https://reporterre.net/Comment-sauver-les-oiseaux-des-griffes-de-votre-chatPuisqu'on en parlait dans l'autre topic...
Je suis en partie d'accord avec l'article sur la solution du collier à grelots : il y a des chats qui ne le supportent pas (imaginez avoir des grelots qui tintent à vos oreilles H24...), et d'autres qui réussissent à ne pas le faire sonner. En plus, les colliers pour chats peuvent se transformer en pièges mortelles s'ils s'accrochent à des branches ou autres quand le chat escaladent (en principe, il y a un élastique qui sert de sécurité, mais un élastique vieillissant/de mauvaise qualité perd de son élasticité).
Sinon, les conseils sont globalement bons. Moi j'ajouterai plusieurs points :
- le caractère fondamental du jeu, notamment chez les jeunes chats et/ou les chats joueurs (le mien à 10 ans et aime toujours jouet avec ses cannes à pêche). Il faut penser à renouveler le stock de jouets, proposer des nouveautés et prendre le temps de bien regarder ce que le chat préfère. (il y en a pour tous les goûts, de la boulette de papier alu à des souris automatiques lasers...
).
- la qualité de la nourriture : il est prouvé, aussi, qu'une nourriture suffisamment riches en bonnes protéines etc... incite moins le chat à chercher d'instinct ce qu'il "manque" à son organisme comme nutriment essentiel dans la nature. Donc, exit les marques à pas cher en supermarché (en plus, c'est super mauvais pour les reins de votre chat, et c'est juste bon pour les poules).
Et exit les marques vegan aussi. C'est la nouvelle mode, mais pour les chats, qui sont des carnivores stricts (encore plus que les chiens), c'est littéralement n'importe quoi à mon sens. Autant prendre un lapin nain et ne pas empoisonner un chat à petit feu...
- observer son chat : je sais qu'encore souvent à la campagne, un chat fait sa vie et basta. Mais, en dehors du fait qu'en vrai un chat peu aimer interagir et être proche de son humain autant qu'un chien (si on le laisse exprimé ça et qu'on le prend pas pour une plante verte), observer son chat permet de savoir quelles sont ses périodes d'activités, ou s'il est un peu chasseur, juste traqueur (il y a pas mal de chats qui font "semblant", ou qui s'arrêtent aux papillons), contemplatif ou très chasseur (et statistiquement, je dirais que c'est quand-même plus les minettes qui entrent dans cette catégorie), et quelles sont ses proies favorites (les chats sont souvent spécialisés dans une catégorie de proie).
ça peut permettre de visualiser quels sont ses circuits de balades, et donc éventuellement d'aménager les coins pour ne pas trop le mettre en situation de facilité s'il chasse.
Il faut aussi repérer si on a des espaces chez soi où les oiseaux peuvent nicher, et surveiller autant que possible les moments où les petits sortent des nids et sont vulnérables. Eviter de laisser son chat sortir à ces moments-là/endroits-là, le virer quand il y va etc...
Et en dernier recours, ne pas avoir peur de jouer au rugby avec une boule de nerf de 5 kilos et des blessures légères aux mains, mais c'est pour la bonne cause...
- stériliser son chat. C'est aussi prouvé (et expérimenté) que dans une large mesure (surtout chez les matous), la stérilisation rend le chat moins enclin à la vadrouille, à la bagarre et la chasse. Et en plus, ça évite la surpopulation féline, que votre matou parfume son territoire qui est aussi votre salon, revienne larder de cicatrices et d'abcès super relou à soigner etc...
Bref, c'est pas de la science exacte, et parfois on fait ce qu'on peut (notamment quand on récupère des chats adultes qui ont eu leurs vies et leurs habitudes), mais si on est un minimum responsable comme propriétaire de chat, on arrive à limiter les dégâts. Voir les à les réduire à néant (mais ça, ça dépend du chat. Le mien ne chasse pas parce qu'à Dijon, le jardin est trop petit. Et parce qu'en bon chat d'appartement, bah il est nul à la chasse. On va pas se mentir.
)