Ben oui... c'est au moins dur comme de l'acier, un sanglier...
Plus sérieusement, je me demande si une bonne partie - au moins - des chasseurs n'a pas un léger problème psy (bon, déjà pour moi, pour aimer tuer des animaux, qu'il s'agisse de chasser ici ou de se payer des safaris en Afrique pour des trophées, faut vraiment avoir une mouche dans le bocal mais passons...) : je veux dire, pour ce que j'en sais, et ce qu'on peut lire ou échanger ici ou là, j'ai parfois l'impression que les chasseurs sont habités d'une forme de pulsion violente qu'ils doivent accomplir dans l'acte de tuer. Pire encore, en action de chasse, ils sont tellement tendus comme des arcs à cause de l'adrénaline qu'ils sont capables de tirer à tort et à travers, sans réfléchir (et du coup, ça donne des accidents). Ou s'ils ont "échouer" à tuer un sanglier, bah ils sont tellement frustrés que tant pis pour le chat/la vache/le cheval qui passait par là...
Sérieusement, plus ça va, plus je me pose ces questions...
Des fois, je voudrais bien savoir ce qu'il peut bien passer par la tête d'un chasseur, dans ce genre de circonstances, quand il tire volontairement sur un animal domestique innocent. Il se rend pas compte que c'est cruel et absurde ? Que ce cheval, par exemple, avait une propriétaire et que celle-ci est très affectée ? Il n'y pense pas à tout ça ? Comment on peut ne pas penser à tout ça ? Du coup, se sont un peu comme des psychopathes, le même cheminement ou non-cheminent mental pulsionnel et "réifiant" de la victime, comme pour des tueurs en série sociopathes ? Je sais pas mais ça me semble tellement dingue comme truc... (mais bon, c'est compliqué parce que vous vous doutez bien que je n'ai pas ce genre de personnages dans mon entourage proche...

).
Mais d'un point de vue intellectuel, ça me perturbe ce truc...
