Il n'est jamais trop tard...
En club, j'ai vu des adultes "débutants" ayant allégrement passés l'âge de la retraite, et qui se faisaient plaisir à cheval.

Il y a sûrement un club sympa ou une ferme équestre pas loin de chez toi qui propose des cours ou des "heures passagers" (tu fais une heure ou 2 comme ça, pour voir) débutants adultes ?
Il faut chercher axé "bon esprit" c'est à dire une équitation bienveillante avec les chevaux comme avec les cavaliers, ce qu'on a plus de chances de trouver dans des clubs équitation éthologique/équitation d'extérieur (je pense. Je n'ai rien contre les clubs à fond dans le CSO/Cross, mais la mentalité y est plus compétitrice. Et ce n'est pas le truc de tout le monde. Pas le mien, en tout cas).

Mais c'est dommage de ne pas réaliser un rêve (somme toute accessible. Ce n'est pas comme aller sur Mars... ) tant qu'on peut encore le faire.

(je viens de regarder, a priori dans ton coin l'heure passager doit tourner autour de 30€. C'est certes toujours un budget, mais dans le fond, ça reste sans doute plus abordable que d'autres activités genre du karting ou du saut en parachute, avec la possibilité de sensations fortes quand-même... )

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Me souviens plus si j'ai déjà raconté mon histoire...
J'ai toujours voulu faire du cheval. Quand mon père prenait les décisions, c'était toujours 'NON !!!' (principalement pour des questions de sous, je pense). Sauf ma dernière année à Chambéry où j'ai fait un essai dans un centre équestre local. Je suis arrivée, on m'a envoyée avec mauvaise humeur vers le manège où un joli cheval attendait avec un moniteur de mauvaise humeur. J'ai dit 'OH ! Un cheval noir ! Ça tombe bien, j'adore les chevaux noirs !'. Mauvaise Humeur a répondu en bougonnant 'L'est pas noire, elle est bai(e??) brune'. Et c'était parti pour des tours de manège chiants et sans communication autre que de mauvaise humeur de la part de Mauvaise Humeur.
A moins que ceci ait eu lieu à Grenoble, où j'ai quand même réessayé parce que je suis héroïque, je vous le dis en vérité, dans un centre équestre à Pétaouchnoque les Ptits Coincoins Le Bas, un ou deux bus et le reste à pied. Je n'ai pas de souvenir de cette leçon d'équitation. Cette fois j'ai arrêté les centres équestres.
Lors de mes séjours en Californie j'ai fait du cheval dans la campagne en fête, avec ma copine Heidi qui était de bonne humeur, expliquait, rigolait, etc. Le petit problème, c'est que Heidi était une cavalière émérite (dressait des chevaux non encore habitués à être montés...). Dans la campagne en fête, il y a des fossés et des obstacles. Heidi et son cheval ont sauté. Mon cheval aussi. Pas moi. Elle s'est confondue en excuses, mais ça n'a pas guéri le mal aux fesses !!!
Autre problème : ma taille. Escabeau ou ersatz obligatoire pour monter. Descendre posait moins de problèmes (voir ci-dessus).

L'envie m'a un peu passé quand j'ai commencé à faire de la moto, avantage : pas d'inconfort au trot ! Punaise, le trot. Comment font les cavaliers pour supporter le trot ? A la limité, je préférais le galop ; au moins ça ne durait pas longtemps avant que je tombe !!

Je me suis occupée de chevaux pendant quelques années en Provence : donner à manger, faire des crounchs, calmer et dégager Irzabella qui s'était emberlificotée dans la clôture suite tentative d'accès au tas de foin de l'autre côté... mais monter ? Bôf.
Mais j'en ai toujours envie. J'en aurai toujours envie.
Tiens, c'est vrai, ça. Le copain de ma sœur habite dans un village tout proche où il y a un centre équestre... Faudrait que je me renseigne...!

PS maintenant, grâce à Wikipedia, je connais la différence entre noir et bai brun. C'est pas trop difficile à expliquer, quand on y songe.

Merci pour ce récit DragoMath, ça m'a fait rigoler !

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« C'est une paralysie du sommeil. Ou bien un orbe. » (vieille sagesse zététique).

Je rectifierais : si vous voyez un cheval tout court, n'y allez pas. Ces animaux sont dangereux aux deux extrémités et fourbes au milieu.

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Close the world, open the next

Il faut "juste" savoir faire du "trot enlevé". En gros, le trot c'est une allure à 2 temps, et un temps sur 2, le cavalier se lève, l'autre temps il s'assoit etc...
En principe, on l'apprend dès le début et ce n'est pas si compliqué que ça en à l'air, et ça rend le trot beaucoup mais beaucoup plus confortable.
Parce que c'est vrai que sur certains chevaux, le trot assis c'est pas top. Mais après, pareil, on apprend à "se mettre" avec le cheval, à suivre ses mouvements, et ça passe, en principe.

Après, c'est sûr qu'on peut avoir des mauvaises expériences, et que les cavaliers/gens de chevaux sont très... à cheval sur le vocabulaire (je le confesse que moi-même je peux reprendre facilement sur une personne parle des "pattes" d'un cheval, ou dit que mon cheval est "marron"... ). Mais faut se dire que limite, on a l'impression qu'on insulte notre cheval si on dit qu'il a des "pattes" ou qu'il est juste "marron".

Mais pas mal de clubs ont fait de vrais efforts, et les mentalités ont changé aussi. Les styles d'équitation aussi. La génération de mes parents, l'équitation éthologique ça n'existait pas. L'équitation d'extérieur, c'était un truc de cow-boys, il n'y avait que l'obstacle/cross/dressage qui comptait. Le reste c'était pas considéré comme de l'équitation.
Maintenant les clubs proposent de plus en plus de disciplines variées, s'adaptent à de nouvelles attentes, font de vrais efforts sur le respect et le bien-être des chevaux etc...
Je ne dis pas qu'il n'y a plus de brebis galeuses, mais il y a eu pas mal de ménage de fait. Et les dites brebis galeuses sont généralement mal vues, ce qui n'était pas le cas il y a ne serait-ce que 15 ou 20 ans.





N'importe quoi.
Il y en a qui vient juste réclamer des papouilles. Et te faire les poches. Aussi. Des fois que t'aies un truc qui se mange (on a un spécialiste à la maison).

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Ah oui, le trot enlevé, c'est vrai. J'avais oublié. Mais je l'ai pas pratiqué assez longtemps pour le maîtriser...!
Mé heu, tout le monde sait qu'un cheval a des jambes, enfin ! (note à DragoMath : maintenant, toi aussi, tu le sais)
En revanche, un cheval marron, non, ça me serait point venu à l'idée... pour une raison mystérieuse... probablement parce que j'aime pas le mot 'marron', sauf pour 'crème de marrons'...

Ar Soner : attrape ce bonnet de cheval et va te mettre au coin. Non, pas près du radiateur. De l'autre côté. Vilain !
( et la description que tu donnes des chevaux s'applique très bien aux hommes. Aux êtres humains en général, mais surtout aux hommes. )

Ar Soner...Patto...même combat ! Les chevaux, ces boules de nerfs, ces piles atomiques sur pattes, souvent fantasques et imprévisibles, m'ont toujours flanqué une trouille bleue, à tel point que je n'essaie même jamais de m'approcher d'eux pour les cajoler ! Bah oui, je sais, c'est nul mais personne n'est parfait, hein...

Ces piles atomiques sur JAMBES, Patto !

Pff. Vous savez pas ce qui est bon dans la vie. S'approcher d'une créature qui fait cinq à dix fois votre poids, tendre la main, dire des trucs gentils, et s'apercevoir que ce géant bourré de muscles ne songe qu'à accepter des câlins et faire bien attention de ne pas faire mal s'il bouge près de vous.

Et avec Pochel, ça fait trois !

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« C'est une paralysie du sommeil. Ou bien un orbe. » (vieille sagesse zététique).

En effet Drago...
Et une "bouche", une "encolure", et des "pieds".
Pour les variétés de robes (ah oui. Ils sont une robe, pas une fourrure), je vous renvoie au programme du Galop 1.

Et, comme tous les animaux, ils peuvent avoir leurs humeurs, des "codes" qui nous échappe, et leurs émotions (et les chevaux sont de boules d'émotions, ça c'est vrai. Ils ressent tout et on tendance à se mettre en "miroir" de leur cavalier. Mais c'est très formateur en vrai. C'est pas pour rien qu'on a inventé l'équithérapie. Voir comme ils sont doux et patients avec des enfants handicapés, c'est bien la preuve qu'ils sont gentils non ?).
Mais en vrai, s'ils n'ont pas été maltraités (et encore que. Il faut vraiment, mais vraiment leur en faire voir pour qu'ils en deviennent agressifs. Comme pour les chiens, moi je m'étonne surtout qu'ils ne le soient pas PLUS) et qu'on respecte leurs besoins fondamentaux, ce sont effectivement des créatures pacifiques et tout à fait adorables.
Bon après, limite je marchais à quatre pattes sous les chevaux quand j'étais gosse, ce qui rendait ma mère folle, donc bon. Je peux pas dire.
(mais ça me fait un peu rigoler de voir des grands garçons comme vous dire "j'ai peur des chevaux"... )

En vrai, il y en a beaucoup sur ce genre de vidéos, je pense qu'ils partent en vrille justement parce qu'ils ne sortent pas assez dans de vrais prés, avec d'autres chevaux etc... (les gens dans les écuries qui ne sortent leur cheval qu'une demi-heure vite fait en manège, pour "pas qu'il se salisse", et tout seul parce qu'Emeraude de la Closseraie risquerait de blesser Sophocle de la Tour du Pin, c'est typiquement le genre de cavaliers que j'estime infréquentables. Et maltraitants, en vrai. Même si jamais ils ne l'admettront.)

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée