J'ai cherché vite fait sur le forum et nulle part il n'est fait mention de ce cas.
(si je me trompe, désolé par avance et effacez ce sujet)Citer:
L'énigme des objets volants non identifiés
LES FACÉTIES d'un objet volant non identifié (ovni) auraient profondément perturbé le trafic de l'aéroport de San Carlos de Bariloche, une station de sports d'hiver située sur les premiers contreforts de la cordillère des Andes, à 1 800 kilomètres au sud-ouest de Buenos Aires. Le phénomène, qui a duré une quinzaine de minutes dans la nuit du 1er au 2 août, a été observé et décrit avec précision par une dizaine de témoins, dont Jorge Polanco, pilote de la compagnie Aerolinas Argentinas, qui s'apprêtait à atterrir. « J'ai soudain vu, en face, une lumière blanche qui venait directement sur nous à toute vitesse et s'est arrêtée d'un coup à une centaine de mètres, explique ce dernier. L'objet, de la taille d'un avion de ligne, a fait ensuite un tour bizarre pour accompagner notre virage de descente et rester en parallèle à une centaine de mètres. Alors que j'amorçais ma dernière approche, les lumières de la piste et de l'aéroport se sont éteintes et j'ai dû remonter de 3 miles, toujours accompagné par l'ovni. Quand la lumière est revenue au sol et que j'ai recommencé ma descente, il s'est éloigné à grande vitesse. » Selon Jorge Polance, cet engin « ne se déplaçait pas selon les lois physiques connues ».
Certes, les ovnis se manifestent de préférence l'été, une période où l'actualité laisse plus de place à la description de leurs apparitions. Le plus souvent, une simple vérification montre qu'il s'agit de ballons stratosphériques, de phénomènes atmosphériques comme les nuages lenticulaires ou tourbillonnaires, de l'entrée dans l'atmosphère d'une météorite ou d'un débris de satellite ou de fusée.
Depuis quelques années, les confusions les plus fréquentes ont pour origine les systèmes lumineux à faisceaux multiples dont se sont dotées certaines discothèques. Ils projettent sur les nuages des taches lumineuses visibles parfois à 10 kilomètres à la ronde, souligne Jean-Jacques Velasco, responsable du Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (Sepra) au Centre national d'études spatiales (CNES).
Source:
https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/08/09/l-enigme-des-objets-volants-non-identifies_3856836_1819218.htmlLa suite de l'article étant réservé aux abonnés, je mets à la suite un article tiré du site d'un certain Patrick Gross:
Citer:
Un OVNI perturbe un atterrissage, Bariloche, Argentine, 1995:Le matin du 02 août 1995, mon poste de télévision est par pur hasard réglé sur l'affichage des pages télétexte de la télévision Suisse Romande, et j'y lis la nouvelle suivante:
Un équipage des Aerolineas Argentinas et des fonctionnaires de l’aviation au sol ont observé un objet lumineux qui s’est approché de l’avion alors qu’il se préparait à atterrir à l’aéroport de Bariloche, à environ 870 miles de Buenos Aires. Le capitaine Jorge Polanco a dit aux journalistes que toutes les lumières de l’aéroport et des alentours s’étaient éteintes au moment où l’objet est disparu et qu’il allait atterrir. Le personnel de la tour de contrôle a rapporté que tous leurs instruments ont commencé à se comporter de façon étrange au même moment. Des observateurs au sol disent que l’OVNI semblait avoir des lumières sur son ventre.
A cette époque je n'avais aucun opinion sur les OVNIS et peu d'intérêt pour le sujet, je me suis donc demandé si je rêvais. Mais je n'ai pas été tout à fait le seul à apprendre la nouvelle et à commencer à me poser des questions. N'ayant pas de connexion Internet à cette époque, j'avais aussitôt parcouru la centaines de chaînes de TV que je recevais par câble en me disant que cette nouvelle extraordinaire allait être le titre principal de tous les journaux. Il n'y avait rien, et il n'y eut rien dans les heures et jours qui suivirent.
L'Armée de l'Air de l'Argentine, pressurisée indirectement par les medias à propos de l'incident, se contenta de paresseusement expliquer que "aucune recherche sur ce cas n'aurait lieu, puisqu'il n'y a aucune agence officielle chargée d'enquêter sur les OVNIs..."
La plus immature et la plus risible de toutes les explications proposée sur le cas fut celle qui jetai le blâme sur la Lune comme étant ce que le capitaine Polanco et d'autres pilotes Bariloche avaient vu à Bariloche. Ce n'est pas la première ni dernière fois qu'une tentative de justifier un cas de cette manière est faite: si c'est inexplicable par un ballon météo, il y a une palette infinie d'objets qui peuvent être employés comme explication.
Par conséquent, nous avons entendu que "Jupiter" erre au-dessous de la couverture de nuages dans les cieux au-dessus de Mar del Plata à quelques occasions. Confronté à un cas tel que Bariloche (témoins qualifiés, coupure de courant, effets multiples) il était indubitable que les sceptiques devraient essayer d'"expliquer" ce qui s'était produit. Quand ils ne pouvaient pas recourir à leurs "favoris", la Lune et Jupiter, ils pouvaient encore invoquer un alcoolisme supposé des pilotes et une hallucination collective parmi la population.
Le 6 octobre 1995, on a entendu la nouvelle que quatre membres de la gendarmerie de l'air de l'Argentine étaient décédés dans un accident d'aviation. Une des victimes était le commandant Juan Domingo Gaitán, qui au côté du pilote Jorge Polanco d'Aerolíneas Argentinas, avait été témoin du cas de Bariloche le 31 juillet 31. Aucun détail n'a été rendu disponible quant aux causes de cet accident tragique, bien que beaucoup de passionnés d'ufologie de la scène Sud-Américaine croient que des actions pour "faire taire" les témoins de l'OVNI de Bariloche ait été mis en marche.
L'incident dans la presse:Citer:
Le pilote d'un avion de ligne a dû faire une manœuvre désespérée pour ne pas entrer en collision avec une "soucoupe volante". Au même moment, une coupure de courant se produisait dans la ville de San Carlos de Bariloche.
Une "soucoupe volante" de couleur blanche, se déplaçant "à grande vitesse en défiant les lois de la physique", a perturbé pendant une quinzaine de minutes, dans la nuit de lundi à mardi, le trafic de l'aéroport de San Carlos de Bariloche, à 1800 km au sud-ouest de Buenos Aires, a-t-on appris mardi selon une dizaine de témoins oculaires.
Tout a débuté lundi à 1h30, heure suisse, alors que le vol 674 d'Areolinas Argentinas, en provenance de Buenos Aires avec 102 passagers et 3 membres d'équipage, terminait ses manoeuvres d'approche pour se poser sur la piste de Bariloche, une station de sport d'hiver à la mode dans les premiers contreforts de la cordillère des Andes.
"Le pilote de l'avion a dû faire une manœuvre désespérée pour ne pas entrer en collision avec un objet volant non identifié (OVNI)", affirment plusieurs membres des forces aériennes militaires argentins. Des témoignages qui sont confirmés par le Major Jorge Oviedo qui, lui aussi, "a vu un OVNI", et selon lequel "au même moment, une coupure de courant s'est produite dans toute la ville et les appareils de mesure de l'aéroport sont devenus fous". Plusieurs habitants déclarent, eux aussi, avoir aperçu l'OVNI, juste avant la coupure de courant.
"Quand nous nous trouvions à 15 minutes de vol de Bariloche, la tour de contrôle nous a autorisé normalement à entamer nos manœuvres d'approche aux instruments et je suis descendu de 12 000 à 3000 pieds", explique le pilote, Jorge Polanco.
"Au moment où j'entamais la dernière descente, j'ai soudain vu en face de l'avion une lumière blanche qui venait directement sur nous à toute vitesse, avant de s'arrêter d'un coup à une centaine de mètres. Quand j'ai repris les manœuvres, l'objet a fait un tour bizarre pour accompagner notre virage de descente et rester en parallèle à une centaine de mètres", explique-t-il.
"Mon avion fonctionnait normalement mais, au bout d'un moment, la soucoupe, de la taille d'un avion de ligne, a changé de couleur, deux lumières vertes apparaissant aux extrémités avec une orange dans le centre qui s'allumait par intermittence", poursuit le pilote.
"Au moment où j’amorçais ma dernière approche, les lumières de la piste et de l'aéroport se sont éteintes d'un coup. J'ai dû remonter à 3000 pieds, en faisant une "manœuvre de fuite", toujours accompagné par l'OVNI qui, lui, est remonté à une vitesse surnaturelle. Je n'en croyais pas mes yeux et j'étais très préoccupé, comme mes deux équipiers", ajoute encore Polanco, selon lequel cet OVNI "ne se déplaçait pas selon les lois physiques et naturelles connues".
"Quand la lumière est revenue au sol et que j'ai recommencé ma descente, l'OVNI a alors disparu à grande vitesse en direction du Cerro Otto" (une montagne de la région), conclu le pilote qui, une fois au sol, reconnaît avoir dû rester "5 minutes dans la cabine le cœur au bord des lèvres".
Une enquête a été ouverte pour essayer de déterminer la provenance du mystérieux objet.
Source:
https://ufologie.patrickgross.org/htm/bariloche95f.htmA la fin de l'article, il y a un florilège de cas répertoriés dans la même région.
Autre article, tiré du même site:
Citer:
L'incident de Bariloche, Argentine, 1995:L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Clarin, de Buenos Aires, Argentine, page 8, le 2 août 1995.
ILS DISENT QU'ILS ONT VU UNE LUMIERE BLANCHE INTENSEUn phénomène étrange a compliqué le vol d'un avion à BarilocheCela s'est passé lundi à 20 h. 15. Le pilote du vol 674 d'Aerolineas Argentina a dit que la lumière "semblait venir heurter l'appareil, mais s'est arrêtée à quelque cent mètres de l'avion." A ce moment, il y a eu une coupure du courant au sol et le personnel de la tour de l'aéroport a dit que "les instruments de contrôle se sont affolés".Une lumière intense, d'origine non identifiée, a suivi pendant 15 minutes un avion d'Aerolineas d'Argentina qui s'approchait de l'Aéroport de Bariloche pour atterrir. Pendant l'apparition du phénomène - qui a coïncidé avec une coupure du courant dans toute la ville - les instruments de la tour de contrôle on failli. Beaucoup de gens ont dit qu'ils l'ont vu.
Le fait s'est produit lundi à 20 h.15, quand le vol 674 d'Aerolineas, commandé par le pilote Jorge Pulanco, entamait ses manoeuvres d'approche. Quinze minutes avant l'heure prévue pour l'atterrissage, une coupe de la lumière à l'aéroport a obligé à l'appareil à rester en attente pendant dix minutes, jusqu'à ce que le courant soit rétabli.
A ce moment une lumière a commencé à s'approcher de l'avion, ce pourquoi Polanco a demandé à la tour de contrôle s'ils avaient d'autres appareils "avec un cap convergent" à l'aéroport. "Nous lui avons dit que non - a raconté au Clarin le chef de la tour de contrôle, le sous-officier Major Daniel Garcia - . Mais en même temps nous avons vu une lumière entre ambre et blanche qui s'approchait de l'avion, une espèce d'étoile mais bien plus grande et avec une lumière bien plus intense."
Polanco a commenté au Clarin qu'il "semblait que la lumière allait percuter notre appareil, mais elle s'est arrêté à quelque 100 mètres de nous." (voir le récit de Tenia...). Le pilote a rapporté que la lumière a effectué un virage étrange en accompagnant le virage de l'avion, et s'est placée sur un cours parallèle, à 100 mètres. L'ingénieur de vol Jorge Allende a dit que "l'objet est venu à une vitesse de quelque 2.000 km/h" et que "tant cette vitesse que le mouvement de l'objet sont impossibles à décrire."
Escorté par la lumièreLes lumières ont été aussi aperçues par un avión de la Gendarmerie qui, 600 mètres plus haut, se préparait à virer pour atterrir. Le chef du groupement de Bariloche, le Commandant Major Jesus Angel Fino, a informé que le Cheyenne GN705 de cette force, piloté par le Commandant Zipuzak, devait récupérer un patient pour transfert à Buenos Aires.
"Depuis cet avion nous avons confirmé que l'appareil d'Aerolinas était suivi par une lumière très intense", informe Garcia. L'hôtesse de l'air Ana Maria Cancela, qui voyageait dans ce vol, a par la suite rapporté, "l'équipage de la Gendarmerie nous a dit qu'ils pensaient que cette lumière allait nous heurter." Le maire Jorge Oviedo, autorité maximale de l'aéroport, a dit que "le personnel de la météorologie, de la tour de contrôle, le pilote et l'équipage de l'avion ont vu un ovni."
Pendant l'observation, le sous-officier Adjudant Blanco et le Chef Principal ont informé Garcia que les instruments de contrôle "se sont déréglés". A bord de l'avion, selon le pilote, tout les appareils fonctionnaient bien. Mais dans la tour "certains instruments ont commencé à dévier d'une sens à l'autre sans raison apparente", a indiqué Garcia.
Rupture du courant et rupture de nerfsQuand l'avion a commencé à avancer vers la piste, toutes les lumières dans toute la ville se sont éteintes, sans qu'il n'existe jusqu'à présent une explication de la panne. La descente a de nouveau du être retardé.
"Les passagers sont devenus nerveux - raconte l'hôtesse de l'air - Ils se tenaient des mains et ont commencé à nous regarder, pour voir ce que nous allions faire. Personne n'a pensé que c'était un ovni. Les passagers des premières files ont signalé que des lumières nous accompagnaient, mais elles ne se voyaient pas au premier coup d'oeil (la carlingue était illuminée), et ils ont dû les montrer."
Garcia a raconté: "Quand nous avons pu mettre en fonctionnement le groupe électrogène de l'aéroport, l'avion a entretemps pris de nouveau de la hauteur, en direction du lac Nahuel Huapi, et alors nous avons vu que la lumière s'en approchait beaucoup plus." L'appareil a été maintenu sur une zone de vol à 3.000 mètres jusqu'à ce qu'on ait autorisé l'atterrissage. Polanco indique: "Quand nous sommes descendus nous l'avons vu diminuer et elle a été perdue de vue à toute vitesse vers le sud-est."
Carlos Angueira, président de l'Association des Amis de l'Astronomie, "a écarté que ça ait été une météorite, parce qu'elles ne s'arrêtent pas en air et ne suivent pas une trajectoire parabolique. Cela ne peut pas non plus être un phénomène de refraction, de reflets dans des nuages avec des cristaux de glace."
Avec les mêmes données mais avec l'expérience vécue encore fraîche, le pilote de l'avion a été encouragé à raconter le moment où il a arrêté l'avion: "En atterrissant, je suis resté cinq minutes à attendre dans la carlingue, parce que j'avais l'estomac retourné".
Mariano Cordero (depuis Bariloche) et Sibila Camps Source:
https://ufologie.patrickgross.org/press/clarin2aug1995f.htm