Oui oui, aussi.
Mais dans la quasi totalité des cas (en tout cas, pour ce que j'en sais, et aussi en excluant les cas où il n'y a pas de mère... quoiqu'une mère absente est en soit une carence maternelle, voulue ou pas), sachant que je ne connais pas vraiment d'exemple contraire, il y a un "problème" vis à vis de la mère. D'autre part, il y a des "carences", ou de la "sur-affectivité" qui ne sont pas considérées comme telles par l'entourage ou même la société en général, mais qui peuvent quand-même jouer un rôle : une mère surprotectrice par exemple, ça peut être vu comme "mignon"... sauf que suivant les cas, ça peut cacher un truc qui cloche dans la relation mère/enfant.
D'autre part, je ne dis pas que les pères n'ont aucun rôle à jouer là-dedans, effectivement, il y a des cas de père maltraitant dans les serial killer, et pas qu'un peu... Voire de père maltraitant la mère, qui peut être à l'inverse soumise au père, mais dans ce cas, même si ce n'est pas la "faute" de la mère, il n''empêche que le lien mère/enfant est abîmé (ce n'est d'ailleurs pas une histoire de faute de qui que se soit, c'est juste une question de dynamique familiale, d'ailleurs, c'est le plus souvent le cas : c'est toute la dynamique familiale qui est foireuse, le cas d'Ottis Toole est un exemple du genre...
)...
Juste que d'un point de vue psychologique et de développement psychique, il demeure que c'est la mère qui ouvre la porte, ou pas, au père... tout simplement parce qu'il ne peut pas en être autrement, le père ne peut pas prendre "sa place" si la mère ne le lui permet pas. Tout simplement parce qu'on peut dire tout ce qu'on veut c'est LE lien primordial qui permet tous les autres, parce que c'est nécessairement le premier, et surtout, dès le début de la vie, le lien vital absolu.
Après, on peut discuter sur plein de points de détail, mais je pense que cette réalité est immuable, parce que finalement découlant d'un état de nature (de part la grossesse, et aussi parce qu'un enfant à la naissance ne peut survivre, à l'état de nature, sans sa mère), et que ça, c'est engrammé quelque part très profondément en nous.