nirfosca a écrit:
Le genre Eunecte n'est pas plus taillé pour la vie aquatique que le boa constrictor. Bien que de moeurs plus terrestres, ce dernier peut également rester plusieurs semaines dans l'eau, au besoin.
Au besoin, oui. Comme tous les serpents, le boa constricteur est un bon nageur et il aime bien patauger dans l'eau à l'occasion... Cela dit, le fait est que c'est un serpent arboricole et qu'il passe la majorité de son temps haut perché.
froth a écrit:
rectification certains reptiles peuvent absorber une petite partie de leur oxygene par la peau. cela concerne surtout quelques tortues aquatiques et les serpents. [...] En période d'activité cela ne suffit pas contrairement a de nombreux amphibiens qui peuvent couvrir 100% de leurs besoins en oxygenes par la peau sans avoir a utiliser de poumons ou de branchies.
Tu as une source pour nous donner davantage d'informations sur ce sujet ?
A ma connaissance, seuls les amphibiens possèdent la capacité de respirer par la peau... justement parce qu'ils possèdent un épiderme fin, dépourvu d'écailles et richement vascularisé. Et encore, ce système n'est pas parfait et il n'est utilisé qu'en complément de la respiration « conventionnelle », ou sur de longues périodes mais uniquement durant l'hibernation.
nirfosca a écrit:
Ta tournure de phrase laisse supposer que par opposition au boa constrictor, l'anaconda chasse dans l'eau. Or s'il vit principalement dans l'eau, il se nourrit essentiellement de proies terrestres.
J'aurais personnellement dit que l'anaconda a des mœurs semi-aquatiques : il vit essentiellement dans l'eau (il n'a d'ailleurs pas trop le choix, les gros individus sont beaucoup trop volumineux pour se mouvoir avec aisance sur la terre ferme)... Et il capture des proies qui sont des animaux terrestres, mais vivants dans des milieux marécageux (les capybaras, les tapirs...).
En ce qui concerne l'article, il est très bien. J'aurais peut-être mis le paragraphe d'introduction sur la taille de l'anaconda et du boa constrictor à un autre endroit... en début d'interprétation, par exemple, de façon à bien diviser l'article entre la partie cryptide (témoignages, aspect supposé) et la partie « serpents réels » (taille maximale connues des anacondas et boas, confusions possibles, etc).