Haha, je vois !

Metronomia a écrit:
Pour les dessins animés, je voulais regarder mais c'est sous titré en anglais et j'avoue que ça me décourage un peu.
Ah oui, c'est vrai !...
Alors en gros, dans le premier, c'est un roi qui s'ennuie. Son conseiller lui conseille alors de faire une annonce à la population, dans laquelle il dit qu'il invite quiconque ayant une histoire extraordinaire à venir la lui raconter. Si le roi est surpris et qu'il n'y croit pas, le conteur recevra la moitié du royaume. Mais en revanche, si le roi dit "je te crois", le conteur devra lui céder tous ses biens.
Donc on voit le type de la télé qui dit que trois jours ont passé et que 500 personnes ont déjà volontairement cédé tous leurs biens au roi. Apparaissent alors deux types dans une cahute pourrie, qui se disent que la moitié du royaume, ça en ferait de l'argent. Suffisamment assez pour s'acheter une vraie maison — et une vache, et une fontaine, et un jardin, précise l'autre. Ils décident donc d'aller au palais royal pour tenter leur chance. Le petit garçon leur dit qu'il vient avec eux, sinon ils vont faire des bêtises.
Une fois rendus, le premier commence son récit : alors qu'il se rendait en ville dans sa charrette attelée à une oie, il a été pris d'une fringale. Il décide donc d’assaisonner l'oie pour en manger la moitié tandis que l'autre le tracte... là, le dessin animé devient purement visuel, il n'y a rien à traduire.
À la fin, le roi dit en gros qu'il le croit, que le coup du caleçon pour empêcher la pluie était une bonne idée, mais visiblement mal exécutée puisqu'il a plu le matin même, et qu'il avait bien connu le géant, avant que celui-ci ne disparaisse dans une tasse de café pleine d'eau de mer. Le deuxième larron commence à son tour : "c'était une chaude journée d'hiver, les pastèques mûrissaient sur les arbres"... pareil, juste du visuel. Et le roi de conclure : "je te crois, ce sont des choses qui arrivent".
L'enfant intervient alors : "je n'ai pas d'histoire à te raconter, ô roi, je suis là pour réclamer le sac d'or que tu nous avais promis".
"Je vous avais promis un sac d'or ?"
"Oui."
"Je n'y crois pas !"
Le roi se rend alors compte qu'il s'est fait avoir, et l'enfant déroule un énorme sac, dans lequel on peut faire rentrer la moitié du royaume — que tous les gens spoliés ramènent chez eux, très heureux.
FIN
Dans la deuxième histoire, un pêcheur pêche un poisson qui parle. Le poisson demande de le remettre à la mer, et qu'il en sera récompensé, parce que comme le dit toujours son grand-père (qui est aussi un poisson parlant), si tu aides quelqu'un, il te le rendra. Le pêcheur se dit qu'il n'a que faire d'un poisson parlant, un poisson aboyant à la rigueur pour garder la maison, mais un poisson qui parle ça ne sert à rien, tout le monde parle dans son entourage. Il le relâche donc.
Il rentre à terre bredouille, et se lamente : "Ahlàlà, encore un jour où nous ne mangerons rien". Apparaît alors le "bon et puissant génie" Ahlàlà, qui lui offre une table magique : si on y toque trois fois, des victuailles apparaissent dessus. Il suffit de retoquer dessus à nouveau pour lui rendre son aspect initial. Le pêcheur est ravi et court montrer le prodige à sa femme, non sans remercier le génie : "je ne t'oublierai jamais !". Ce dernier ricane dans sa barbe : "tu ne crois pas si bien dire, hé hé hé..."
Une fois chez lui, le pêcheur tente d'activer la table magique : le génie apparaît dedans et explique qu'il avait oublié un détail : la table se mérite, et il viendra chez le pêcheur à midi lui poser des énigmes. Si le pêcheur y répond à toutes, il peut conserver l'objet magique ; sinon, lui et sa femme devront mourir. Sur ces entrefaites, un jeune homme frappe à la porte et demande l'asile pour la nuit. Le pêcheur et sa femme lui enjoignent de s'en aller car sinon il mourra avec eux, mais le jeune homme entend bien rester.
Minuit. Le génie frappe à la porte. Il est surpris de trouver le jeune homme et lui demande d'où il vient :
"Je suis venu de par-delà la mer, en chevauchant une puce.
- Ça doit être une mer minuscule !
- Non, car un aigle volant à pleine vitesse n'a jamais pu la franchir.
- Ça doit être un tout petit aigle !
- Non, car quand il survole une ville, il la recouvre intégralement de son ombre.
- Ça doit être une ville miniature !
- Non, car quand un lièvre court sans s'arrêter dedans il n'en atteint jamais la sortie.
- Ça doit être un aigle microscopique !
- Non, car on l'a tué et on en a fait un manteau à ma taille."
La conversation se poursuit encore, le jeune homme parlant de plus en plus vite et inversant les concepts pour égarer Ahlàlà. (Moi-même j'étais complètement perdu).
À la fin, le génie n'en peut plus et il s'en va, alors que le jeune homme lui crie "hé, où vas-tu ? la nuit est loin d'être finie !"
Le pêcheur et sa femme veulent le remercier, et lui demandent de leur dire au moins comment il s'appelle. Celui-ci se contente de cligner de l’œil et de répondre que si tu aides quelqu'un, il te le rendra, avant de se changer en poisson et de repartir dans la mer.
FIN
Édit :patto a écrit:
Très chouettes en effet, ces deux films d'animation, mais sans les sous-titres (comme pour le 2ème), il faut quand même s'accrocher...
Mais le deuxième, il a des sous-titres aussi ...?