ce soir sur ARTE, c'est "la nuit des vampires".

le Théma: à 20h45, le très connu (mais moyen) "entretien avec un vampire", qui ne vaut, à mes yeux, que par la trop courte prestation d'Antonio Banderas en vampire français. Le bouquin d'Anne Rice était mieux.

Et, ensuite "la princesse vampire", film allemand apparemment sous forme de documentaire, ce qui peut être intéressant, mais c'est tard.

Encore plus tard "Nosferatu", un grand classique, et un autre documentaire suivra, sur Bella Lugosi et sa carrière.

Et vous, vous êtes plutôt Bella Lugosi ou Dracula sensuel à la Coppola?

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Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas ! Les Antipodistes, je crois...

Lewis Carroll in "Alice in Wonderland"

Moi, perso, si je devais choisir des vampires de cinéma, je prendrais Maximilian Schreck de Nosferatu ou les vampires de 30 Jours de Nuit, qui correspondent à mon goût mieux au mythe du vampire d'Europe Centrale. Moi, les vampires tous beaux tout sexy style Bram's Stocker Dracula, Interview with a Vampire ou Twilight, beurk beurk beurk puissance mille. La magie du mort-vivant prédateur qui agresse tout ce qui lui tombe sous la main se perd. C'est dommage.

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Des vampires avec une conscience morale, quelle horreur!!

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Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas ! Les Antipodistes, je crois...

Lewis Carroll in "Alice in Wonderland"

Les vampires sont des créatures du mal

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Un conseil, enregistré, parce qu'à cette heure là, c'est débat.

Même Arte me fait de la concurrence.

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Da funky emperor !

Mais d'un autre côté, on retrouve plus d'ambiguité, plus de complexité dans le personnage...
Je veux dire, un "méchant" moche, effrayant... c'est presque "téléphoné", maintenant. Alors qu'un "méchant" qui est beau, qui est séduisant, voire même qui se demande s'il a envie d'être aussi méchant que ça, c'est plus intéressant, je trouve.
Bram Stocker a ouvert la voie à des personnages plus compliqués, plus proches aussi des humains, et sur lesquelles peuvent venir se plaquer tout un tas d'interrogations existentielles, donc, intellectuellement c'est plus profond, plus intéressant. ( bon après, je ne parle pas forcément de Twillight, pas vu pas lu... )

Pis bon, dit comme ça, ça ressemble surtout aux zombies qui sont franchement une sacrée bande d'abrutis...
Alors que Dracula, lui, il était cultivé, intelligent, raffiné...




Comment as-tu pu commettre ce genre d'erreur ?
Les vampires ne sont pas des morts-vivants... les vampires sont des non-morts. Et c'est pas moi qui le dit, c'est Van Helsing...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Je n'ai pas regardé Entretien avec un vampire jusqu'au bout, vu plusieurs fois et grosse fatigue... (mais avec tous ces acteurs, rien ne vaut une bonne VO)

Pas vu beaucoup de films de vampire ni lu de livre spécialement dessus car ce n'est pas ma "créature" préférée mais je préfère le type du vampire "gothico-romantique" comme l'est Lestat par exemple. J'aime les vampires un peu gothiques et libertins, ça rejoint la connotation sensuelle du baiser du vampire. Un vampire froid, prédateur, égoïste : voilà LE vampire !
Et pas ceux de Twilight qui sont fades mais faaaaades...

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Winter is coming...

"Non-mort" est valable pour tous les morts-vivants, en fait. C'est un peu comme le chat de Schrödinger : à la fois mort et vivant, ni mort ni vivant, ça revient au même.


Erreur : c'est plutôt le contraire ! À l'origine (moyen-âge, Renaissance, XVIIIe siècle) le terme "zombie" n'existait pas, à la place on utilisait les mots "vampire" ou "revenant en corps". Il s'avère que ce qu'on a plus retenu du vampire était son régime alimentaire et pas son apparence.

Sans compter qu'il y a abus de langage, car un vrai zombie n'est pas décomposé : il s'agit d'un être humain ensorcelé dont les fonctions vitales sont très fortement ralenties un certain temps. Passé l'avis officiel de décès, le sorcier le déterre, lui donne un antidote et une drogue pour le transformer en légume, et s'en sert comme esclave (je simplifie, hein ). Le zombie est donc un être purement vivant, contrairement aux vampires, et autres morts-vivants qui eux sont "ressucités".


Je dirais que c'était valable y a quelques années. Maintenant, je trouve que ce qui fait vu et revu, c'est le méchant beau, raffiné et cultivé (que ce soient les vampires ou Hannibal Lecter par exemple).

Moi je maintiens ce que je dis : je préfère le mythe original des campagnes du fin fond d'Europe Centrale, à tous ces bogoss androgynes qui se posent des questions d'ados de 18 ans style "oh, est-ce que j'ai le droit de faire ça ?" ou "pourquoi ça m'arrive à moi ?"

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[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Questions de goûts, on va dire...
Personnellement, je prefère les grands drames existentiels et les dilemnes cornéliens...

Et puis bon, quitte à me faire attrapper par un vampire, autant qu'il présente bien, c'est un minimun...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

C'est sûr que si tu te fais aggresser par un cadavre décomposé et boursouflé, et qui a une haleine de <crotte> (au sens propre du terme, les vampires de l'époque se nourissant également de charognes et d'excréments), c'est franchement moins excitant.

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[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]