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Troisièmement, je suis personnellement mal à l'aise avec l'idée de dire "qu'on ne l'a pas volé". Peut-être les Chinois ne l'ont-ils pas volé (et encore), mais cette idée de châtiment mérité par l'humanité m’écœure un peu. Sauf si tu considères qu'on aurait dû occuper militairement la Chine après la révolte des boxeurs, la transformer en colonies, et par-là même interdire la consommation de pangolins, et que cette occasion manquée justifie la punition des Occidentaux...?
C'était du second degré un peu acide (voire du troisième degré)... je sais bien que le karma c'est plus compliqué que cela... (et que de toute façon, employé par un occidental, il est forcément un poil abâtardi).
Cela dit, le terme "karma" voulant dire "action", on peut y voir par extension et d'une certaine manière une idée "d'action/réaction", peu important que la réaction arrive dans cette vie, ou dans une autre.
Cela dit, je considère qu'il y a aussi des formes de responsabilités collectives, que nous portons tous et toutes, en tant qu'
espèce, et aussi en tant qu'individu, d'une manière ou d'une autre. ça n'a rien à voir avec le fait de manger du pangolin, ou d'être, factuellement, chinois... ça a à voir avec le fait d'être un être humain, qui participe/a participé, d'une manière ou d'une autre, au saccage de la Nature et des autres créatures qui y vivent.
Tout est lié, de toute façon, et personne ne peut se laver les mains de ce qu'il se passe/s'est passé dans le monde, au minimum du point de vue de la responsabilité morale... c'est pas facile à porter tous les jours et c'est très mauvais pour l'ego. Mais c'est comme ça.
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N'ayant aucune obligation de présence nulle part depuis janvier, j'ai passé le plus clair de mon temps enfermé chez moi. Si je n'avais pu sortir voir des amis tous les soirs, j'aurais certainement fait une dépression nerveuse.
Question de personnalité, c'est tout.
Moi c'est plutôt si on m'impose de voir des gens tous les soirs que je fais une dépression. (enfin, je pense que plus précisément je fais un burn-out, puisque le fait d'être en présence de mes semblables et de leur parler me décharge de mon énergie, au minimum, quand elle n'est pas source d'anxiété et d'angoisse).