"Non-mort" est valable pour tous les morts-vivants, en fait. C'est un peu comme le chat de Schrödinger : à la fois mort et vivant, ni mort ni vivant, ça revient au même.
Chimère a écrit:
Pis bon, dit comme ça, ça ressemble surtout aux zombies qui sont franchement une sacrée bande d'abrutis...
Erreur : c'est plutôt le contraire ! À l'origine (moyen-âge, Renaissance, XVIIIe siècle) le terme "zombie" n'existait pas, à la place on utilisait les mots "vampire" ou "revenant en corps". Il s'avère que ce qu'on a plus retenu du vampire était son régime alimentaire et pas son apparence.
Sans compter qu'il y a abus de langage, car un vrai zombie n'est pas décomposé : il s'agit d'un être humain ensorcelé dont les fonctions vitales sont très fortement ralenties un certain temps. Passé l'avis officiel de décès, le sorcier le déterre, lui donne un antidote et une drogue pour le transformer en légume, et s'en sert comme esclave (je simplifie, hein
). Le zombie est donc un être purement vivant, contrairement aux vampires, et autres morts-vivants qui eux sont "ressucités".
Chimère a écrit:
Mais d'un autre côté, on retrouve plus d'ambiguité, plus de complexité dans le personnage...
Je veux dire, un "méchant" moche, effrayant... c'est presque "téléphoné", maintenant.
Je dirais que c'était valable y a quelques années. Maintenant, je trouve que ce qui fait vu et revu, c'est le méchant beau, raffiné et cultivé (que ce soient les vampires ou Hannibal Lecter par exemple).
Moi je maintiens ce que je dis : je préfère le mythe original des campagnes du fin fond d'Europe Centrale, à tous ces bogoss androgynes qui se posent des questions d'ados de 18 ans style "oh, est-ce que j'ai le droit de faire ça ?" ou "pourquoi ça m'arrive à moi ?"