Faute de mieux à cause de diverses indisponibilités, je vais donc sauter directement au bilan de la saison 2009, qui s'est achevée dimanche à Abu Dhabi.

L'écurie Brawn a finalement concrétisé sa domination en remportant les deux titres mondiaux, constructeurs et pilotes, malgré une deuxième moitié de saison difficile. La preuve en est que ce sont les deux pilotes de l'écurie qui se sont disputés le titre de champion du monde, jusqu'au Brésil, où Barrichello n'a pas pu creuser suffisamment l'écart sur Webber en début de course, avant de subir ensuite d'importantes vibrations du train avant. Button, à l'inverse, a fait taire une partie de ses critiques grâce à une superbe remontée au Brésil, et à une belle troisième place à Abu Dhabi. Il fait un beau champion, avec six victoires au cours de la saison, même s'il n'a pas toujours donné l'impression de maîtriser la compétition comme d'autres "stratèges" (Prost, Lauda) pouvaient le faire à leur époque.

Red Bull a terminé l'année en trombe, avec la victoire de Webber au Brésil, puis un doublé Vettel-Webber à Abu Dhabi. Respectivement deuxième et quatrième du championnat, les deux hommes peuvent cependant nourrir d'amers regrets : leur voiture s'est souvent montrée plus rapide que les Brawn, mais l'équipe a fait trop de menues erreurs pour pouvoir réellement les inquiéter au championnat. Le manque d'expérience de l'équipe à ce niveau n'y est sans doute pas étranger, et celle que Ross Brawn avait accumulée avec Ferrari s'est par contre certainement avérée déterminante dans le triomphe des siens.

McLaren parvient à ravir in extremis la troisième place du championnat à Ferrari, essentiellement grâce au talent de Lewis Hamilton. La mise au point du SREC s'est avérée calamiteuse ; mais à force de travail, l'écurie est parvenue à revenir au premier plan en fin de saison, malgré des performances irrégulières de la voiture. Pour sa part, Kovalainen a fait ce qu'il a pu, souvent gêné par des stratégies hasardeuses, et éclipsé par son équipier.

Ferrari a connu une fin de saison difficile. La montée en puissance de la Scuderia au cours de la saison a été coupée par la blessure de Felipe Massa en Hongrie. Le succès de Raikkonen à Spa, difficilement acquis, servira de lot de consolation pour une année à oublier. Ferrari s'est d'ailleurs très vite tournée vers 2010, avec le recrutement d'Alonso. Le développement de la voiture a été stoppé après Monza et les "Rouges" se sont retrouvés en fond de grille - une situation qui a rendu anonyme, après l'inutile intérim de Luca Badoer, la brève carrière de Giancarlo Fisichella en tant titulaire chez Ferrari.

Au chapitre des regrets, Toyota a aussi une contribution à apporter. Rapides en début de saison, dominatrices à Bahreïn, les monoplaces nippones n'ont pas su concrétiser par une victoire et ont par la suite connu des résultats en dents de scie, allant du dernier rang bon poids à Monaco aux deux brillantes deuxièmes places obtenues par Glock à Singapour et Trulli à Suzuka. Face à ces difficultés, les deux pilotes se sont montrés à leur avantage. Mais leur performance est presque éclipsée, en cette fin de saison, par les débuts tonitruants de Kamui Kobayashi, le remplaçant de Timo Glock blessé, qui après une course remarquable au Brésil (résistant à la remontée de Button avec une voiture lourdement chargée, puis livrant à Kazuki Nakajima un duel épique dont il sortira vainqueur aux forceps) s'est adjugé à Abu Dhabi une brillante sixième place grâce à une stratégie brilamment développée.

En dents de scie, c'est aussi le qualificatif qui pourrait définir la saison de BMW. La marque allemande pouvait jouer la victoire en Australie, et le podium en Malaisie ; mais ensuite, elle a littéralement sombré dans les abîmes du classement, au point que le constructeur automobile prit la décision de quitter la F1. Mais cette annonce n'empêcha pas l'équipe de se resaisir en fin de saison, histoire de partir la tête haute. Kubica, deuxième au Brésil, et Heidfeld cinquième à Abu Dhabi (les deux pilotes n'ont pas faibli malgré les difficultés de l'équipe), permettent finalement à BMW d'arracher la sixième place chez les constructeurs.

La septième revient à Williams. Un résultat décevant, au final, compte tenu de la rapidité intrinsèque de la voiture, notamment en essais libres en début de saison. Mais les performances en course n'ont pas été à la hauteur de ces espoirs : si elles ont semblé progresser dans un premier temps, elles ont ensuite plafonné - un schéma dont l'écurie Williams est assez coutumière depuis quelques années. Si Nico Rosberg s'est définitivement affirmé comme un des grands pilotes des années à venir, alliant coups d'éclat et régularité, Nakajima fut en revanche bien décevant : après des débuts remarqués fin 2007 et une première saison honorable en 2008, le Japonais n'a pas réussi à marquer le moindre point.

2009 sera une année à oublier pour Renault. Après un début de saison déjà calamiteux, l'écurie française a ensuite été accablée par le "Crashgate" consécutif au licenciement - faute de résultats - de Nelson Piquet Jr, puis par ceux de Flavio Briatore et Pat Symonds. Seuls quelques exploits individuels d'Alonso (pole position en Hongrie, troisième place à Singapour) viendront sauver la saison de Renault. Sébastien Grosjean, pour sa part, n'est semble-t-il pas encore prêt pour la F1 malgré, en quelques occasions, de bons temps en essais.

L'année fut bonne, en revanche, pour Force India. La progression de l'écurie a été quasi constante, notamment à partir du Grand Prix d'Allemagne, avec en point d'orgue la pole et la deuxième place de Fisichella en Belgique, et la quatrième place de Sutil en Italie. Si l'écurie n'a pas semblé réellement pâtir du départ de "Fisico" juste avant Monza, elle n'a en revanche pas eu la réussite nécessaire, lors des derniers Grands Prix, pour concrétiser ses performances en essais, avant de faire une course anonyme à Abu Dhabi. Après un retour remarqué à Monza, Vitantonio Liuzzi a eu un peu plus de difficultés par la suite.

Enfin, la Scuderia Toro Rosso a connu une saison 2009 aussi "ordinaire" que 2008 avait été exceptionnelle. Après quelques points grappillés en début d'année, les difficultés ont ensuite pesé sur l'équipe austro-italienne, incapable de progresser aussi vite que ses rivales. Elles furent fatales à Sébastien Bourdais, dominé en performance pure par Buemi, et qui n'aura pas réussi son adaptation à la F1. La tournée outre-mer de fin de saison aura par contre été plus profitable, une voiture plus efficace ayant permis à Buemi de récolter une jolie huitième place à Abu Dhabi - et pour le Suisse, de se montrer à son avantage, tout comme, dans une moindre mesure, Jaime Alguersuari.

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Je suis le grincement dans les poutres. Le battement d'ailes dans la cheminée. Les petites marques de dents dans la pêche. Je suis BATMAN FRUGIVORE. - Charles Montgomery Plantagenet Schicklgruber Burns.

En deux semaines, depuis la fin de la saison, il s'est probablement passé plus de choses dans les coulisses de la F1 qu'au cours de l'année écoulée, pourtant déjà riche. Le retrait de Toyota, conjugué aux incertitudes entourant la présence de certaines écuries (USF1, Qadbak/Sauber voire Renault) ont soudainement rappelé aux pilotes comme aux directeurs d'équipes qu'il était grand temps de penser à 2010.

Dernière grosse opération en date : le rachat de Brawn par Mercedes. L'écurie championne du monde portera l'an prochain le nom du constructeur allemand. On pourrait croire que cette prise de pouvoir permettrait de payer à Jenson Button le million de dollars en salaire supplémentaire qu'il demandait pour rester, mais cela ne semble même pas garanti puisque que McLaren a annoncé qu'elle avait fait un offre très sérieuse au champion du monde en titre. McLaren qui continuera à rouler avec des moteurs Mercedes jusqu'en 2014, mais qui rachètera progressivement les 40% de parts que Mercedes détenait jusque-là dans l'équipe : elle restera un partenaire privilégié de la marque à l'étoile, mais néanmoins une équipe "B". Le sort de Button déterminera ceux de Raikkonen et Rosberg, également convoités par Mercedes.

Ferrari a pour sa part proposé de pallier aux éventuelles défections en engageant une troisième voiture, ce à quoi la FIA se refuse toujours. Luca di Montezemolo, qui n'en fini pas d'étaler son dédain pour les écuries débutantes du plateau (un mépris que n'aurait pas désavoué Enzo Ferrari lui-même), rêve de confier cette voiture au quadragénaire Michael Schumacher.

On apprend également aujourd'hui que Timo Glock a été engagé par Manor. Si l'on ajoute à cela l'annonce faite par Lotus de l'engagement d'un pilote dont le nom demeure encore non révélé, mais qui pourrait bien être Jarno Trulli, et la promesse de Toyota d'aider Kamui Kobayashi à retrouver un baquet, il semblerait que les pilotes Toyota n'auront pas trop de mal à retomber sur leurs pattes.

L'embauche de Glock par Manor ne laisserait apparemment plus à Renault que Nick Heidfeld comme candidat sérieux à son second baquet... à moins que l'Allemand ne se décide à rester chez Sauber, qui est maintenant bien placée pour prendre part au championnat 2010.

Williams est désormais exonérée de tels soucis, puisque l'écurie britannique a engagé Rubens Barrichello et Nico Hülkenberg, l'Allemand vainqueur du championnat GP2 en 2009. Elle sera la cinquième écurie à rouler en Cosworth, avec les quatre écuries débutantes. Parmi ces dernières, Campos a officialisé le recrutement de Bruno Senna.

Si Red Bull ne recrutait pas de pilotes, il se murmure en revanche, notamment en cas de retrait de Renault, que l'écurie austro-anglaise pourrait choisir le moteur Cosworth. Enfin, Nelson Piquet Jr serait intéressé par un baquet chez Force India, mais rien n'est encore fait.

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Wow, ça n'arrête pas en ce moment.

Jenson Button vient d'officialiser un contrat de trois ans avec McLaren. Il fera donc équipe, jusqu'en 2012, avec Lewis Hamilton. Dans le même temps, on apprenait que Kimi Raikkonen avait décidé de ne pas courir en F1 en 2010, une année sabbatique qui ne signifie pas, a priori, la fin de sa carrière. Elle n'est pas non plus destinée à être inactive, puisque le Finlandais se cherche déjà... un volant pour disputer le championnat du monde des rallyes.

De son côté, Jacques Villeneuve a annoncé avoir repris l'entraînement physique. À bientôt 39 ans, le Canadien se verrait pourtant bien revenir en F1. Il n'a rien révélé de plus mais on sait qu'il s'intéresse à USF1 depuis plusieurs mois. Alors, info ou mytho ?

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Un lapin et un serpent jouent à colin maillard.

Le lapin a les yeux bandés, et essaye de reconnaître le serpent :

- ben, t'as pas de poils, toi !

- ben non

- t'as pas d'oreilles non plus

- ben non

- et puis t'as un nez bizarre

- ben oui

voyons voir, un nez bizarre, pas d'oreilles, pas de poils,...

je t'ai reconnu : t'es Niki Lauda !!!!

(désolé, je le ferais plus, j'ai une excuse, mon père m'a saturé de GP F1 et moto quand j'étais petit )

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-- Les amis de la vérité sont ceux qui la cherchent et non ceux qui se vantent de l'avoir trouvée --
In girum imus nocte et consumimur igni

Je le conçois. La blague est bonne, cela dit.

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La fête du slip se poursuit en F1 : alors que Force India et Toro Rosso ont reconduit leurs derniers pilotes en date (respectivement Sutil et Liuzzi d'une part, et Buemi et Alguersuari d'autre part, donc), Mercedes (ex-Brawn) a engagé Nico Rosberg. De son côté, Kimi Raikkonen devrait patrticiper l'an prochain au... championnat du monde des rallyes, au volant d'une Citroën C4 WRC financée par Red Bull (ça paye, l'energy drink).

Dernière information et pas des moindres, BMW a annulé la vente de son écurie au groupe d'investissement Qadbak, et l'a revendue dans la foulée à... son ancien propriétaire et fondateur, Peter Sauber. L'équipe pourrait ainsi participer au championnat (sachant que Jean Todt, le nouveau président de la FIA, était assez mal disposé vis-à-vis du nébuleux groupe Qadbak), mais au prix fort : pas moins de 140 licenciements sont prévus...

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It's transfert time !

Pour faire simple, je vais poster ici un tableau prévisionnel des engagés (basé sur celui publié par la FIA il y a quelques jours) pour la saison 2010.



(1): on commence par du lourd. En effet, Mercedes aurait proposé 7 millions d'euros à Michael Schumacher pour piloter ses voitures en course l'an prochain, et la presse allemande affirme que le septuple champion du monde aurait donné son accord verbal ! Il n'attendrait plus que le feu vert de ses médecins : c'est qu'en dépit de sa condition physique remarquable, il approche des ses 41 ans. Si cela ne devait pas se faire, l'autre candidat à ce baquet est Nick Heidfeld.

(2): en raison de l'incertitude qui entoure la présence de Renault en F1 (voir 3), Red Bull n'a toujours pas confirmé quel serait son motoriste en 2010.

(3): le conseil d'administration de Renault a décidé, a priori, de rester en F1 comme motoriste. Elle cherche actuellement un repreneur pour son activité "châssis", basée en Angleterre. David Richards s'est montré intéressé, relançant encore une fois son projet Prodrive, mais l'accord ne s'est pas fait. Quoi qu'il advienne, l'écurie devrait encore courir en 2010 sous le nom "Renault".

(4): l'incertitude demeure sur le nom de l'équipier futur de Kubica, d'autant plus que le nombre de noms circulant jusque-là tend à se réduire. En effet, Glock est maintenant casé, et Heidfeld comme Kovalainen pourraient l'être bientôt. Resterait alors Grosjean ?

(5): contrairement à ce qui avait été annoncé, Jaime Alguersuari ne figurait pas dans la liste d'engagés provisoire de la FIA. L'Espagnol affirme pourtant disposer d'un contrat de titulaire pour 2010.

(6): Lotus a annoncé récemment avoir bouclé son recrutement, et dévoilera les noms de ses pilotes le 15 décembre. Les deux pilotes les plus souvent cités par les rumeurs sont Trulli et Kovalainen, bien que Sato ou Kobayashi le soient également dans une moindre mesure.

(7): l'Argentin José Maria Lopez a annoncé avoir été engagé pour piloter une USF1 l'an prochain, sous réserve qu'il parvienne à réunir 8 millions de dollars de sponsors d'ici au début de la saison. Il n'aurait atteint pour lheure que 80% de ce montant.

(8): Richard Branson a officialisé le rachat de l'écurie Manor, qui changera donc de nom avant même d'avoir disputé son premier Grand Prix et s'appellera Virgin.

(9): le nom le plus fréquemment cité pour le futur équipier de Glock est toujours Di Grassi, mais rien n'a encore été confirmé.

(10): la FIA a officiellement admis l'ex-équipe BMW au départ de la saison 2010, elle reprendra bien son ancien nom de Sauber.

(11): rien n'a filtré sur ses futurs pilotes. Nick Heidfeld, toujours lié théoriquement, était resté complètement en marge du marché des transferts, mais semble avoir la bougeotte depuis que Mercedes a pris le contrôle de Brawn.



Enfin, last but not least, la FIA a entériné la semaine dernière, de manière assez inattendue, un nouveau barème d'attribution des points. La raison donnée à ce changement est l'augmentation du nombre d'engagés (on passe de 20 à 26), rendant nécessaire de donner des points aux dix premiers plutôt qu'au huit premiers (on notera qu'en 1989, on donnait les points aux six premiers sur 39 engagés, et ça ne gênait personne). D'un autre côté, les voitures étant devenues ces dernières années d'une fiabilité à toute épreuve, il devenait nécessaire de pénaliser un peu plus les abandons et autres contre-performances (le problème est que le nouveau barème va probablement trop dans ce sens, à mon avis).

Ce barème, le voici :

1er : 25 points.
2ème : 20.
3ème : 15.
4ème : 10.
5ème : 8.
6ème : 6.
7ème : 5.
8ème : 3.
9ème : 2.
10ème : 1.

(pour mémoire, dans l'ancien système, les huit premiers marquaient, dans l'ordre, 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 points)

Bon, 25 pour le vainqueur, c'est un peu plus compliqué que 10 pour les calculs, mais au moins, personne ne se plaindra que la victoire n'est pas mise en valeur. Encore que, à bien y regarder, elle ne l'est pas plus par rapport à une seconde place, qu'une troisième place par rapport à une quatrième, par exemple. Toutefois, les places sur le podium sont bien valorisées, et c'est appréciable.

Par contre, il y a une grosse incohérence dans la logique de ce barème. Regardez bien, c'est au niveau des sixième, septième et huitième places.

Oui, vous avez bien vu : la septième place est surévaluée par rapport aux deux autres. Si le barème était une suite logique, elle devrait rapporter 4 points au lieu de 5. Dans ce cas, on aurait eu un truc cohérent :

- 5 points d'écart, de place en place, du premier au quatrième ;
- 2 points d'écart du quatrième au septième ;
- 1 point d'écart du septième au dixième.

Il y aurait eu une progression logique.

Là, on a au contraire un truc sans queue ni tête :

- 5 points d'écart du premier au quatrième ;
- 2 points d'écart du premier au sixième ;
- 1 point d'écart du sixième au septième ;
- à nouveau 2 points d'écart du septième au huitième ;
- puis encore 1 point d'écart du huitième au dixième.

Vous me suivez ? Non. Et c'est bien normal : c'est parce que c'est débile. Et, accessoirement, que ça n'intéresse que moi.

Quitte à récompenser les dix premiers, il y avait l'ancien barème du championnat du monde des rallyes qui était tout prêt, et tout à fait satisfaisant à mon goût (20, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3, 2, 1). Mais bon.

N'empêche, quand j'aurais un moment, je referai les anciens championnats avec le nouveau barème, pour voir (je l'ai déjà fait en 2003 lors d'un précédent changement de barème, oui, je suis un malade, et alors ?).

I'll do it for the lulz.

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Parce que je suis une grosse feignasse, et que vous avez de toute manière tous entendu parler du retour confirmé de Michael Schumacher, je me contente cette fois d'un copié-collé de mon message précédent. Gya ha ha.

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On va suivre Red-Bull/Renault, et McLaren. Peut être l'éclosion de Rosberg chez Mercedes, éduqué par Schumacher, mais c'est trop attendu, c'est se payer un nom illustre pour augmenter la valeur du jeune loup, ça paraît purement spéculatif.
Par contre où ira Kubica ? ...

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Souvent imité, jamais égalé.

J'ai vu le retour de Schumi. Enfin plutôt lu dans les journaux. J'ai un peu suivi la F1 étant gosse, avec mon paternel. Moins voir plus maintenant. Juste quelques articles dans les journaux, histoire de garder un oeil là-dessus. Du coup, je suivrais tes chroniques, avec plaisir, ça me rappellera quelques souvenirs d'enfance.

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Something horrible is happening inside of me and I don't know why. My nightly bloodlust has overflown into my days. I feel lethal, on the verge of frenzy. I think my mask of sanity is about to slip. P. Bateman