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MessagePublié: 21 Janvier 2021, 15:48 
Lueur dans la nuit
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https://www.huffingtonpost.fr/entry/spa-abandon-animaux-compagnie-confinement_fr_60096f7ec5b62c0057c3da61

Pfff. :roll:
Les gens ne réfléchissent donc jamais ?


C'est clair que malheureusement, acheter un hamster/rat/cobaye etc... coûte assez peu cher en animalerie, et hop on peut partir avec la bestiole dans les bras... mais ces animaux ont pour chaque espèce des besoins spécifiques.

Pour ma part j'ai eu des cochons d'inde et même si c'est probablement le plus facile (en terme de caractère, mais même de besoins), ça n'est pas une plante verte non plus (et encore, une plante verte, il faut penser à l'arroser), et ça demande du temps, un peu de matos, et quelques connaissances. Comme tous les animaux.
Je comprends pas, les gens s'attendaient à avoir un tamagochi avec des poils ?... :evil:

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée


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MessagePublié: 21 Janvier 2021, 17:17 
Objecteuse d'états modifiés de conscience
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Localisation: Au fond à gauche (et derrière Pochel, ça semble plus sûr)
Je n'ai rien à ajouter. Je ne comprends pas non plus, et moi aussi ça me donne envie de devenir vulgaire....

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup


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MessagePublié: 22 Janvier 2021, 16:10 
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https://www.vice.com/fr/article/k7agxx/avec-lassociation-qui-reunit-les-refugies-syriens-avec-leurs-animaux-de-compagnie

Un émouvant reportage sur une association qui réunit des réfugiés de guerre syriens et leurs animaux de compagnie...

Et un drame auquel on pense assez peu, ça doit être terrible de fuir pour sauver sa vie, en laissant son compagnon animal. :(

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MessagePublié: 16 Février 2021, 12:44 
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«Les chats et les chiens sont un luxe superflu»
Docteur en sciences de l’environnement à l’Université de Lausanne, Daniel Curnier considère que les animaux de compagnie sont des désastres écologiques.
Catherine Cochard

Pour l’universitaire Daniel Curnier, il n’est pas défendable de nourrir autant de chats et de chiens alors que les écosystèmes sont déjà saccagés pour l’alimentation humaine.

En 2020, la Suisse comptait un peu plus de 1,7 million de chats et 500’000 chiens. Qu’est-ce que ces chiffres vous inspirent?

En tant que spécialiste des questions environnementales, ces chiffres me donnent le tournis. Les animaux de compagnie consomment des ressources et produisent des déchets. Les salons de toilettage et les cabinets de vétérinaire occupent de grandes surfaces et la production de leur alimentation requiert une énergie grise importante. D’un point de vue théorique, il n’est pas défendable de nourrir autant de chats et de chiens alors que les écosystèmes sont déjà saccagés pour l’alimentation humaine. Cette réalité est totalement invisibilisée par l’industrie qui ne cherche qu’à faire du profit.

SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ

Mais les chats et les chiens possèdent aussi des vertus, notamment pour les personnes seules.

Si un cheval de trait remplace un tracteur, nourrir cet animal se justifie. Même chose pour le chien d’aveugle ou d’avalanche. Mais il n’est pour moi pas concevable de consommer des ressources et d’engendrer des déchets pour le réconfort ou la distraction qu’apporterait un animal. Il faut traiter les causes qui isolent les individus plutôt que chercher dans un chien ou un chat un palliatif pour adoucir leur quotidien.

Les marques disent n’utiliser que des morceaux de viande qui ne sont pas consommés par les êtres humains.

Ils utilisent des organes qui ne sont plus tellement au goût du jour sous nos latitudes. Mais ailleurs, ces parties sont consommées et pourraient servir à nourrir des bouches humaines, tout comme les céréales qu’on retrouve dans la composition des croquettes. La publicité insiste sur la présence de véritables morceaux de bœuf ou de poisson dans les pâtées. Ce qui ne correspond pas au positionnement des chiens et des chats dans la chaîne trophique! Jamais un petit félin ne s’attaquerait à un animal de la taille d’un bovin, ni même à un saumon! En principe, les plus gros mangent les plus petits, pas l’inverse! Un chihuahua ne s’attaquerait même pas à un poulet!

Comment faire pour réduire l’empreinte environnementale de nos animaux de compagnie?

Si on veut offrir un avenir décent aux générations futures, il faut éliminer certaines activités humaines nocives et peu utiles. Nourrir de larges populations d’animaux de compagnie entre en concurrence avec l’alimentation humaine et les habitats des espèces sauvages. C’est un luxe, un besoin superflu.


https://www.tdg.ch/les-chats-et-les-chiens-sont-un-luxe-superflu-188551854529


Je dois dire que j'ai fait bien des efforts pour inscrire gratuitement à la Tribune de Genève pour réussir à lire en entier cet article dont j'ai trouvé le titre franchement horrible et violent (qui m'a un peu mise en boule)... et je suis bien déçue, en fait. Rien de bien profond et novateur comme argumentation. La même qu'on retrouverait chez les anti-chiens/anti-chats (voire anti-animaux de compagnie tout court) les plus basiques. Pas besoin d'être docteur es science pour sortir ça, il suffit d'aller à n'importe quel comptoir de France et de Navarre (ou de Suisse...) et d'attendre un peu. :roll:
(ou de regarder certains commentaires de 20 Minutes et consorts)


Si on reprendre les choses au départ de la domestication du chat (même s'il semble que le chat se soit plus ou moins "auto-domestiqué"), il y avait la nécessité pour les hommes de protéger leurs récoltes des rongeurs. Il semblerait que l'intérêt de l'homme pour le chat corresponde au début de l'agriculture dans le bassin mésopotamien des premières civilisations agraires.
Et de toute façon, l'homme a domestiqué également la genette en Europe, pour la même raison. Donc, on peut penser que si le "chat domestique" n'avait jamais existé, une autre espèce aurait pris la "niche" "anthropo-écologique" créé par l'agriculture humaine pour prendre sa place.
De même, la domestication du loup/chien, encore plus vieille et plus facile, résulte bien d'une nécessité de chasse et de défense.
Idem pour le cheval, un peu plus tard...
Bref, sans la domestication, il est assez probable que l'espèce humaine n'aurait juste pas évoluer comme elle l'a fait.

Par ailleurs, je pense que plus largement, l'animal de compagnie n'est pas un "luxe" en soi. C'est simplement l'expression du besoin d'altérité que représente l'animal, et quoiqu'il arrive, l'homme aurait nécessairement domestiqué n'importe quelle autre espèce (là, c'est tomber sur le loup, puis le chat sauvage, puis le cheval etc... ) pour des raisons de contingences, mais cela auraient pu être n'importe quelles autres espèces si les contingences en question avaient été différentes. Et pas uniquement pour des raisons "matérielles" de nourriture, de chasse, de déplacement ou de défense.
Instinctivement, l'homme (et tout les animaux finalement, c'est très visible chez les espèces dites "supérieures" grands singes, cétacés etc... ) est attiré par l'altérité, par ce qui est différent. On ne peut pas "ouvrir son esprit" en restant dans l'entre-soi, que l'on parle d'espèces ou de cultures.

Je veux dire par-là que l'animal comble un besoin qu'aucun autre humain ne peut combler, en nous aimant tout en étant différent de nous, il nous apprend à aimer ce qui est différent. Je suis d'accord avec l'idée qui veut que sans l'animal, l'homme ne serait pas humain.
Et je pense (contrairement à ce que certains mouvements extrêmes de l'antispécisme prônent), que si on "renonçait" à toute espèce de compagnie animale, loin de nous rapprocher d'une certaine "naturalité", cela nous en éloignerait au contraire. ça serait encore plus contre-nature, et au-delà de ça, ça nous rendraient "fous" d'une certaine façon. Parce que ça serait comme nous amputer d'une part émotionnelle de nous-même.
Il n'y a qu'à voir les bienfaits qu'apportent, toutes espèces confondues, les animaux de thérapie ou de soutien émotionnel... dans bien des cas, comme les enfants autistes, aucun humain n'était parvenu à entrer en communication avec un enfant, et un chien ou un chat y parvient. C'est bien qu'il y a un lien plus fort que le simple "divertissement" ou "luxe" entre nous ?...

La présence animale auprès de l'humain revêt une importance je pense insoupçonnée et plus importante qu'on le pense, psychiquement, affectivement et spirituellement parlant. Ce n'est pas du "divertissement", c'est une nécessité, d'abord de survie (nous ne serions certainement pas sortis de nos grottes sans eux, aussi bien concrètement que mentalement), puis affective, psychique et spirituelle.
Nous sommes sur le même "bateau" et nous partageons la même essence existentielle.

Et puis, le "luxe" c'est quoi...?
Si on va jusqu'au bout des choses, le luxe c'est à peu près tout ce qui n'est pas la satisfaction d'un besoin primaire (manger/ne pas avoir froid/avoir un toit sur la tête/se reproduire). Donc, quelque part, la lecture c'est un luxe, le cinéma aussi, la musique etc...
J'ai pas retrouvé les articles, mais j'ai lu des trucs sur les x tonnes de CO2 générer par la production cinématographique, audio-visuelle ou musicales... arrêtons tout ça aussi, à ce compte-là. :crazy:

Alors, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas à réfléchir à notre façon de faire en général... mais clairement, c'est un coût global qu'il faut prendre en compte, et réfléchir de façon aussi "sèchement rationnelle" que ce monsieur, sans prendre en compte l'éthique et la bienveillance que nous devons à tout être vivant sur cette Terre (qu'il y soit venu de notre fait, ou pas) me semble, au-delà de l'absurdité du propos, une faute morale.
On ne peut pas nier qu'il y a une surpopulation de chiens et de chats en France par exemple (il n'y a qu'à voir les pauvres ères qui attendent l'attention et l'amour d'un "maître" dans les refuges, parfois une vie entière)... est-ce qu'ils sont coupables d'être vivants ? Certainement pas.
Qu'est-ce qu'on pourrait faire, déjà éduqués et responsabilisés les humains... leur faire prendre conscience qu'une vie est une vie, et doit être respectée en tant que telle. Et arrêter les reproductions "à la sauvage" ou l'introduction illégales de chiots pour les animaleries...

Bref, il y a des tas de choses à faire, mais c'est certainement pas en stigmatisant les animaux de compagnie, et partant de là leurs "humains-propriétaires-gardiens", qu'on fera avancer la question... Personnellement, ce mec-là, j'ai envie de lui demander s'il a des gosses...
S'il en a, et bien c'est également un luxe dont il aurait pu se passer... après tout, on est 7 milliards sur Terre, ça suffit peut-être ? et un enfant c'est clairement une vie entière de pollution et de destruction en tout genre. Alors bon. 8-)

Quand je lis ça, ça confirme ce que je pense depuis trèèèèès longtemps : il y a bien des "humains", nonobstant leurs jolis diplômes et leurs gros ego, qui sont loin d'avoir la valeur morale et l'humanité d'un chien ou d'un chat.

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Etty Hillesum, Une vie bouleversée


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MessagePublié: 16 Février 2021, 17:26 
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"Il faut traiter les causes qui isolent les individus plutôt que chercher dans un chien ou un chat un palliatif pour adoucir leur quotidien." (dixit l'auteur de l'article).

Pétition de principe complètement creuse et irresponsable, à mon sens. Il fait quoi, notre empêcheur de penser en rond, pour traiter les causes qui isolent par exemple les seniors vivant seuls dans les zones rurales du fait que leurs enfants sont obligés de vivre et travailler dans des grandes villes éloignées pour des raisons socio-économiques ? la révolution ?


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MessagePublié: 16 Février 2021, 19:32 
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Surtout que, encore une fois, la relation avec un animal de compagnie n'est pas un "palliatif" à un "manque" de relations humaines.
Ce sont deux choses différentes en fait, l'un excluant pas l'autre. Il faut vraiment n'avoir eu jamais aucune relation proche avec un animal pour dire ça. (je pense sincèrement que pour écrire ça, l'auteur n'a jamais été proche d'aucun animal)

Même si on retrouve souvent chez les personnes aidant les animaux (dans les refuges, les associations ou autres) des personnes ayant été justement blessées, ou maltraitées par les autres humains.

C'est vrai qu'en un sens, un chien ou un chat quand on rentre après une journée de boulot compliquée, de problèmes à régler, de réunions ennuyeuses, de collègues relous et autres, franchement c'est comme un grand soulagement, une respiration... ils nous ramènent sur terre. On se rend compte que notre "pièce de théâtre" permanente d'humains, c'est vraiment rien à côté d'une relation simple et sincère, d'une partie de jeu, de câlins ou d'un balade dans la nature. Quelque part, les relations humaines pompent de l'énergie, là où l'animal nous donne plutôt de son énergie positive et aimante... :think:

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MessagePublié: 17 Février 2021, 10:01 
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Ça c'est vraiment de l'article bassement polémique pour faire du clic, et l'auteur devrait avoir honte de l'avoir écrit. Au moins, ça prouve que l'on peut être docteur en quelque chose et n'avoir aucune compréhension de la psychologie basique de l'être humain.

Daniel Curnier a écrit:
Ce qui ne correspond pas au positionnement des chiens et des chats dans la chaîne trophique! Jamais un petit félin ne s’attaquerait à un animal de la taille d’un bovin, ni même à un saumon! En principe, les plus gros mangent les plus petits, pas l’inverse! Un chihuahua ne s’attaquerait même pas à un poulet!

Ah d'accord ! Oh là là ! Je ne m'en serais jamais douté ! Heureusement qu'il y a tous ces points d'exclamation pour bien me faire comprendre !
Par ailleurs, j'imagine (mais peut-être que je ne suis pas aussi fort que ce monsieur) qu'il est plus économique (et même écologique, ou éthique tant qu'à faire) de transformer les pièces de boeuf ou de poulet que les humains ne mangeront pas en nourriture pour animaux, plutôt que de les balancer et de créer exprès de gigantesques élevages de moineaux, de souris, ou de... lapins ? (ça mange quoi un chien dans la nature ?).

Enfin bref, sinon, je plussoie entièrement le message de Chimère, pas grand chose à rajouter de plus.

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« C'est une paralysie du sommeil. Ou bien un orbe. » (vieille sagesse zététique).


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MessagePublié: 24 Février 2021, 11:39 
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Localisation: Massif central. Par là.
L'article est complètement outrancier, ce qui est dommage car la question de l'impact environnemental des animaux domestiques n'est pas une mauvaise question en soi.
A mon sens, ce n'est d'ailleurs pas tellement au niveau de l'alimentation que se pose le problème. Les céréales des croquettes, c'est peanuts comparé à tout ce qui est produit (et gaspillé) pour l'alimentation humaine ; quant à la viande, il s'agit principalement de sous-produits de l'industrie agroalimentaire, des bas-morceaux ou de la VSM, certes comestibles mais pas vraiment qualitatifs (et les consommateurs râlent fort lorsqu'ils apprennent qu'on leur en a fait manger à leur insu dans des nuggets ou des knacks...).
Le vrai souci, pour moi, se situe au niveau de la perturbation des environnements : les chats qui se promènent librement dans les jardins et les friches et tuent tout ce qui bouge, les chiens qu'on promène dans la forêt et qui dérangent les animaux sauvages... Nos écosystèmes sont déjà très fortement morcelés et anthropisés ; si on y rajoute des superprédateurs domestiques, on finit de les rendre complètement invivables pour les bêtes sauvages.

Chimère a écrit:
On ne peut pas nier qu'il y a une surpopulation de chiens et de chats en France par exemple (il n'y a qu'à voir les pauvres ères qui attendent l'attention et l'amour d'un "maître" dans les refuges, parfois une vie entière)...

Je te rejoins tout à fait sur ce point et c'est là, à mon sens, le nœud du problème.

Je ne suis absolument pas pour une interdiction totale de posséder un animal domestique : c'est idiot, excessif et contre-productif.
En revanche, j'avoue que je serais partisan d'un encadrement plus ferme : stérilisation obligatoire des animaux (avec dérogation pour ceux qui voudraient pratiquer de l'élevage) ; obtention de certaines races soumise à condition (a-t-on vraiment besoin de posséder un grand chien type berger allemand ou labrador quand on vit en ville dans un petit logement de 50 m2 ?) ; obligation d'un check-up régulier chez le vétérinaire... Ce genre de choses.

Chimère a écrit:
Surtout que, encore une fois, la relation avec un animal de compagnie n'est pas un "palliatif" à un "manque" de relations humaines.

Soyons honnête : il me semble quand même que dans certains cas, chez certaines personnes, on est un peu dans cette situation. Je pense notamment à certains seniors ou adultes célibataires sans enfants, pour lesquelles le chien/chat est manifestement un substitut à un enfant ou à un conjoint.

Je ne dis pas que c'est le cas de toutes les personnes âgées ou célibataires, hein : je pense vraiment que ça dépend de la façon dont on investit la relation avec son animal. De mon expérience, les personnes sus-citées se reconnaissent au fait qu'elles n'ont souvent qu'une vague idée de la façon dont un chien ou un chat fonctionne, et qu'elles anthropomorphisent à outrance le comportement de leur compagnon domestique.

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MessagePublié: 24 Février 2021, 12:56 
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Localisation: Sur ta rétine
Personnellement j’ai toujours détesté les chiens, que ce soit en ville ou à la campagne, car ce sont le plus souvent des animaux sales, bruyants (voire agressifs et dangereux), et serviles. Force est pour moi de reconnaître, cependant, leur aspect parfois purement utilitaire. Pour les gens qui vivent en maison individuelle dans des coins un peu isolés, par exemple – et pas seulement en pleine campagne mais aussi dans les zones pavillonnaires ou lotissements implantés aux abords de certaines villes – je reconnais qu’un bon chien de garde vaut sûrement beaucoup mieux qu’une caméra de surveillance…ou que pas de protection du tout contre les intrusions de toute sorte.


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MessagePublié: 24 Février 2021, 13:14 
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Citer:
a-t-on vraiment besoin de posséder un grand chien type berger allemand ou labrador quand on vit en ville dans un petit logement de 50 m2 ?


Suivant la race et l'activité proposée par le "maître", la taille du chien n'a pas forcément grand-chose avec la taille du lieu de vie.
En d'autres termes : on peut parfaitement avoir un berger allemand dans un petit appart, à condition de lui proposer des heures de balades et des stimulations physiques et aussi intellectuelles (qu'on oublie souvent).
Et il sera sûrement plus heureux de passer du temps ainsi avec son humain (surtout un berger allemand d'ailleurs :mrgreen: ) que de rester tout seul, sans rien faire, même dans un jardin de 200 m2.

Tu as aussi des races comme les mastiffs qui sont des chiens énormes mais qui ne sont pas très énergiques et qui au final ont moins besoin d'activité que des petits jack russel qui sont montés sur ressorts.


Citer:
En revanche, j'avoue que je serais partisan d'un encadrement plus ferme : stérilisation obligatoire des animaux (avec dérogation pour ceux qui voudraient pratiquer de l'élevage) ; obtention de certaines races soumise à condition (a-t-on vraiment besoin de posséder un grand chien type berger allemand ou labrador quand on vit en ville dans un petit logement de 50 m2 ?) ; obligation d'un check-up régulier chez le vétérinaire... Ce genre de choses.


Je pense que la principale mesure, elle passe surtout par l'éducation. Je l'ai déjà dit, mais tant qu'on ne fera pas de l'éducation à la nature/biodiversité/respect animal une matière aussi importante que les maths ou l'histoire, les mentalités mettront du temps à changer.
Même si elles changent quand-même, on voit plus de gens aller dans les refuges en première intention, au lieu de se tourner vers l'animalerie (où la vente de chiots/chatons va être interdite d'ailleurs) et l'élevage (notamment grâce à des émissions qui font la promotion de l'adoption en SPA).


Citer:
Soyons honnête : il me semble quand même que dans certains cas, chez certaines personnes, on est un peu dans cette situation. Je pense notamment à certains seniors ou adultes célibataires sans enfants, pour lesquelles le chien/chat est manifestement un substitut à un enfant ou à un conjoint.

Je ne dis pas que c'est le cas de toutes les personnes âgées ou célibataires, hein : je pense vraiment que ça dépend de la façon dont on investit la relation avec son animal. De mon expérience, les personnes sus-citées se reconnaissent au fait qu'elles n'ont souvent qu'une vague idée de la façon dont un chien ou un chat fonctionne, et qu'elles anthropomorphisent à outrance le comportement de leur compagnon domestique.


Je ne suis pas d'accord.
Parce que quand on parle de "palliatif" ou de "substitut", ça sous-entend au final que la relation à l'animal à une moindre valeur que la relation avec un humain. Que, d'une certaine façon, faute de grives on mange des merles, et que du coup on se rabat sur l'animal en seconde intention...

Mais encore une fois, ce sont deux choses différentes. Je pense sincèrement qu'il y a une forme ou une qualité d'affection qu'un humain ne saura pas donner comme un chien ou même un chat, ou n'importe quel animal. Parce que l'humain est quelque part "embarrassé" par son mental et son ego, ses attentes ou ses peurs. Je ne dis pas que l'une est "meilleure" que l'autre, je dis juste qu'elles sont différentes.

Et je n'aime pas le terme "anthropomorphisme", c'est connoté trop négativement. ça sous-entend trop qu'on à le tort "d'élever" l'animal au rang de l'humain, ou qu'on en fait "trop" pour son animal.
Et pour moi, ce n'est pas là-dessus que ça se joue : il y a "mal traité" un animal (pas forcément dans le sens le battre ou quoi, mais on peut ne pas répondre au besoin de l'espèce), ou "bien le traiter".
Franchement, ça me dérange pas le moins du monde si une personne disserte sur Hegel avec son chien et le vouvoie, si à côté de ça le chien a de la bonne nourriture, son quota de balade, d'affection et un panier au chaud.
A côté de ça, on met toujours des poissons rouges dans des bocaux ronds, ou des combattants dans des verres à pieds, et que ça ne choque personne, parce que ce ne sont "que" des poissons et qu'on va pas faire une histoire pour des poissons... alors que ce n'est ni plus ni moins qu'une forme de torture pour eux.

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