sa voix est "spéciale" ( un peu comme sa façon d'écrire, je dirais )... mais c'est aussi ce qui le distingue... On peut difficilement le confondre ( même avec Saez, quand-même ils ont la voix éraillée tous les 2, ce n'est pas la même tessiture non plus )...

Mais les voix cassées qui déraillent, c'est un peu mon truc...
Je crois que les chanteurs qui chantent un peu trop "juste", ça doit m'ennuyer dans le fond...



Ben là, je trouve que ça sonne carrément bien... ça donne un effet profond et mélancolique à la chanson...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Moi j'aime bien les voix éraillées, mais pas du tout celles de Saez ou Raphaël. Peut-être cause de leur côté "minet romantique/déprimé qui attire les pucelles"...

Je préfère encore ce type de voix éraillée :

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]