Je vois que l'on a tiqué pas sur les mêmes choses et pas pour les mêmes raisons...
Je connais très mal de manière directe le milieu militant, qu'il soit de gauche ou de droite, du coup je ne peux pas me faire une idée sur le sujet.
(et sans doute que le biais de cette vidéo se retrouve aussi dans d'autres vidéos/articles de Blast ou d'autres médias proches, de toute façon).
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et ton club de yoga doit se montrer pro-activement inclusif (au mépris, parfois, de la réalité du marché ou de la gestion pratique d'une entreprise).
Je suppose que la fréquentation d'un club de yoga dépend pas mal du lieu où il est implanté, et qu'on ne peut pas comparer le studio de yoga parisien à la mode, avec l'association/le prof de yoga de province, dans une petite ville ou à la campagne qui ratisse nécessairement beaucoup plus large et dans lequel il n'y a pas du tout le même état d'esprit... Je pense que c'est une vision du yoga très réductrice que se font principalement les parisiens, et dans laquelle, je pense, la plupart des pratiquants de province ne reconnaissent pas du tout.
Sans compter qu'on peut, par exemple, reprocher une forme de non-inclusivité dans les salles de sports, par exemple, pour lesquelles, vu certains articles qui passent, il y a aussi beaucoup à dire à ce sujet.
Encore une fois, lorsque je suivais des cours collectifs, dans mon cours il y avait des retraitées, une personne handicapée, toutes les formes de corps etc... et je n'ai jamais ressenti autre chose que de l'acceptation et de la bienveillance de la part de la prof (qui ne reprochait jamais rien quand on arrivait pas à faire un truc, et qui disait que si on arrivait pas aujourd'hui, c'était pas grave, on y arriverait plus tard, pas de souci. L'important c'est de faire de son mieux dans l'instant présent et que la pratique soit bénéfique).
Si j'avais commencé le yoga beaucoup plus jeune et si j'avais été plus douée (parce que faut reconnaitre que je suis toujours souple comme un verre de lampe
), ça m'aurait a titre personnel beaucoup plus intéressée d'être prof de yoga pour des personnes handicapées, malades, âgées etc... parce que je pense qu'il y a pas mal de possibilités et l'apport du yoga peut être vraiment intéressant (en adaptant, évidemment, mais le yoga est une manière suffisamment "malléable"). Mais bon, ça sera pour une autre vie...
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je note que parmi les nombreuses dérives du monde du "bien-être" citées par Camille Teste, aucune ne relève le fait qu'il peut s'agir d'une porte d'entrée vers des disciplines au mieux d'un sérieux très discutable, au pire franchement dangereuses. Sans aller jusqu'aux mouvements sectaires, je pense notamment aux pseudo-médecines type naturopathie, ayurvéda, et autres thérapies quantiques.
Oui mais justement... elle parle bien de "bien-être" et pas de médecine.
Si les personnes vont vers ces disciplines dans une optique de mieux-être, d'amélioration de leur santé (surtout santé mentale : on ne peut pas aller réellement bien physiquement, si on a une santé mentale défaillante. Ne serait-ce que pour gérer le coup/coût psychique que peut représenter le fait d'avoir une maladie grave, par exemple) ou de complément à des traitements médicaux (comme ça se fait beaucoup, et avec des vraies améliorations pour les gens), ben je ne vois guère la différence entre aller voir un psychologue, ou aller voir un naturopathe ou un kinésiologue.