Certes, j'entends bien tout ça.
Cela dit, au regard des chiffres avancés par la SPA et les asso de protections animales, je pense que les cas où vraiment les gens se trouvent coincés et doivent abandonner leur animal à contre-cœur sont loin de représenter une majorité de cas d'abandons. Très loin même.
D'autant qu'il existe des dispensaires (notamment de la SPA) ou les écoles vétérinaires, qui proposent les mêmes soins qu'en cabinet pour des prix tout à fait abordables. Voir gratuit en dispensaires.
J'ai vu le reportage dont tu parles et il concernait surtout les cabinets vétos affiliés à des fonds de pension/multinationales... mais dieu merci il existe encore des vétérinaires indépendants, et dans beaucoup de cas, il est possible de s'arranger. (nous on a toujours eu des "prix" chez les vétos, notamment pour les chats de récup...)
Alors oui, les soins vétos ça a un coût, c'est même parfois un vrai budget, j'en ai bien conscience... mais ça fait partie des choses à mesurer
avant de prendre un animal. Est-ce que j'aurais les moyens ? Est-ce que je prends une assurance ou je peux mettre de côté au cas où ? etc...
Sans compter que lorsqu'on a les moyens de mettre entre 800 et 1500 € pour acheter - au hasard TOTAL - un malinois de pseudo-élevage sur le Bon Coin, excuse moi mais on est pas dans le besoin. Ou on a un souci de gestion...
(par contre, ça s'est sûr, on a pas les moyens de payer un éducateur canin pour s'éviter de faire n'importe quoi, mais ça c'est un autre débat...)
Et encore une fois, cette vague d'abandons est certes amplifiée par l'inflation (et je pense presque plus justement aux personnes qui renoncent à adopter par peur de ne pas y arriver, que ceux qui abandonnent vraiment parce qu'ils ne peuvent plus), mais "comme par hasard" le pic tombe toujours à la même période.
Et "comme par hasard" cela concerne majoritairement des races "à la mode" (donc malinois et simili-staff) pour les chiens.
(les chats, le gros souci c'est que les gens n'ont toujours pas compris le principe basique de stérilisation. Bref.)
Encore une fois, sans nier la réalité des difficultés financières que peuvent subir certaines personnes, et qui se retrouvent contraintes,
réellement contraintes, d'abandonner leur animal, je pense que statistiquement, on est très loin du compte.