Chimère a écrit:
D'autre part, les couches pour bébés sont également un problème écologique générant des tonnes de déchets (et contrairement aux crottes de chiens, difficilement réutilisables/recyclables, alors que les déjections en tout genre, hop usine de méthanisation...
) pourtant, c'est toujours assez mal vu de poser ce genre de réflexions.
En fait, dans les milieux écolos (les mêmes qui seront les plus susceptibles de questionner l'impact environnemental des animaux domestiques), la question des couches est un vrai sujet.
De même que beaucoup de choses qui ont trait aux enfants.
Chimère a écrit:
Je pense que plus la connaissance avance dans ce domaine, plus on se rend compte que finalement, il y a de moins en moins d'émotions/sentiments/perceptions/comportements qui appartiennent en propre à l'être humain...
Encore une fois, le problème c'est plus là-dedans de "mal traité" un animal en l'affublant de traits/attributs humains qui ne respectent pas sa nature d'animal, ou à le traiter au contraire comme une "chose".
Je ne doute pas que les animaux aux capacités intellectuelles les plus développées comme certains mammifères ou oiseaux puissent avoir des sentiments proches de ceux des humains (je ne suis pas sûr qu'ils soient sujet à des choses plus complexes comme le syndrôme de Stendhal ou la
saudade), mais ça ne change pas le fait qu'ils ne pensent fondamentalement pas comme les humains : ils n'ont pas la même perception sensorielle de la réalité, n'ont pas les mêmes préoccupations et besoins, pas les mêmes câblages neuronaux...
Et je pense effectivement que lorsqu'on perd de vue cela, et qu'on tombe dans l'anthropomorphisation à outrance de son animal domestique en le traitant comme une sorte d'être humain en plus petit (ce qui est potentiellement le cas chez les gens pour lesquels l'animal est un substitut), le risque est plus élevé d'avoir un animal névrosé, avec des troubles comportementaux ou dont les besoins de base ne sont pas assouvis.