Disons que l'approche à le mérite de ne pas être orientée avec une thèse du style "qu'est-ce que je pourrais bien écrire pour casser le développement personnel"...
; et de garder une certaine forme de recul, et de respect aussi (parce qu'après tout, je ne vois pas bien comment on peut décemment reprocher aux gens de vouloir aller mieux...
).
Même si du coup, dans l'absolu, à part partir sur une sorte de description, un peu en surface d'ailleurs, j'ai du mal à saisir vraiment le fil rouge de la pensée de l'auteur, de voir où il veut en venir (et ça me perturbe un peu, mais bon).
Mais il y a quand-même des choses intéressantes.
Par contre, la dernière phrase, je la trouve violente...
Citer:
Il s’agirait sans doute de réinvestir la part tragique de l’existence et d’accepter une vie moyenne aux horizons finis.
En gros, les gars vous avez une vie pourrie, et bien autant s'y habituer et voilà...
Pour le coup, même les plus dark des poètes romantiques ne sont pas allé jusque-là puisque l'idée c'était de trouver de la beauté dans le tragique de l'existence... Là, exit la beauté et les soleils noirs de la Mélancolie : non, la vie c'est juste médiocre et moyen. (et dans l'absolu, je trouve ça bien pire que tragique, quand on y réfléchit bien)
Du coup, je trouve assez malvenu/étrange de faire une critique (même constructive, encore que j'ai pas vu où menait la construction) d'un "courant de pensée" (même s'il est fortement protéiforme et très mal défini, on est d'accord) qui tend à aider les gens à essayer d'aller mieux (même si ça peut être maladroit, ou raté, ou pas toujours adapté à toutes les personnes et toutes les situations), et conclure comme ça. Pouf. Vous êtes moyens et votre vie est médiocre et le restera. Pouf.
Ah ben, merci et bonne année aussi...