Ce n'est pas le nom donné à l'accent du sud mais bien à la déformation volontaire du crâne par des moyens divers. Pour citer Wikipédia :
La déformation volontaire du crâne est une pratique culturelle chez certains peuples, comme les Burgondes ou les peuples Andins, par exemple. Elle entraîne un développement inhabituel des os pariétaux en hauteur. Cette pratique volontaire ne doit pas être confondue avec la déformation positionnelle qui est, elle, involontaire et peut de ce fait être considérée comme pathologique.
Indices archéologiquesL'os pariétal peut subir une déformation considérable (et d'ailleurs irréversible) par bandage du crâne depuis l'âge de nourrisson jusqu'à la fin de l'adolescence1. Cette coutume, principalement dictée par des motifs esthétiques, est détectable sur les squelettes d’Asie centrale du Ier siècle. Elle gagne l’Europe Centrale au Ve siècle avec l’invasion des Huns, et se manifeste dans les sépultures de Goths, d’Alamans, d’Avares, de Thuringiens, de Burgondes et de Francs, chez qui elle a dû être en vogue pendant trois générations.
Rien qu'en Allemagne, on a retrouvé 23 crânes présentant cette déformation, soit 10 % de tous les sujets découverts en Europe2. La nécropole du Frauenberg, dans les environs de Leibnitz (Flavia Solva) en Autriche, dont les 400 sépultures sont datées du second tiers du Ve siècle, a révélé cinq squelettes présentant la déformation burgonde : celui d'un homme d'environ 50 ans, et de quatre enfants dont les âges s'étalent entre 2 et 10 ans. Les premiers crânes de ce type découverts en Italie, celui d'un homme âgé et d'un enfant, ont été mis au jour à Collegno.
Crânes de Paracas. Des cultures andines précolombiennes déformaient volontairement, pour des raisons esthétiques, sociales ou religieuses, le crâne des nourrissons avec des bandages ou des morceaux de bois fixés afin d’augmenter la hauteur au sommet du crâne3 : le squelette de l’Homme de Paracas témoigne de cette pratique. La déformation burgonde est une pratique analogue, relevée sur des squelettes de sépultures germaniques du Ve siècle.
Aspects culturelsEn France, une tradition encore répandue au début XIXe siècle qui consistait à coiffer les nourrissons d’un bandeau serré, était souvent à l’origine d’une déformation crânienne non souhaitée, telle que la « déformation toulousaine » décrite par Paul Broca à la fin du XIXe siècle4 ou la « déformation normande5 ».
Le docteur Achille Foville dénonça violemment cette pratique en 1834 dans un mémoire6, à une époque où l'on pensait que ce type de déformation pouvait avoir des répercussions sur l'intelligence future des enfants.
« Déformation toulousaine » le bandeau en placeDéformation toulousaine - Muséum de Toulouse. J'étais assez surpris que ce genre d'image ne circule pas plus souvent sur des forums consacrés au paranormal, jusqu'à ce que je fasse une recherche un peu plus orientée et que je réalise qu'elles le sont. Pour citer un membre des forums de David Icke :