Chimère a écrit:
l'Express c'est pas Nature non plus
Non, mais la science, c'est la science. Et un journaliste
scientifique devrait le savoir, scrogneugneu !
C'est un article sur une découverte scientifique. Je pense pour ma part qu'il devrait s'en tenir aux faits (même si je note qu'apparemment, le vilain nom d'Octlantis a été trouvé par les scientifiques !), et s'efforcer de rester rigoureux dans sa description.
Il y a des tas de moyens de faire place à la poésie : un encadré, un paragraphe séparé avec un titre clair (du genre 'Tention les copains, j'en peux pu, j'me lâche'
), un éditorial...!
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"La Cité des Pieuvres" c'est vraiment un bon titre de roman SF
Mais ceci n'est pas un roman SF. Les lecteurs doués d'imagination peuvent franchir ce pas là tout seuls ! Le rôle d'un journaliste, scientifique ou non, est d'informer. De rapporter des faits et d'exposer des hypothèses.
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Plus sérieusement, moi dans le contexte ça ne me choque pas, et je trouve que jouer sur l'émerveillement, le "magique" qu'il y a dans la nature, c'est justement un bon moyen d'amener les gens à s'en rapprocher et d'avoir envie d'en prendre soin...
Tel que l'article est écrit, il amène plutôt 'les gens' à imaginer des théories octlotistes.
('octopus' et 'complotistes'... mmmh... pas super réussi, mon truc...)
A mon avis, les découvertes de ce genre sont déjà suffisamment merveilleuses pour ne pas en rajouter !
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Après, justement, comme je le disais, les pieuvres sont considérées comme à peine plus intelligentes que des poissons... alors que toutes les dernières expériences démontrent qu'elles le sont bien plus, et que leurs capacités finalement sont un bon point de départ pour remettre en cause notre façon de considérer l'intelligence de certaines espèces, voire des animaux dans leur globalité
Cela fait plusieurs années qu'on constate que les pieuvres ont une intelligence exceptionnelle. Il me semble qu'il vaut mieux décrire cette intelligence dans des termes rigoureux que dans le mode 'olé olé Frank Lloyd Wright futurs maîtres du monde' !
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c'est une bonne approche pour envisager les choses non pas en terme de "supérieur" et d' "inférieur", mais en terme de "différent"...
Essayer de comprendre ce qu'il se passe dans la tête des animaux, quels chemins empruntent leurs "pensées", quelqu’en soit la forme, c'est justement le contraire de l'anthropomorphisme. Il faut dépasser l'idée que les animaux sont des sortes de "choses animées" et pour ça, il faut un peu entrer dans leur esprit, pour les voir comme des êtres à part entières, comme nous.
Je ne suis vraiment pas d'accord avec ça, Chimère. En termes de différent non anthropomorphique, ce serait dire 'les pieuvres, considérées jusqu'à présent comme solitaires, peuvent apparemment se regrouper en habitat collectif organisé. Observations et analyses sont en cours pour en comprendre le fonctionnement et la fréquence'. Et non 'Les pieuvres ont bâti une citée avec des murs et même des tanières'.
Plus, à part, un encadré poétique qui imagine...!