Vu
Lost City of Z... (finalement, le changement d'heure m'a décidée, pour le coup...

)
Effectivement il est très réussi et très beau...
Formellement, on est pas loin de l'excellence, où finalement l'obsession d'un homme transcende à la fois sa vie, et la fresque historique...
Et du coup, on est plus dans le "simple" film d'aventures, puisque l'explorateur en question ne cherche pas ni l'aventure, ni les trésors à l'instar d'un Indiana Jones... il est habitée, obsédé par sa quête. Finalement, même quand il n'y est pas... il y est, et il finit par entraîner toute sa famille avec lui (pour de vrai en ce qui concerne son fils, et psychologiquement en ce qui concerne son épouse).
... et puis, toute cette histoire pourrait faire l'objet d'un ou même de 2 articles sur l'Encyclo : un sur la fameuse cité perdue de Z (qui pourrait bien être plus qu'un fantasme puisque des chercheurs ont découvert un complexe archéologique dit de "Kuhikugu" très étendu, au même endroit où Fawcett cherchait Z... donc... ), et un sur sa disparition, et toutes les hypothèses qui vont avec...
Et vu aussi
La confession... (un peu parce qu'il me fallait un film qui coïncide avec d'autres projets, mais du coup, je regrette pas...

).
Cette nouvelle adaptation de
Léon Morin, Prêtre (qui a reçu le Goncourt en 1952) de Béatrix Beck se concentre sur le personnage de Bernie, surnommée Bernie la rouge dans son village, une jeune communiste rebelle, courageuse et profondément athée. Pendant l'Occupation, Bernie voit débarquer un nouveau prêtre, jeune, érudit et charmeur, qui va malgré elle bouleverser toute ses certitudes...
Et bien, je l'ai trouvé plutôt bien fait et intéressant, même si j'avais peur du côté "didactique" et argumentaire... et bien, la question de la foi en débat était bien amené, et l'histoire d'amour impossible tout en finesse, avec des émotions mais sans pathos. Les personnages sont bien interprétés, avec quelques belles scènes, sans jugement mais avec beaucoup d'humanité tant sur le fond que dans la forme.
Un joli film en somme, qui joue sa petite musique sans esbroufe, mais avec une forme de grâce un peu mélancolique...