Délicieuse histoire !
J'espère juste que les humains ne vont pas faire des conneries... Laisser les castors en paix et ne pas toucher au barrage... Ben non j'ai pas confiance...!
J'en ai profité pour me renseigner sur les castors, je vous conseille la lecture de ceci :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_castors
c'est fascinant !

ls achètent un chiot sur Leboncoin et veulent s'en débarrasser 12 heures après pour une raison infâme
Par Anaïs Drux Autrice
Publié le 16/02/2025 08:26

L' exemple même d'une adoption irresponsable. Le mardi 11 février 2025, la SPA de Belfort a raconté les détails d'un abandon aussi insolite que cruel.

Le matin même à 7h00, le refuge reçoit le coup de téléphone d'un couple qui vient d'acheter un chiot de 4 mois via Leboncoin la veille à 21h, et veut déjà s'en débarrasser. Au bout de 12 heures seulement, les propriétaires de l'animal sont déjà plus que décidés à s'en séparer, pour une raison qui laisse pantois.

Il n'est pas propre
Acheté pour la modique somme de 50 euros sur le site de petites annonces, il n'était bien évidemment pas identifié et n'avait même jamais vu de vétérinaire. Mais ce n'était pas le point gênant dans cette affaire : âgé de quelques mois seulement, le petit animal n'est pas propre, et cela a rapidement motivé ses nouveaux propriétaires à passer à autre chose.

Seulement, le refuge est bien évidemment déjà saturé et il y a une procédure spécifique en cas d'abandon, et notamment une liste d'attente. Mais le couple ne veut rien entendre et insiste lourdement, expliquant que le maître de l'animal vomit à cause de l'odeur des urines et des excréments du chiot.

Face à cette pression, le refuge comprend l'urgence, mais le couple ne veut pas se déplacer malgré leur souhait de prise en charge immédiate. La SPA de Belfort proposera une prise en charge le jour même, dans l'après-midi, si les propriétaires de l'animal daignent tout de même faire le trajet. Mais le couple continue d'appeler toute la journée et d'envoyer des e-mails afin que le refuge se déplace lui-même, mettant l'équipe dans une inquiétude manifeste pour le sort du petit chiot.

Finalement, deux personnes de l'équipe vont réussir à s'organiser après la fermeture du refuge pour effectuer la demi-heure de route. Sur place, l'accueil est lunaire : à 18h, la femme n'est pas présente, et l'homme se dit occupé. Personne n'ouvre.

Au bout du compte, la situation a pu se débloquer, et le petit chien a été pris en charge par la SPA de Belfort, qui a constaté avec peine que le chiot n'avait même pas de prénom.

Gardant leur calme face à cette situation ubuesque, les membres du refuge ont tout de même tenu à fournir des explications sur les responsabilités exigées lors de l'acquisition d'un chiot, en espérant que le scénario ne se répète pas. Si, sur le moment, cela n'a pas généré de tension, les salariés du refuge ont tout de même eu la surprise d'être rappelés au téléphone par le couple afin d'être copieusement insultés et invités à garder leur conseils pour eux. Un remerciement chaleureux après avoir fait leur possible pour récupérer l'animal en urgence.

Heureusement, le refuge est habitué à ces situations de crise, et il n'y a qu'une chose qui compte véritablement : le petit animal pourra dorénavant être en sécurité et plus personne ne le grondera parce qu'il est un chiot.

Affaire Le Scouarnec : un chien manchois présent au procès pour apaiser les victimes
Saint-Lô
De Juliette Penn
Mardi 25 février 2025 à 20:45

Ravel, un chien d’assistance à l’unité médico-judiciaire de Saint-Lô assiste au procès Le Scouarnec à Vannes, cette semaine. Il accompagne les victimes pendant les audiences.

Ravel accompagne habituellement les mineurs victimes de violences à l’unité médico-judiciaire de Saint-Lô.

C’est un dispositif inédit. Une dizaine de chiens d’assistance judiciaire se relaient au procès de l’affaire Le Scouarnec à Vannes, en Bretagne, pour accompagner les victimes lors des audiences. L’ex-chirurgien, Joël Le Scouarnec est jugé pour viols et agressions sexuelles sur 299 personnes.

Ravel, un chien doux et sensible
Parmi ces chiens, Ravel. Habituellement à l’unité médico-judiciaire de Saint-Lô, il est à Vannes cette semaine et sa présence apaise les victimes.

Grand labrador au pelage noir, il n'est pas un chien comme les autres, rappelle sa référente, Émilie Morançais, psychologue à l'unité médico-judiciaire de Saint-Lô. "C’est un chien discret, doux et calme."

"L’animal ne parle pas, il ne juge pas. Sa présence réconforte"
Dans l'amphithéâtre où sont regroupées les centaines de parties civiles du procès, juste à côté du tribunal judiciaire de Vannes, Ravel participe avec Roucky, un autre chien, aux audiences, retransmises en visioconférence. Il circule entre les rangs des victimes. "Des mains se tendent et il va vers elles. D’autres mains ne se tendant pas, mais le chien s’impose s’il sent qu’il y a un besoin."

Un regard, un frottement, une tête posée sur les genoux... Autant de gestes qui apaisent et régulent les émotions de ces personnes victimes de traumatismes. "L’animal ne parle pas, il ne juge pas. Sa présence apaise une douleur, une souffrance. Quand on a été abîmé par un être humain, l’animal réconforte."

Accompagner les victimes dans leur témoignage à la barre
Elles sont d'ailleurs plusieurs à vouloir témoigner à la barre avec Ravel ou un autre chien. Des chiens tous formés à accompagner les victimes pendant près de deux ans ou en cours de formation. Mais même rodés, cela peut aussi être éprouvant pour eux. "Des salles sont mises à disposition s’ils ont besoin de repos."

Pour Florian Auffret, chargé de mission au sein d'Handi'Chien, l'organisme formateur de ces chiens d'assistance, l’ampleur de ce dispositif marque un tournant. "C’est la première fois qu’on mobilise autant de chiens pour un procès." Il espère une généralisation de cet accompagnement reconnu et soutenu par le Ministère de la Justice depuis deux ans. À ce jour, la France compte 23 chiens comme Ravel.

https://www.youtube.com/watch?v=AHG0Wa_Y7x0

...
Je crois assez peu à la vengeance "locale"... déjà parce que dans ce cas là, au pire, l'auteur ou les auteurs auraient utilisé un fusil de chasse, mais plus simplement aurait mis le feu à la grange, ouvert le parc, voire en cas de rage extrême balancé un produit toxique dans le pré (antigel, round up ou autre truc qu'on trouve facilement).

Bref, en plus d'être cruel, ça n'a pas vraiment de sens...

28 agneaux abattus dans les Vosges, de nuit, et d'après les constats avec des armes de poings équipés de silencieux (voir de lunettes de visée nocturne)...
ça parait quand même assez dingue, et je ne vois pas trop d'explications mis à part le fait d'énervés des armes à feu qui se sont fait un ball trap gratuit (ou qui s'entraînent ? Mais alors là, ça devient très inquiétant).

Vosges : « C’est un abattage de masse, ça relève plus de l’hystérie »… Mais qui a abattu 40 agneaux d’un élevage ?
Interview
Près d’une quarantaine de bêtes du même élevage ont été tuées par balle ou sont mortes de peur pour une raison inconnue dans la nuit de dimanche à lundi, près de Zincourt dans les Vosges

Gilles Varela

Publié le 13/03/2025 à 17h48 • Mis à jour le 13/03/2025 à 17h48

L'essentiel
Une quarantaine de bêtes d’un élevage dans les Vosges ont été tuées, principalement des agneaux abattus par balles et des brebis apeurées qui se sont noyées dans un ruisseau.
L’acte réalisé sur une longue période de la nuit, semble avoir été perpétré avec du matériel sophistiqué, une vision nocturne et d’un silencieux puisque personne n’a rien entendu.
Un « abattage de masse » selon les mots de l’éleveur qui a porté plainte et qu’une enquête criminelle est menée pour retrouver le ou les auteurs.
En pleine nuit, une quarantaine de bêtes d’un élevage de Zincourt dans les Vosges sont mortes, dont des agneaux pour la très grande majorité abattus par balles par un inconnu, alors que des brebis, ont-elles, sauté de peur dans un ruisseau dans lequel elles se sont noyées. Jean-Louis Husson, le père qui a cédé l’exploitation à sa fille, dénonce une tuerie « de masse incompréhensible » et a déposé plainte. L’éleveur raconte à 20 Minutes l’horreur découverte dans leur parc à Pallegney.

Que s’est-il passé ?
On trouve encore régulièrement des animaux morts, trois ce jeudi matin. Ce qui peut-être une bizarrerie, c’est que près de 90 % des victimes sont des agneaux, très peu de brebis. D’ailleurs, la plupart des brebis sont mortes de terreur en se jetant à l’eau, sauf une qui a une trace de balle.


Comment expliquez-vous un tel massacre ?
Il y a bien eu par le passé le vol d’un mouton ou deux, au maximum cinq, mais c’était pour de la consommation, ce qui arrive un peu partout en France. Là, ce n’est pas du tout le cas. Les animaux ont été laissés sur place. Il y en a encore qui flottent dans le ruisseau. Certains n’ont pas encore été retrouvés. C’est un acte gratuit, ça n’est jamais arrivé à ce niveau-là. C’est un abattage de masse, ça relève plus de l’hystérie, c’est incompréhensible.

C’est un endroit tranquille. Si cela avait été une histoire de querelle de clocher ou de vengeance, dont on ne connaîtrait même pas l’origine, la personne se serait alors peut-être arrêtée après dix victimes et serait partie… Mais là, la ou les personnes sont restées un bon moment dans le parc, où étaient les animaux. Je n’ai aucun problème relationnel, du moins à ma connaissance, et pour avoir mis en place une exécution comme ça, c’est quand même un peu pathologique. Ou il y avait peut-être plusieurs personnes qui relevaient un pari, je ne comprends pas.

Quelles pistes suivent les enquêteurs ?
La gendarmerie a fait une pré-enquête, mais maintenant c’est la criminelle qui s’en occupe vue l’ampleur que ça a prise. Pour l’heure ils restent discrets sur l’avancée ou non de leur enquête.

Le parc s’étend sur dix hectares et sur un kilomètre de long. Le tueur a parcouru tout ce kilomètre, toute la nuit de dimanche à lundi, allers et retours, tous les recoins ont été faits, les animaux ont été traqués minutieusement. C’est de l’obstination. Les animaux ont été relativement bien tirés, toujours à des endroits stratégiques. Ça laisse à penser qu’ils avaient du matériel de qualité, surtout des appareils à vision nocturne. Il y a eu une terreur qui s’est installée car des brebis ont sauté de peur dans le ruisseau, ce qui laisserait penser qu’ils étaient plusieurs. Il y a des victimes sur un kilomètre. Ils devaient avoir sans doute des silencieux puisque personne n’a rien entendu alors qu’il y a des victimes à moins de cent mètres de maisons. C’est pour ça que je pense que c’était du matériel sophistiqué.

Et maintenant ?
Pour l’instant, je fais l’équarrisseur. Dans les quarante victimes, il y a sept brebis, tout le reste ce sont des agneaux morts ou disparus. Nous en sommes là ce jeudi. Il y a encore des blessés, dont deux ou trois brebis, qui risquent de ne pas tenir le coup. Je ferai le bilan quand tout sera terminé. Pour l’instant, je n’en suis pas du tout là, je n’ai pas encore fait les comptes.